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axime qui n’est pas aussi claire qu’il y paraît à
première
vue. Siegfried nous montre une Suisse prospère, industrialisée, démoc
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décrit un pays que la nature a privé de matières
premières
et qui parvient à exporter une part plus grande de sa production qu’a
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ne pomme la plus ancienne démocratie du monde. Du
premier
chroniqueur national, Ægidius Tschudi (xvie siècle) jusqu’aux manuel
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es. Le morcellement romain ne fit qu’accentuer ce
premier
caractère constant, où plusieurs historiens modernes voient l’origine
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nos jours. Il convient de remonter à ces données
premières
si l’on veut expliquer notre civisme, notre attachement de plus en pl
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du xvie siècle, Josias Simler : Le principal et
premier
chapitre ou article de toutes les alliances et ligues concerne le sec
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l’utilité commune ». Certes, l’union a pour motif
premier
de permettre à chacun de rester comme il veut, mais il y a des manièr
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n homme ni aucun État n’a provoqué l’union de nos
premières
Ligues puis la fédération proprement dite qui leur a succédé en 1848.
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gations légales envers le Saint-Empire — pourtant
premier
garant de leurs libertés — les Confédérés se voient tentés d’agir com
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expansion torrentueuse des Ligues. Leurs chefs au
premier
rang desquels Mathieu Schiner, ce fils de paysans valaisans devenu ca
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nt, indemniser l’ennemi, surtout battu, devrait à
première
vue choquer l’esprit moderne. Car nos idées de la guerre, de l’armée
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« Ce petit peuple égalitaire… » Les hommes des
premières
Ligues, leurs descendants et leurs alliés qui allaient former la Conf
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lustrait on ne peut mieux lorsqu’il commençait sa
première
leçon d’instruction civique en ces termes : « En Suisse, on est tous
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que la neutralité de notre pays n’ait trouvé son
premier
historien qu’à la fin du siècle dernier34. Elle n’est devenue qu’au x
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que la pratique de l’arbitrage s’inscrit dans nos
premiers
pactes d’alliance et y survit à la dislocation de l’Empire en nations
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xixe siècle et ne s’est vraiment déclarée qu’au
premier
tiers du xxe siècle. Il s’agit donc d’un phénomène moderne dans l’hi
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ienne Suisse, soit qu’on le compte en partant des
premières
Ligues, soit qu’on le limite à la période patricienne, ce qui nous do
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et procède, dix jours plus tard, à l’élection du
premier
Conseil fédéral. Récapitulons : du 17 février au 16 novembre 1848, la
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accent est mis sur l’une ou l’autre. Au cours des
premières
décennies, l’élan donné par le parti radical, véritable auteur de la
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Bermudes, y recevoir d’un consul américain les «
premiers
papiers » qui feront de vous un candidat admis à la nationalité améri
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er Bonvin, réinventant la définition d’Althusius,
premier
théoricien du régime fédéraliste57. La Suisse compte aujourd’hui 3 09
22
s supérieurs administratifs. La commune décide en
première
instance, et le canton n’intervient qu’en appel. Ce régime s’est révé
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s que les socialistes, lesquels n’ont obtenu leur
premier
siège à l’exécutif qu’en 1943. (Aujourd’hui, avec deux radicaux et de
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Le civisme suisse ou la Maison des hommes À
première
vue, le trait le plus frappant de l’évolution du civisme en Suisse se
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ns. Mais cela ne signifie pas grand-chose : cette
première
génération admise aux mystères civiques n’y a pas été initiée. Elle f
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raides, est totalement improductif. Les matières
premières
que possèdent d’autres pays d’Europe, charbon, fer et autres minerais
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nd au monde entier, et met la Suisse, en 1960, au
premier
rang des pays exportateurs ; des capitaux immenses accumulés à la fav
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Il fallait tout d’abord se procurer les matières
premières
. Le choix se porta d’une part sur celles qui, venant de très loin, ne
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mes, ce qu’on allait exporter, c’était la matière
première
importée plus du travail. Et telle est, de nos jours encore, la princ
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ts pour faire face au nouveau défi technologique.
