1
oit d’applaudir ou de siffler selon ses goûts, de
prendre
à la radio le poste qu’on préfère, et de tourner le bouton si l’on s’
2
tier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a
pris
sur les autres toute l’avance que permet un plus grand passé. Si vous
3
’Inde en particulier. Personnellement, je tiens à
prendre
ici une position extrêmement claire. Il me paraît capital d’établir u
4
areil procès sur pièces. L’Œuvre du xxe siècle a
pris
les devants, pour la défense et pour l’illustration de l’Occident. À
5
us a jetés dans un complexe nouveau de paradoxes.
Prenons
l’exemple de l’artiste pénétrant les structures de l’Inconscient. Qu’
6
e monde de telle manière que sa vie personnelle y
prenne
un sens. L’étrange exception Ainsi donc, comparée et contrastée
7
bles sans cette notion originelle de la personne.
Prenons
d’abord le phénomène de la révolution, si typiquement européen. Remar
8
’Ordre du Monde et l’obéissance aux lois sacrées.
Prenons
maintenant le phénomène de la passion dans les rapports individuels.
9
j’ai pu observer qu’ils tendent de plus en plus à
prendre
à son sens littéral cette maxime de la démocratie qui dit qu’un homme
10
it d’exister comme une personne consciente, et de
prendre
distance par rapport à ce que l’on se voit être. Dans l’humour, c’est
11
ocialiste s’est borné à les rendre obligatoires.)
Prenons
un exemple précis. Dès qu’il s’agit de créer un institut de recherche
12
par obéissance aux désirs de sa mère. Il ne peut
prendre
son parti de la commune condition humaine. Une incurable mélancolie l
13
ous avons dénaturé le christianisme, nous l’avons
pris
à bon marché, au lieu de nous en reconnaître indignes et d’avouer que
14
la doctrine édulcorée que la foule, aujourd’hui,
prend
pour du christianisme. Hamlet connaît maintenant sa mission et son ac
15
t fait pour que Régine ne souffre pas, il a voulu
prendre
sur lui tout le drame, et il y a réussi, puisqu’il peut écrire, non s
16
comme le drame pur d’une vocation chrétienne. Ici
prend
fin, ici « échoue sur l’existence » le parallèle que je viens d’esqui
17
mon propre développement ; c’est en elle que j’ai
pris
conscience de mon idée, de ma tâche. » Dans un autre passage du même
18
rtuites de ma vie et qui, mon imagination aidant,
prenaient
d’immenses proportions, me mettaient dans une disposition précise ; j
19
l’instruction publique et la grande presse. Mais
prenez
, de nos jours, une petite invention comme celle de la télévision ; en
20
que le Congrès pour la Liberté de la Culture ait
pris
l’initiative de convoquer l’assemblée d’aujourd’hui. Son but est clai
21
milles intellectuelles qui les composent. Mis aux
prises
avec un problème, l’esprit latin exige quelques définitions, l’esprit
22
tout angoisse de perdre son identité. Elle a donc
pris
les caractères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour ceux
23
ns internationales existantes (telles que l’OTAN)
prennent
aujourd’hui les décisions principales, et le peuple n’a sur elles auc
24
ition de la table ronde la villa Aldobrandini, et
prendrait
toutes les dispositions matérielles pour favoriser la rencontre. Voic
25
eu l’ouverture publique de la table ronde. Elle a
pris
fin officiellement le vendredi 16 octobre par une réunion solennelle
26
ant de négations et de ruptures, tant de refus de
prendre
la suite de quoi que ce soit, de ressembler à qui que ce soit, finiss
27
autres temps. D’où l’aspect forcément étrange que
prennent
les musiques d’aujourd’hui. De là peut-être aussi chez nos compositeu
28
lèveront au premier rang dans cette nation pour y
prendre
une revanche éclatante, pour la punir en la forçant à d’autres conquê
29
valeur religieuse et sacrée, je lui suggère d’en
prendre
pour mesure sa propre réaction à propos de ces pages. Parler de la pa
30
dal, qui est le monde des « fidélités ». Tristan,
pris
de passion, viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; I
31
jusqu’à la mort divinisante, mais un seul être a
pris
la place de tous, et du monde, et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle
32
e la métempsycose. « Notre engagement n’était pas
pris
pour cette vie », dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la to
33
sme passionnel se répand dans le corps social, il
prend
le nom de Révolution. L’idée et la réalité de ce phénomène, je l’ai d
34
sté à l’extension du communisme dans l’Asie. Mais
prenons
l’Inde : les premiers touchés par l’idéologie marxiste ont été les in
35
nciennement christianisées de la côte du Malabar.
