1 1951, Preuves, articles (1951–1968). Mesurons nos forces (avril 1951)
1 oit d’applaudir ou de siffler selon ses goûts, de prendre à la radio le poste qu’on préfère, et de tourner le bouton si l’on s’
2 tier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autres toute l’avance que permet un plus grand passé. Si vous
2 1951, Preuves, articles (1951–1968). Neutralité et neutralisme (mai 1951)
3 ’Inde en particulier. Personnellement, je tiens à prendre ici une position extrêmement claire. Il me paraît capital d’établir u
3 1952, Preuves, articles (1951–1968). « L’Œuvre du xxe siècle » : une réponse, ou une question ? (mai 1952)
4 areil procès sur pièces. L’Œuvre du xxe siècle a pris les devants, pour la défense et pour l’illustration de l’Occident. À
5 us a jetés dans un complexe nouveau de paradoxes. Prenons l’exemple de l’artiste pénétrant les structures de l’Inconscient. Qu’
4 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
6 e monde de telle manière que sa vie personnelle y prenne un sens. L’étrange exception Ainsi donc, comparée et contrastée
7 bles sans cette notion originelle de la personne. Prenons d’abord le phénomène de la révolution, si typiquement européen. Remar
8 ’Ordre du Monde et l’obéissance aux lois sacrées. Prenons maintenant le phénomène de la passion dans les rapports individuels.
9 j’ai pu observer qu’ils tendent de plus en plus à prendre à son sens littéral cette maxime de la démocratie qui dit qu’un homme
10 it d’exister comme une personne consciente, et de prendre distance par rapport à ce que l’on se voit être. Dans l’humour, c’est
5 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le dialogue Europe-Amérique (août-septembre 1952)
11 ocialiste s’est borné à les rendre obligatoires.) Prenons un exemple précis. Dès qu’il s’agit de créer un institut de recherche
6 1953, Preuves, articles (1951–1968). Deux princes danois : Kierkegaard et Hamlet (février 1953)
12 par obéissance aux désirs de sa mère. Il ne peut prendre son parti de la commune condition humaine. Une incurable mélancolie l
13 ous avons dénaturé le christianisme, nous l’avons pris à bon marché, au lieu de nous en reconnaître indignes et d’avouer que
14 la doctrine édulcorée que la foule, aujourd’hui, prend pour du christianisme. Hamlet connaît maintenant sa mission et son ac
15 t fait pour que Régine ne souffre pas, il a voulu prendre sur lui tout le drame, et il y a réussi, puisqu’il peut écrire, non s
16 comme le drame pur d’une vocation chrétienne. Ici prend fin, ici « échoue sur l’existence » le parallèle que je viens d’esqui
17 mon propre développement ; c’est en elle que j’ai pris conscience de mon idée, de ma tâche. » Dans un autre passage du même
18 rtuites de ma vie et qui, mon imagination aidant, prenaient d’immenses proportions, me mettaient dans une disposition précise ; j
7 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
19 l’instruction publique et la grande presse. Mais prenez , de nos jours, une petite invention comme celle de la télévision ; en
20 que le Congrès pour la Liberté de la Culture ait pris l’initiative de convoquer l’assemblée d’aujourd’hui. Son but est clai
8 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
21 milles intellectuelles qui les composent. Mis aux prises avec un problème, l’esprit latin exige quelques définitions, l’esprit
22 tout angoisse de perdre son identité. Elle a donc pris les caractères cliniques d’un complexe. D’où la difficulté, pour ceux
23 ns internationales existantes (telles que l’OTAN) prennent aujourd’hui les décisions principales, et le peuple n’a sur elles auc
24 ition de la table ronde la villa Aldobrandini, et prendrait toutes les dispositions matérielles pour favoriser la rencontre. Voic
25 eu l’ouverture publique de la table ronde. Elle a pris fin officiellement le vendredi 16 octobre par une réunion solennelle
9 1954, Preuves, articles (1951–1968). Il n’y a pas de « musique moderne » (juillet 1954)
26 ant de négations et de ruptures, tant de refus de prendre la suite de quoi que ce soit, de ressembler à qui que ce soit, finiss
27 autres temps. D’où l’aspect forcément étrange que prennent les musiques d’aujourd’hui. De là peut-être aussi chez nos compositeu
10 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