Premier
exemple du conflit que j’annonçais au seuil de ce chapitre, entre l’é
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tations : Importations Exportations Matières
premières
34 % 4 % Produits fabriqués 43 % 91 % Denrées alimentaires 23 % 5
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n’est jamais massive : elle ne caractérise pas au
premier
coup d’œil, comme ailleurs, l’état de larges quartiers de villes ou s
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et répondent, comme les Marktgenossenschaften des
premiers
cantons, à la nécessité de grouper les efforts pour compenser la pauv
34
ntéressé un texte de projet, qui tient compte des
premières
réactions suscitées par son initiative. 3° Le projet de loi est soumi
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Il n’avait pas pour but final et pour motivation
première
la création d’un État en soi et pour soi, mais l’utilité de chacun et
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chic parfois en seconde, et je ne savais rien des
premières
sinon qu’un morceau de dentelle ornait le haut de leurs sièges de vel
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uir. Rien d’étonnant si le contrôleur distingue à
première
vue les resquilleurs, ces jeunes gens excités qui prétendent ne pas p
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troisièmes. Mais il faut traverser un couloir de
premières
. Et je m’arrête, fasciné. Un vieux monsieur en noir, au col rond, dur
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xistait pas, ils vont plus loin. Ces passagers de
première
classe, en Suisse, je les nomme les Imperméables. Ils traversent et p
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er raison à cette dame : la Suisse tient l’un des
premiers
rangs (derrière les États-Unis, le Danemark, la Suède et l’Autriche)
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tre que notre aurea mediocritas saute aux yeux du
premier
venu, tandis que les grandeurs éventuelles de la Suisse restent quelq
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t du monde, théologiens ou pédagogues, savants du
premier
rang mais qui restent soucieux d’applications humanitaires ou techniq
43
re l’idéologie qu’adoptera la Révolution, dans sa
première
phase libérale. Au tournant du xixe siècle, c’est par Coppet, châtea
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iellement les solennelles démonstrations d’art du
premier
, le gigantesque méthodique du second. Et quant à l’élégance dans le s
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versité des pays suisses. Il a passé les quatorze
premières
années de sa vie à Stampa, puis l’internat, puis Paris. Mais il revie
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ocaux ou régionaux chaque année plus nombreux, au
premier
rang desquels Zurich, qui monte des opéras nouveaux, et Lucerne, qui
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ia et d’un Eberle… Tout le monde connaît les deux
premiers
. Mais on ignore en général qu’Adolphe Appia, Genevois, est l’auteur d
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, officier en retraite, âgé de 45 ans ». L’un des
premiers
incidents qui l’a frappé, c’est un attroupement autour d’un homme étr
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issus de nos divers cantons. La Nouvelle Héloïse,
premier
roman suisse, Léonard et Gertrude de Pestalozzi, Adolphe, Henri le Ve
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ique) et le fondateur de la première chaire et du
premier
laboratoire de psychophysiologie, à Genève. La théologie et la psy
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dresse un manifeste de l’« Église confessante »,
première
affirmation, fondamentale, de la Résistance européenne. On lui fait u
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t supérieur115, ce qui les met encore une fois au
premier
rang pour l’index universitaire. C’est vrai, mais il ne faut pas oubl
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’est Zwingli qui conduit les protestants lors des
premières
guerres civiles religieuses. Et ce sont les deux villes soumises à so
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ter, en fin de compte. Le malaise suisse Au
premier
rang des peuples qui se disent heureux, selon les sondages d’opinion,
55
» on entend : Voilà qui est excellent, typique du
premier
pays du monde, et bien digne d’être approuvé par tous ses citoyens. M
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ompromis. Le Suisse est un bourgeois qui place au
premier
rang de ses préoccupations son repos et sa sécurité. Tel pourrait êtr
57
e dans le Saint-Empire et par lui, ayant reçu ses
premières
libertés pour assurer la grand-garde du Gothard, elle a seule conserv
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onaux, et plus de 100 000 membres. Elle tient son
premier
congrès à Montreux, en septembre 1947, date que l’on peut considérer
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mesure on peut limiter le second terme au nom du
premier
. Adhérer au Marché commun économique en refusant son « prolongement p
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entre le temps où j’écrivais le Message final du
premier
Congrès de l’Europe à La Haye, et le temps où l’Europe unie sera sans
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dans les vrais intérêts de l’Europe entière ».
Premières
réactions prévisibles : un État-capitale ferait peur aux autres. La S
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uisse ! » On passe au vote : la Suisse sort bonne
première
, étant seconde sur chaque bulletin. Je ne m’attends pas à voir mon de
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posons la chose faite, que devient mon pays ? Ma
première
impression, c’est que la Suisse n’est plus à l’écart de l’Europe et p
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es lignes coupées ici et là selon les vœux de mon
premier
éditeur français. Pour le reste, on se reportera aux ouvrages autoris
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elà des États-nations. Nés de la Révolution et du
Premier
Empire, après un siècle et demi de « services historiques » tels que