Prenons
la Chine : le père de sa révolution fut le converti Sun-Yat-Sen, prot
36
mmes. Elle instituait un nouvel ordre qui bientôt
prendrait
la relève de l’Empire défaillant. Mais les premiers chrétiens sont re
37
ard des pouvoirs établis. On ne les voit pas s’en
prendre
au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage, par exemple11,
38
ès qu’on les met au compte de la nation où l’on a
pris
la peine de naître. Ce que nul n’oserait dire de son moi, il a le dev
39
: c’est que l’Asie tout entière est menacée de «
prendre
» notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore
40
ant pas en Orient, la maladie nationaliste peut y
prendre
demain une virulence inouïe. Tout cela va se retourner contre notre O
41
urs absent) et les fonctionnaires de l’Empire ont
pris
place à la balustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et les Pères
42
tribu, à leurs lois et coutumes sacrées, que l’on
prend
pour l’Ordre et le Bien. L’eppur de Galilée me paraît plus « chrétien
43
la science et la raison ont une fois pour toutes
pris
la place. Ce changement représente à ses yeux un indiscutable progrès
44
os revêt certains des attributs de Dieu. Le divin
prend
alors les noms les plus bizarres : il est tantôt la forme archétypiqu
45
terme d’un voyage dont l’impulsion première avait
pris
pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la matière ! Ma
46
e contexte ardu que l’on vient d’explorer, le mot
prend
un sens insolite : puisse-t-il s’en trouver purifié de ses associatio
47
ne peut être qualifiée d’hérétique que si elle a
pris
son point de départ dans le complexe orthodoxe, et s’est développée c
48
t alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas
pris
l’habitude, depuis une cinquantaine d’années, d’exagérer sans mesure
49
re esprit rationnel croit découvrir dans ce qu’il
prend
par erreur pour « technique » chez les peuples anciens. L’histoire de
50
vient à savoir comment et pourquoi la technique a
pris
un brusque essor à tel moment donné de l’Aventure occidentale. Il ser
51
le chroniqueurs, épouvantés enfin par la Bombe H,
prennent
du « progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assisté, depuis
52
utumières. Mais la morale individuelle reste sans
prises
sur un phénomène qui évolue au niveau des mythes collectifs : le prof
53
r jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident
prenait
une conscience plus exacte du sort des grandes masses asiatiques, à l
54
entaux, pour la première fois dans l’Histoire, de
prendre
une vue d’ensemble de leur propre Aventure : sentiment de l’histoire,
55
oitement. L’ascèse de demain pourra difficilement
prendre
la forme d’un retour à la nature — au métier à tisser de Gandhi, par
56
it une machine à monter les escaliers, au lieu de
prendre
l’ascenseur. s. « L’aventure technique », Preuves, Paris, n° 56, oct
57
stèmes totalitaires. Il n’y a donc pas, en eux, à
prendre
et à laisser. (Je prends le Plan, je laisse les camps ; je prends K.
58
y a donc pas, en eux, à prendre et à laisser. (Je
prends
le Plan, je laisse les camps ; je prends K. et son groupe, je laisse
59
ser. (Je prends le Plan, je laisse les camps ; je
prends
K. et son groupe, je laisse Staline ; je prends les idéaux, je laisse
60
e prends K. et son groupe, je laisse Staline ; je
prends
les idéaux, je laisse les faits.) Ce que prétendent laisser nos libér
61
Certes, son refus tacite de « déstaliniser » peut
prendre
aux yeux de certains un air d’indépendance : ne serait-ce pas le seul
62
e dislocation de cet « univers communiste ». Pour
prendre
un exemple précis : on peut imaginer que les PC étrangers, faute d’un
63
nt Lewis Carroll, dont l’humour consistait à tout
prendre
à la lettre. A et B, tous deux hommes politiques, se rencontrent au c
64
Parti, la direction collégiale grandit pas à pas.
