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e, plastique ou picturale — comme un amour de son
premier
aveu. D. de R. 1. Voir en particulier le bel ouvrage du P. M. C. d’
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es les plus profondes, c’est un fait qu’établit à
première
vue le succès prodigieux du roman. Il est d’autres raisons, plus secr
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nence historique non point du mythe sous sa forme
première
, mais de l’exigence mythique à laquelle répondait le Roman. Élargissa
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chefleur, prend l’orphelin à sa cour et l’éduque.
Première
prouesse ou performance : la victoire de Tristan sur le Morholt. Ce g
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a reine déclare qu’elle rejoindra le chevalier au
premier
signal de sa part, et sans que rien puisse la retenir, « ni tour, ni
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se-t-il pas de ce droit ? Mise en éveil par cette
première
question, notre méfiance critique ne tarde pas à découvrir d’autres é
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ocher nos amants, bien au contraire. Lors de leur
première
rencontre, ils n’ont que des rapports de politesse conventionnelle. E
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de roman du tout. 9. Rappelons ici ces étapes :
Premier
séjour de Tristan en Irlande. Ils se séparent sans s’aimer. — Second
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énèbres et du péché qui nous enserre. Sa création
première
dans l’ordre spirituel, puis animique, a été achevée dans l’ordre mat
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que des Cantiques sont écrits pour les nonnes des
premiers
couvents de femmes, de l’abbaye de Fontevrault si proche du premier t
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e femmes, de l’abbaye de Fontevrault si proche du
premier
troubadour — c’est le comte Guillaume de Poitiers — jusqu’au Paraclet
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oit servir la « femme dévote » pendant les quatre
premiers
mois, comme un domestique, dormir dans la même chambre qu’elle, puis
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sont cinq portes : celui qui peut ouvrir les deux
premières
passe aisément les trois autres, mais il lui est difficile d’en sorti
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ramené par une sorte de spirale au-dessus de mes
premières
constatations : l’amour courtois est né au xiie siècle, en pleine ré
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e troisième s’oppose par bien des points aux deux
premiers
, mais leur confrontation jette une lumière très vive sur la nature co
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. (Noter que Désir correspond à visus — le fameux
premier
regard qui enflamme — et Servir à tactus.) Le thème des Cinq lignes d
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commun aux orphiques, aux manichéens, et même aux
premiers
chrétiens ; la pierre sacrée du Graal joue un rôle dans les religions
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velle commence ici (Appendice 9). Normalement, ce
premier
et décisif appel devrait introduire Tristan dans la voie des macérati
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érer ce rapprochement entre un génie religieux du
premier
ordre et un poème où l’élément mystique revêt les formes les plus rud
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ècle, la conscience moderne a cru voir une donnée
première
. Elle a cru pouvoir « expliquer » le plus élevé par le plus bas, la m
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, au courant le plus orthodoxe. J’emprunterai mon
premier
exemple à l’ouvrage de Rudolf Otto intitulé Mystique occidentale-orie
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lques réserves : l’amour courtois, dans sa pureté
première
, aime pour souffrir, pour « pâtir »…] d) Ce n’est pas dans les pauvr
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du spirituel — et celui-ci serait alors la cause
première
— ou au contraire d’une sublimation de phénomènes physiologiques, les
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ents s’annulent. Nous ne savons rien des origines
premières
. Ce que nous avons pu dégager, c’est uniquement le jeu des deux facte
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te dialectique permanente pour en faire la donnée
première
. 7.Libération finale des mystiques Cette décision tout arbitrai
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re choisis presque au hasard.) Voici le Sonnet du
premier
anniversaire de l’amour de Pétrarque pour Laure : Je bénis le lieu,
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mes : c’est une suite de quatrains dont les trois
premiers
vers exaltent la femme selon le mode courtois, tandis que le quatrièm
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t d’être analysé. Voici comme Alidor se plaint au
premier
acte : Ce n’est qu’en m’aimant trop qu’elle me fait mourir ; Un mome
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ormule même de notre mythe. Mais Racine, dans ses
premières
pièces, raccourcit la portée du mythe à la mesure d’une psychologie e
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e besoin ; d’où son fameux traité De l’Amour. Aux
premières
lignes de la préface vous le sentez en pleine polémique : « Quoiqu’il
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mait, Don Juan était aimé ; mais celui qui n’a du
premier
que la nostalgie, et du second que l’inconstance, se voit amené à déf
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l’essence même du mythe. De même que le péché du
premier
homme, et de chaque homme, introduit dans le monde le temps ; de même
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e roi Marc est devenu le Cocu ; Tristan, le jeune
premier
, ou gigolo ; Iseut, l’épouse insatisfaite, oisive et lectrice de roma
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tionnels et rhétoriques que le film américain des
premières
années de l’entre-deux-guerres. C’était l’époque du happy end : tout
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contre un père irrité ? » 145. La confession du
premier
acte à la nourrice ; celle du deuxième à Hippolyte — « Hé bien ! conn
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stinent à conserver (la décoration de la tente au
premier
acte, le lierre peint sur les murailles du burg au deuxième !). Il fa
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t la guerre. Or on observe qu’une nation dans son
premier
essor passionnel recule rarement devant une guerre même sans espoir.
