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il rêvait d’une coalition. Il y eut Montesquieu,
premier
critique du nationalisme naissant. Il y eut Victor Hugo, prophétisant
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narde à l’idée d’une union continentale. Mais ces
premières
ferveurs devaient bientôt se perdre dans la rumeur polyglotte des cou
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nvoquer pour le mois d’août 1947, à Montreux, son
premier
Congrès. Qu’étions-nous à l’époque, il y a un an et demi ? Cent-cinqu
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souhaitables pour développer l’esprit européen.
Première
section Les conditions matérielles et morales de la vie de l’esprit e
5
de plus près la question, et nous a conduits aux
premières
conclusions que voici. a) Trois ordres d’activité apparaissent néces
6
ites, qui ne sont pas moins contaminées… Si notre
première
tâche est de réveiller chez nos compatriotes européens la conscience
7
l, comme si déjà l’Europe était unie. Fort de ces
premières
réalisations, qui lui assurent une base d’utilité technique, le Centr
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prendre le nom de Club européen, et se donna pour
première
tâche concrète la réalisation d’une Fondation européenne de la cultur
9
4 % des terres du globe, assez pauvre en matières
premières
et moins peuplée que l’Inde ou que la Chine, ait en fait dominé le mo
10
Comparée à celle de 1900, l’Europe de 1950, au
premier
coup d’œil, paraît malade : un tiers de son territoire à l’est, amput
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ut d’abord, s’est substitué au patriotisme local.
Première
tentative de l’État moderne (appuyé par l’école et l’armée) pour crée
12
itesse physique, sa pauvreté relative en matières
premières
, sa population dense mais minoritaire dans le monde, l’Europe soit de
13
réserves créatrices de l’humanité : les cinquante
premières
années du siècle l’ont prouvé. Ne pensez pas qu’elle est perdue, sacr
14
té d’expression et de création reste la condition
première
— non point la seule — du dégagement d’un ordre supérieur ; et que la
15
cience. Un réveil. Telle paraît donc la condition
première
de toute action concrète et raisonnable en faveur de l’union, notre s
16
trouve en effet côte à côte des hommes d’État du
premier
rang, mais rompus aux disciplines de l’esprit ; et des hommes de pens
17
eront des sacrifices raisonnables, les conditions
premières
, les premiers pas d’une renaissance générale de l’Europe. Je voudrais
18
tes des considérations générales qui précèdent.
Premier
thèmeTradition et Innovation dans les arts en Europe Je partirai d
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ais. Toute une série de catastrophes dans les six
premiers
mois de 1970 : avalanches dans les Alpes, tremblements de terre au Pé
20
e à La Haye le premier Congrès de l’Europe. Seize
Premiers
ministres, deux-cents ministres et parlementaires, huit-cents délégué
21
al parisien du soir publiait l’automne dernier en
première
page la photo « exclusive » du synchrocyclotron « soviétique ». Cet a
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fait vendre. Montrer que l’Europe — la France au
premier
rang — a fait deux fois mieux que la Russie, ce serait rassurer le le
23
s plus petits pays d’Europe qui occupent les cinq
premiers
rangs, soit dans l’ordre la Suisse, le Danemark, l’Autriche, les Pays
24
ement. Et si je m’endors, c’est pour toujours.
Premières
conclusions C’est la nature de nos rêves constants qui détermine n
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Je voudrais résumer, ramasser en deux phrases ce
premier
point de mon exposé : — notre technique occidentale est née du rêve o
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issée à son fils aviateur en 1915.) Mais de cette
Première
Guerre mondiale sont issus très rapidement le bulldozer et l’avion de
27
ième Guerre mondiale, mais au contraire, c’est sa
première
application (grâce à l’intervention d’Einstein puis aux travaux de Fe
28
roduit les Spoutniks. Je crains pour elle que ces
premiers
succès ne l’aveuglent et que sa politique éducative ne soit à courte
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cinés dans une tradition régionale mais aussi des
premiers
qui aient pris conscience de leur commune appartenance au grand ensem
30
èvement. 1. Le festival est à l’origine (xixe et
premier
tiers du xxe siècle), une forme de vie et d’activité artistique tout
31
ations très générales et très simples, que voici.
Première
constatation. — La diffusion mondiale des techniques occidentales de
32
s trouvères, trouver signifiait inventer… Une des
premières
conditions du dialogue, tel que je l’espère et que je l’appelle, ce s
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les apports qu’elle peut y faire. Résumant cette
première
partie de notre exposé, sur la nécessité et les motifs du Dialogue, j
34
lle regorge de richesses potentielles en matières
premières
et en espace. Enfin l’Europe, ancêtre culturel des trois autres, n’a
35
venir une région pour remplir certaines tâches de
première
importance, telles que l’enseignement secondaire et surtout universit
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l’autre, se mettant l’un l’autre en question. Mon
premier
livre paru à Paris s’ouvrait par un chapitre sur « l’engagement du cl