Prenez
notre Comité central et notre Commission de contrôle. Ils forment ens
65
gérer certaines garanties de bonne gestion. A. Me
prenez
-vous pour un sous-développé ? B. Je vous prends pour quelqu’un qui a
66
e prenez-vous pour un sous-développé ? B. Je vous
prends
pour quelqu’un qui a besoin d’un barrage, mais qui n’en a pas les moy
67
ient de se tenir à Genève sur l’esclavage. Elle a
pris
connaissance du fait divers suivant : 500 000 nègres arrachés à l’Afr
68
edemande : « Dans quel département ? », etc. Cela
prend
du temps, et cela se répète depuis neuf ans que je me suis arrêté dan
69
ce pays. » Voici sur le problème des tournants à
prendre
au bon moment : « Il n’y a pas longtemps que l’Immaculée Conception e
70
ds, disent-ils, ils sont capables de nous laisser
prendre
par simple peur de s’affronter. Il faudra réfléchir, pendant les sema
71
remière question par un oui presque sans réserve.
Prenons
les pays neutres de l’Europe ; adhérer à une fédération qui serait ne
72
disparaîtrait d’un coup sans discussion possible.
Prenons
les pays satellites (qui n’aiment pas qu’on les nomme ainsi, et c’est
73
leurs prétextes à stopper brutalement ce progrès.
Prenons
les neutralistes de bonne volonté, ébranlés dans leurs préférences (i
74
rtu sans changer trop visiblement de vocabulaire.
Prenons
les intellectuels antiaméricains de Paris, d’Italie et parfois d’Angl
75
e travail forcé leur paraîtrait enfin équilibrée.
Prenons
les grandes masses populaires : on n’ose dire que l’OTAN les passionn
76
nt les dernières, aurait de quoi les émouvoir. Et
prenons
enfin les jeunes gens : l’idée de servir une Europe capable d’assurer
77
européenne. Mais il faut craindre que des partis
pris
d’ordre sentimental plus qu’idéologique ne tranchent pratiquement la
78
en dit à propos de Guy Mollet. On dirait qu’il me
prend
pour lui, ou lui pour moi. D’une autre confusion je m’avoue responsab
79
tre temps. » De plus fins que moi s’y sont laissé
prendre
, il est vrai. Mais mes deux censeurs se rejoignent dans une inquiétan
80
iquer que si l’idée d’un Code vraiment « gênant »
prend
corps. C’est à quoi ce livre doit servir, même s’il irrite d’excellen
81
a voulu faire l’Europe, et Napoléon avant lui. Où
prend
-on cela ? Ces dictateurs rêvaient sans doute d’annexer l’Europe à leu
82
nt, il fallait en passer par là pour préparer les
prises
de conscience nécessaires. Rien ne serait plus injuste que de dire au
83
France, une fois de plus dans l’histoire, est aux
prises
avec un problème intéressant l’humanité entière, et qu’elle ne peut r
84
retour. Ou bien tous les hommes sont égaux, alors
prenez
n’importe qui, ou bien certains semblent meilleurs, alors vous élisez
85
r trouver que notre café fout le camp, et ne sont
pris
au sérieux qu’à ce prix. C’est le pont aux ânes de l’avant-garde qui
86
avec ce qui est actif dans la réalité française.
Prenez
le théâtre « expérimental », comme vous dites. L’avant-garde du pessi
87
ui a le sens de la grandeur réelle, parce qu’elle
prend
une mesure assez sobre mais assez fière aussi de l’homme de notre tem
88
més pour la plupart de redoutables préjugés. J’ai
pris
le temps d’aller voir, de temps à autre, les progrès du dépeçage de c
89
checs, d’actes et d’inventions, de discours et de
prises
de conscience, de décisions et d’accidents, mais leur valeur de « fai
90
e, c’est sa personne, et le drame qui les met aux
prises
. Mais si le siècle qui vient retire à l’homme son droit d’identité na
91
progrès pour tout homme d’où qu’il vienne qui les
prend
pour guides ou repères ? Je fonderais pour ma part une réponse positi
92
érieuse à cette fonction. Une civilisation qui se
prendrait
naïvement pour universelle — comme elles le firent toutes jusqu’ici —
93
tiples triomphe partout ailleurs qu’en France. On
prend
alors l’analogie américaine : Washington n’est en somme qu’un complex
94
ntière et de son demi‑milliard d’habitants, qu’on
prenne
la Suisse, tout équipée pour cette fonction désignée par sa neutralit