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oup les plus violentes.) Ceci vaut pour les trois
premiers
quarts du siècle et particulièrement pour la période qui va de 1848 à
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ganiser sans un constant recours à la passion des
premiers
révolutionnaires : or c’était cette passion précisément que l’on ente
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base raciste et militaire, devait se donner pour
première
tâche de surmonter cette crise de mœurs. On commença par opposer à l’
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e alors d’affirmer le mariage qu’au-delà des deux
premières
critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant
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ésie qui en résulta avec l’orthodoxie chrétienne.
Première
correction d’importance. Ensuite, il est urgent de rappeler que le f
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re : il y fut autorisé et cessa de sentir pour sa
première
amie la tendresse qu’il lui avait portée d’abord. Après un mois, il r
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grand nombre d’universités. Sans revenir sur ces
premières
« réfutations », je mentionnerai quelques récents récidivistes d’une
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et Jean Delay consacre à cela vingt-cinq pages du
premier
tome de La Jeunesse d’André Gide. Mme Lot-Borodine, aussitôt, avertit
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i amorcer une prudente retraite par rapport à ses
premiers
textes sur le catharisme. Il écrit en 1963 : « Nous ne prétendrons pa
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ns l’admettre il fût plus proche du second que du
premier
par son sens du sacré, des symboles et des coïncidences signifiantes
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taines mystiques) ; processus bien daté des trois
premières
décennies du xii e siècle ; bien localisé dans le Poitou ; et au cour
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teau. Avec cela, et avant tout, il est poète. Ses
premiers
« vers » (ou cansos) « chantent ses aventures galantes d’une manière
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à le plus beau ; en 1112, Ermengarde de Bretagne,
première
femme de Guillaume IX, puis en 1115 Philippa de Toulouse, sa seconde
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cet exode général des nobles dames, y compris sa
première
et sa deuxième femmes, ainsi que sa propre fille, sans s’en émouvoir
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remportait dans son voisinage immédiat (p. 207).
Première
réaction de Guillaume au défi que lui portent ces « succès éclatants
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ème comte du Poitou, neuvième duc d’Aquitaine, et
premier
troubadour d’Europe. Guillaume commence par imiter, dans une intentio
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Orléans, Arras, Liège, Cologne, Reims, Toulouse :
premières
années du xie siècle. En 1028, Guillaume V, inquiet du progrès de l’
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éloïse sont presque exactement contemporaines des
premières
chansons courtoises de Guillaume IX (environ 1110) ; elles sont toute
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relations, je ne faisais pas grand-chose dans ma
première
version, et me les suis interdites dans la deuxième. Seules me parais
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niques suite à une simple piqûre de moustique. Ce
premier
contact, c’est, dans la légende, la première rencontre en Irlande, la
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mariage. Je l’avais dit assez clairement, dès ma
première
version. Je n’ai pas varié depuis, mais un peu avancé sur les voies q
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qué sur ce point dans le chapitre conclusif de ma
première
version, où l’on peut lire : « Je l’ai dit et j’y insiste encore : co
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(4e volume de la trad. franç., p. 108 n.). 252.
Première
édition chez Albin Michel, 1961. Réédition en livre de poche, intitul