1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 Est-il besoin de souligner l’importance de telles prises de contact entre artiste et public ? b. « Conférence Meili », Feuil
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 des idées qui m’aideront. Une fois écrites elles prennent un caractère de certitude qu’elles n’avaient pas encore en moi. C’est
3 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
3 les plus modernes, et sont bien situés pour n’en prendre que le meilleur ; mais l’émulation, l’atmosphère de combat nécessaire
4 ler une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne prend pas le sujet par l’intérieur, mais il taille ce visage dans une pâte
5 mièvres, sous l’œil méfiant des fascistes qui le prennent pour un agitateur russe, à cause de sa chevelure, sans doute ! On ne
6 e singuliers chemins d’accès. Ce qui d’abord vous prend et vous retient dans un tableau de Bouvier, c’est toujours une sorte
7 tit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contemporains. Un jour les jeunes le
4 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
8 faits-divers, rien de moins divers. Mais je suis pris dans l’absurde réseau des lignes, et cette mécanique me restitue chaq
9 rdonna-t-il. La surprise vainquit ma timidité, je pris les dés et les jetai sans hésiter. Il compta de nouveau, puis avec un
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
10 passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
11 que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me prend d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
12 enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
13 d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
14 gentils, messieurs ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
15 es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
16 t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
17 . Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
6 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
18 i-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre  » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’il
19 n il court se voir : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu qu’il
20 ’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prendre son image pour celle de n’importe quel passant, il se sent comme sépa
7 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
21 les hallucinations (à l’état pathologique), pour prendre des états concrets. »