95
ompas, et de poètes autant que d’ingénieurs. J’ai
pris
l’exemple du pays que j’ai sous les yeux, mais je tiens à sa paix : q
96
s dans une fédération étant bien moins des partis
pris
universels que des parties constituantes, il en résulte pour chacun l
97
aut, provisoirement, en attendant le jour où l’on
prendra
le pouvoir. Au contraire, dans une fédération, un parti de doctrine g
98
par le problème de la stabilité de l’exécutif. —
Prenez
le Conseil fédéral suisse, lui dis-je, c’est le modèle même de la sta
99
tière par une infime minorité, pourvu qu’elle ait
pris
soin de se nommer le « vrai peuple ». Ainsi Khrouchtchev peut déclare
100
réconise une minorité éclairée. Si cette minorité
prenait
le pouvoir, quelle serait alors la différence formelle entre les deux
101
ongue diatribe contre la monarchie nouvelle, s’en
prenne
d’abord à la croyance en Dieu ? « Il est normal, écrit-il, qu’un cert
102
Amérique, la découvre dans une petite ville où il
prend
ses vacances. Coup de foudre. Intrigue démente pour posséder l’enfant
103
idées par la version moderne de Bédier, nous font
prendre
trop facilement pour la touchante histoire d’un amour presque chaste
104
: il ne s’agit que d’un somnifère que H. H. fait
prendre
par ruse à Lolita, et qui se révèle d’ailleurs trop faible, le médeci
105
a dialectique de la pure passion tristanienne qui
prend
son essor : thèmes du regard, de la tempête, et de l’épée de chasteté
106
personne qui a provoqué la passion, et qu’on peut
prendre
dans ses bras, alors que ce qu’on aime réellement c’est la personne p
107
Ainsi le Jardin clos de la présence mystique eût
pris
la place de l’Île de la passion mortelle. Et le Voyage au Paradis de
108
mort, et c’est pourquoi je vous supplie de ne pas
prendre
à mon égard cette mesure extrême… J’insiste, la main sur le cœur, que
109
ent différente de celle qui dicte normalement les
prises
de position et gestes politiques, mais n’ayant encore lu, lorsqu’écla
110
dont la seule perspective vous fait trembler. Où
prenez
-vous qu’elle soit le souci majeur, la manie caractéristique de ceux q
111
rpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut
prendre
mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable. Il est
112
problèmes dans nos catégories psychologiques. Il
prend
tout par des biais qui nous sont peu familiers. Et puis enfin, voilà
113
ut comme pur lyrique sans faille et sans clichés,
prend
ses distances : Rilke, écrit-il, a toujours refusé l’idée fondamental
114
la Flèche et l’Homme Kassner avait sans doute
pris
connaissance du zen par le précieux petit livre d’Herrigel sur L’Art
115
d’un objet ou d’un paradoxe à un autre, et qu’on
prenne
congé sans étreintes, excuses, retours et mains palpées… Mais un céré
116
seulement quelque chose qu’on avoue quand on est
pris
et démasqué. Ils nous jugeaient donc à leur aune. Ils avaient démasqu
117
eut l’être qu’une fois. Au contraire, le Mari qui
prendra
la parole dans la seconde partie des Étapes choisit d’aimer une seule
118
été rendu fini que dans sa réflexion, il n’a pas
pris
de vitesse l’inclination amoureuse, mais est resté en cours de route,
119
que de la spontanéité passionnée, l’autre ne veut
prendre
à témoin que le seul Tristan de Wagner, comme expression exemplaire d
120
héros tragique qui, pareil à un formidable Titan,
prend
sur ses épaules le fardeau du monde dionysien et nous en délivre. … E
121
inquiétude de la découverte et de la divination a
pris
pour nous autant de charme et nous est devenue tout aussi indispensab
122
te de conquêtes faciles. (Mais je ne sais où l’on
prend
que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Catalogue ?) Ent
123
r les terres des premiers sédentaires, pillaient,
prenaient
les femmes, leur révélaient le plaisir dans l’acuité de l’épouvante,
124
ce et les hait. Bientôt aimanté par le sexe, il y
prend
une nouvelle énergie, ou des raisons nouvelles de se renier. C’est al
125
arée) entre au moins deux tendances antagonistes.