28 lèveront au premier rang dans cette nation pour y prendre une revanche éclatante, pour la punir en la forçant à d’autres conquê
11 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
29 valeur religieuse et sacrée, je lui suggère d’en prendre pour mesure sa propre réaction à propos de ces pages. Parler de la pa
30 dal, qui est le monde des « fidélités ». Tristan, pris de passion, viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; I
31 jusqu’à la mort divinisante, mais un seul être a pris la place de tous, et du monde, et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle
32 e la métempsycose. « Notre engagement n’était pas pris pour cette vie », dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la to
33 sme passionnel se répand dans le corps social, il prend le nom de Révolution. L’idée et la réalité de ce phénomène, je l’ai d
34 sté à l’extension du communisme dans l’Asie. Mais prenons l’Inde : les premiers touchés par l’idéologie marxiste ont été les in
35 nciennement christianisées de la côte du Malabar. Prenons la Chine : le père de sa révolution fut le converti Sun-Yat-Sen, prot
36 mmes. Elle instituait un nouvel ordre qui bientôt prendrait la relève de l’Empire défaillant. Mais les premiers chrétiens sont re
37 ard des pouvoirs établis. On ne les voit pas s’en prendre au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage, par exemple11,
38 ès qu’on les met au compte de la nation où l’on a pris la peine de naître. Ce que nul n’oserait dire de son moi, il a le dev
39  : c’est que l’Asie tout entière est menacée de «  prendre  » notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore
40 ant pas en Orient, la maladie nationaliste peut y prendre demain une virulence inouïe. Tout cela va se retourner contre notre O
12 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure occidentale de l’homme : L’exploration de la matière (août 1955)
41 urs absent) et les fonctionnaires de l’Empire ont pris place à la balustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et les Pères
42 tribu, à leurs lois et coutumes sacrées, que l’on prend pour l’Ordre et le Bien. L’eppur de Galilée me paraît plus « chrétien
43 la science et la raison ont une fois pour toutes pris la place. Ce changement représente à ses yeux un indiscutable progrès
44 os revêt certains des attributs de Dieu. Le divin prend alors les noms les plus bizarres : il est tantôt la forme archétypiqu
45 terme d’un voyage dont l’impulsion première avait pris pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la matière ! Ma
46 e contexte ardu que l’on vient d’explorer, le mot prend un sens insolite : puisse-t-il s’en trouver purifié de ses associatio
47 ne peut être qualifiée d’hérétique que si elle a pris son point de départ dans le complexe orthodoxe, et s’est développée c
13 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
48 t alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas pris l’habitude, depuis une cinquantaine d’années, d’exagérer sans mesure
49 re esprit rationnel croit découvrir dans ce qu’il prend par erreur pour « technique » chez les peuples anciens. L’histoire de
50 vient à savoir comment et pourquoi la technique a pris un brusque essor à tel moment donné de l’Aventure occidentale. Il ser
51 le chroniqueurs, épouvantés enfin par la Bombe H, prennent du « progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assisté, depuis
52 utumières. Mais la morale individuelle reste sans prises sur un phénomène qui évolue au niveau des mythes collectifs : le prof
53 r jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident prenait une conscience plus exacte du sort des grandes masses asiatiques, à l
54 entaux, pour la première fois dans l’Histoire, de prendre une vue d’ensemble de leur propre Aventure : sentiment de l’histoire,
55 oitement. L’ascèse de demain pourra difficilement prendre la forme d’un retour à la nature — au métier à tisser de Gandhi, par
56 it une machine à monter les escaliers, au lieu de prendre l’ascenseur. s. « L’aventure technique », Preuves, Paris, n° 56, oct
14 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
57 stèmes totalitaires. Il n’y a donc pas, en eux, à prendre et à laisser. (Je prends le Plan, je laisse les camps ; je prends K.
