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croire nos yeux. I. L’homme qui a réussi Je
prends
Henry Ford comme un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce q
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t de ma critique pour faciliter l’accusation : je
prends
pour la juger ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie d
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ur montre le chemin qu’ils seront bien obligés de
prendre
tôt ou tard. Il est préférable qu’ils s’y engagent dès aujourd’hui ré
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énéfice de la production à celui du consommateur.
Prenons
cette petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que,
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ne une apparence de liberté, c’est pour mieux les
prendre
dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs est prévu. Il est déter
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philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en
prend
la place. Les facultés de l’âme, inutilisées, s’atrophient. Pourvu, d
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comme on dit, sans doute par ironie, « la vie les
prend
». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forc
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la liberté de l’esprit et les lois de la matière.
Pris
entre une anarchie et une fatalité également funestes, également déme
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d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été
pris
de vitesse par nos inventions matérielles et déjà nous sentons leurs
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de notre raison. Les faits mystiques — qu’on les
prenne
en l’état brut où notre pensée le plus souvent les a laissés — sont a
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gards et qui cette fois ne montre pas l’homme aux
prises
avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sauvage. Comme
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dont le tragique est décuplé par la valeur qu’il
prend
dans l’esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller
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u travers des aventures des deux explorateurs aux
prises
avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages Moïs,
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gissent par désespoir, parce que l’action, à tout
prendre
, est une défense contre la mort — la mort partout présente « comme l’
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icg, philosophe officiel des lumières. De quelles
prises
, en effet, dispose cet idéalisme ? se demande M. G. Marcel. L’orguei
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t admirative. Le titre de l’exposition, si l’on y
prend
bien garde, éludait dans une certaine mesure la question délicate de
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religieuses. Mais le mot conviction ne doit être
pris
ici qu’au sens le plus conventionnel. Car à une tante anglaise qui lu
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r cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de
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froid. La glace est proche, la solitude énorme, mais voyez avec quell
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et de la jeunesse de notre héros ; mais ce récit
prend
fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. E
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à lui-même, et il éclata en sanglots. Soudain, il
prit
une décision. Il quitterait l’Université pour se plonger dans la vie
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n écoutant la mystérieuse musique funèbre, Eiichi
prit
une résolution. Désormais, rompant tout lien avec le passé, comme on
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ec fanatisme la non-résistance au mal. Bientôt il
prend
figure de saint parmi le peuple qui le respecte, l’exploite et subit
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acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de
prendre
courage et de lutter bravement à l’avenir, et pour cela il accepterai
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certaine. Au cours d’un livre où il se peint, aux
prises
avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses ye
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de prétexte pour n’y point réfléchir. Mais à tout
prendre
, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté naturelle
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Père jésuite qui tenta de soutenir la controverse
prit
une leçon de distinguo magistrale et cruellement ironique. Je ne tien
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vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martinet a
pris
pour épigraphe la citation suivante, empruntée à M. Thibaudet justeme
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ations souvent indignées de nos docteurs, un fait
prit
corps, irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, « protestant »
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ires « hygiènes de l’esprit » dont les ravages ne
prendront
fin qu’au jour où nous aurons compris que la santé est dans l’humilit
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piétistes du jeune Goethe et la part active qu’il
prit
aux réunions de « belles âmes » suscitées par l’apostolat du comte de
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un drame qui intéresse chacun de nous. L’homme se
prend
d’un intérêt passionné pour la vie du monde. Et ce fait est nouveau d
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endre position, comme si ce n’était pas là, déjà,
prendre
une position, mais à coup sûr, la pire ! Nous nous sommes laissés end
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urs, qu’un siècle ait un destin, c’est que l’on a
pris
l’habitude d’attribuer une sorte de valeur indépendante à des êtres c
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nt, à nos yeux, un destin, il faut que nous ayons
pris
l’habitude de les considérer comme autant de réalités autonomes, poss
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iques surtout que ceux des fascistes et racistes.
Prenez
le dernier article de Trotski contre Hitler. C’est d’une logique parf
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ens, se déclarer une épidémie de suicides, qui ne
prit
pas toujours la forme romantique du coup de revolver, qui prit même b
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ours la forme romantique du coup de revolver, qui
prit
même beaucoup plus souvent la forme d’un enrôlement dans quelque trou
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e choix, la décision que chacun d’entre nous peut
prendre
. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte pe
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ir qui le possède, mais c’est une consolation. Je
prends
ce mot dans son sens le plus fort, tel que le donne l’étymologie. Con
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endroit des meilleurs esprits. À qui faut-il s’en
prendre
? Aux critiques d’abord, et, en particulier, à cette espèce nouvelle
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tat des choses. Public et philosophes ont si bien
pris
l’habitude de s’ignorer, qu’on est en droit de se demander si leur re
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rmer l’essentiel de son livre. Le lecteur se sent
pris
de vertige à découvrir la profondeur et la gravité des confusions mor
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e perversions : un certain altruisme d’abord, qui
prend
la place de l’acte de miséricorde ; une pitié veule et platonique qui
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le vient de ce que les chrétiens s’y sont laissés
prendre
. C’est tout le procès de la morale laïque, ou kantienne, qu’amorce ic
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n champion de l’esprit, on ferait bien d’aller le
prendre
parmi ceux-là pour qui l’esprit n’a pas à se défendre, mais bien à té
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gnent de leur patrie, cette image grandit en eux,
prend
forme et puissance, et c’est en elle qu’ils communient, c’est elle se
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ecrète angoisse de ne pouvoir parvenir lui-même à
prendre
le repas sacré plus au sérieux que le menu de sa pension ? « Même pou
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i toutes les criailleries de Nietzsche, certaines
prennent
un accent prophétique : « Des hommes de commandement commanderont aus
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historique. Mais comme beaucoup de documents qui
prennent
par la suite une valeur historique, elles auront passé inaperçues en
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. Certains conflits permanents de l’histoire ont
pris
de nos jours un caractère de violence sans précédent. À travers les c
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ptiser ? Il faut un mot nouveau. Ou plutôt, on va
prendre
un mot déjà connu, mais auquel on donnera un sens nouveau. Pour désig
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tique par excellence allait consister désormais à
prendre
des mesures conservatoires de l’Humain, quelqu’un demanda : — « Pourq
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ute pensée créatrice est du « wishful thinking »,
prend
nos désirs pour des réalités, jusqu’à ce que ces désirs créent ces ré
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ne rénovation de l’aventure d’être homme, si elle
prend
naissance dans notre cœur. Écoutons maintenant le cri sublime. D