Prenons
ici l’exemple élémentaire et primordial, celui de la vie d’une cellul
126
zis. J’ai vu qu’ils changeaient physiquement. Ils
prenaient
ce type dur, ce regard “objectif”, ce teint pâle, cette lourdeur dans
127
l : car sans prochain, l’amour ne sait plus où se
prendre
. Tout amour véritable est relation réciproque. Cette relation s’établ
128
mes de leurs vertus marxistes, ces jeunes avaient
pris
l’habitude d’aller à Berlin-Ouest en trop grand nombre, « acculant à
129
e ces hardis fugitifs retournaient à l’Est, ayant
pris
conscience d’« une profonde solidarité avec le régime qu’ils avaient
130
re Guerre. « Les Allemands, ajoute Salomon, n’ont
pris
des Prussiens que les défauts… L’Allemagne sans l’Est n’est pas l’All
131
’Espagne, ou la Suisse. Mais nous sommes tous aux
prises
avec la politique de nos États, de leurs pouvoirs. Dans le même numér
132
n district fédéral pour l’Europe (août 1964)bc
Prenons
les grandes dimensions de notre planète en mutation. C’est l’Europe q
133
la Suisse dépend de l’Europe, et que la forme que
prendra
l’inévitable union européenne rendra possible ou non l’avenir de ce p
134
scussion généralisée sur les formes que va devoir
prendre
l’union politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref his
135
es premières rencontres internationales de Genève
prennent
pour thème « l’esprit européen ». Mais tout cela, c’est la suisse idé
136
on tient pour réaliste, en politique, les partis
pris
de la majorité et ses routines, le projet d’union de l’Europe passait
137
ble, puisqu’elle devenait réalité, mais elle nous
prenait
par surprise, et chaque démarche de nos gouvernants pour rejoindre l’
138
tif. Notre demande d’association au Marché commun
prit
pour certains une allure de Canossa sans agenouillement, donc sans pa
139
’Évian). Il n’est donc pas question que la Suisse
prenne
la moindre initiative visant à l’union européenne au plan politique.
140
ge. Et en son nom, nous nous devons dorénavant de
prendre
des initiatives. Aux deux solutions en présence à l’échelle du contin
141
ule, il reste à espérer que l’éloquence des faits
prenne
le relais de ce mutisme irrémédiable. Élément de prospective fédér
142
itiative, qui mettrait fin à toute nécessité d’en
prendre
d’autres plus risquées, sur le plan international. En devenant d’une
143
ré à l’Office of War Information, où je venais de
prendre
un poste. J’écrivais deux longs textes par jour : « La voix de l’Amér
144
une espèce d’échappatoire : Marcel Duchamp serait
pris
pour arbitre. Rendez-vous fut fixé dans un petit bar français pour le
145
cel, charmant et poli jusqu’à l’invisibilité, n’a
pris
qu’un doigt de vermouth. — Les masses sont inéducables, dit-il après
146
ient donc évidemment aux mythes. Je le prévoyais.
Prenez
la notion de cause : la cause et l’effet distingués et opposés. C’est
147
que c’est son plaisir et qu’il faut s’occuper. On
prendrait
chez lui sans payer un ou deux pains par jour, on ne peut pas en mang
148
en : c’est la famille… N’est-ce pas ? Les enfants
prennent
à table ou à la cuisine ce dont ils ont besoin. Il n’y a pas d’achat
149
de repères. Pères et repères… Je n’arrive plus à
prendre
de responsabilités. Il me semble que je devrais d’abord aller demande
150
appe encore à nos définitions scientifiques. J’ai
pris
à dessein le mot mince qui est un mot humain, affectif, et non pas un
151
acun s’efforçait de montrer que l’événement ne le
prenait
pas au dépourvu. — Rien de neuf en somme, disait le docteur, du ton q
152
e le croit-il. Moi non. Cet « artiste-inventeur »
prend
son temps simplement. Ce Jules Verne des arts ne serait-il pas plus p
153
oit d’exister, les communautés des Six d’avoir pu
prendre
forme dans l’imagination de nombreux économistes, et d’avoir été acce
154
ait possible d’y rentrer. Pourtant, je me sentais
pris
de court. Je n’avais pas encore défait toutes mes valises… Avant de m
155
vies de débats publics la conscience que l’Europe
prenait
de son destin et des valeurs de sa culture mise au défi par les ambit
156
crétaire, alerté par Retinger, viendrait à l’aube
prendre
mon texte pour le remettre à l’imprimerie. À l’hôtel, un garçon lugub
157
s, où la séance plénière de la section économique
prenait
fin. Je vis Churchill debout devant le micro, les mains sur les rever
158
»162 Personne ne bougea cependant. Et le Congrès
prit
fin dans l’enthousiasme, mais il venait de tuer en germe tout espoir