58 y a donc pas, en eux, à prendre et à laisser. (Je prends le Plan, je laisse les camps ; je prends K. et son groupe, je laisse
59 ser. (Je prends le Plan, je laisse les camps ; je prends K. et son groupe, je laisse Staline ; je prends les idéaux, je laisse
60 e prends K. et son groupe, je laisse Staline ; je prends les idéaux, je laisse les faits.) Ce que prétendent laisser nos libér
61 Certes, son refus tacite de « déstaliniser » peut prendre aux yeux de certains un air d’indépendance : ne serait-ce pas le seul
62 e dislocation de cet « univers communiste ». Pour prendre un exemple précis : on peut imaginer que les PC étrangers, faute d’un
63 nt Lewis Carroll, dont l’humour consistait à tout prendre à la lettre. A et B, tous deux hommes politiques, se rencontrent au c
64 Parti, la direction collégiale grandit pas à pas. Prenez notre Comité central et notre Commission de contrôle. Ils forment ens
15 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur Suez et ses environs historiques (octobre 1956)
65 gérer certaines garanties de bonne gestion. A. Me prenez -vous pour un sous-développé ? B. Je vous prends pour quelqu’un qui a
66 e prenez-vous pour un sous-développé ? B. Je vous prends pour quelqu’un qui a besoin d’un barrage, mais qui n’en a pas les moy
16 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
67 ient de se tenir à Genève sur l’esclavage. Elle a pris connaissance du fait divers suivant : 500 000 nègres arrachés à l’Afr
17 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur Voltaire (février 1957)
68 edemande : « Dans quel département ? », etc. Cela prend du temps, et cela se répète depuis neuf ans que je me suis arrêté dan
69 ce pays. » Voici sur le problème des tournants à prendre au bon moment : « Il n’y a pas longtemps que l’Immaculée Conception e
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
70 ds, disent-ils, ils sont capables de nous laisser prendre par simple peur de s’affronter. Il faudra réfléchir, pendant les sema
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
71 remière question par un oui presque sans réserve. Prenons les pays neutres de l’Europe ; adhérer à une fédération qui serait ne
72 disparaîtrait d’un coup sans discussion possible. Prenons les pays satellites (qui n’aiment pas qu’on les nomme ainsi, et c’est
73 leurs prétextes à stopper brutalement ce progrès. Prenons les neutralistes de bonne volonté, ébranlés dans leurs préférences (i
74 rtu sans changer trop visiblement de vocabulaire. Prenons les intellectuels antiaméricains de Paris, d’Italie et parfois d’Angl
75 e travail forcé leur paraîtrait enfin équilibrée. Prenons les grandes masses populaires : on n’ose dire que l’OTAN les passionn
76 nt les dernières, aurait de quoi les émouvoir. Et prenons enfin les jeunes gens : l’idée de servir une Europe capable d’assurer
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (fin) (mai 1957)
77 européenne. Mais il faut craindre que des partis pris d’ordre sentimental plus qu’idéologique ne tranchent pratiquement la
21 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
78 en dit à propos de Guy Mollet. On dirait qu’il me prend pour lui, ou lui pour moi. D’une autre confusion je m’avoue responsab
79 tre temps. » De plus fins que moi s’y sont laissé prendre , il est vrai. Mais mes deux censeurs se rejoignent dans une inquiétan
80 iquer que si l’idée d’un Code vraiment « gênant » prend corps. C’est à quoi ce livre doit servir, même s’il irrite d’excellen
22 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
81 a voulu faire l’Europe, et Napoléon avant lui. Où prend -on cela ? Ces dictateurs rêvaient sans doute d’annexer l’Europe à leu
23 1957, Preuves, articles (1951–1968). L’échéance de septembre (septembre 1957)
82 nt, il fallait en passer par là pour préparer les prises de conscience nécessaires. Rien ne serait plus injuste que de dire au
83 France, une fois de plus dans l’histoire, est aux prises avec un problème intéressant l’humanité entière, et qu’elle ne peut r
24 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
84 retour. Ou bien tous les hommes sont égaux, alors prenez n’importe qui, ou bien certains semblent meilleurs, alors vous élisez
25 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
85 r trouver que notre café fout le camp, et ne sont pris au sérieux qu’à ce prix. C’est le pont aux ânes de l’avant-garde qui
86 avec ce qui est actif dans la réalité française. Prenez le théâtre « expérimental », comme vous dites. L’avant-garde du pessi
87 ui a le sens de la grandeur réelle, parce qu’elle prend une mesure assez sobre mais assez fière aussi de l’homme de notre tem
26 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
88 més pour la plupart de redoutables préjugés. J’ai pris le temps d’aller voir, de temps à autre, les progrès du dépeçage de c
27 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
89 checs, d’actes et d’inventions, de discours et de prises de conscience, de décisions et d’accidents, mais leur valeur de « fai
28 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un patriotisme de la terre (mars 1958)
90 e, c’est sa personne, et le drame qui les met aux prises . Mais si le siècle qui vient retire à l’homme son droit d’identité na
29 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
91 progrès pour tout homme d’où qu’il vienne qui les prend pour guides ou repères ? Je fonderais pour ma part une réponse positi
92 érieuse à cette fonction. Une civilisation qui se prendrait naïvement pour universelle — comme elles le firent toutes jusqu’ici —
30 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
93 tiples triomphe partout ailleurs qu’en France. On prend alors l’analogie américaine : Washington n’est en somme qu’un complex
94 ntière et de son demi‑milliard d’habitants, qu’on prenne la Suisse, tout équipée pour cette fonction désignée par sa neutralit
95 ompas, et de poètes autant que d’ingénieurs. J’ai pris l’exemple du pays que j’ai sous les yeux, mais je tiens à sa paix : q
31 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le régime fédéraliste (II) (septembre 1958)
96 s dans une fédération étant bien moins des partis pris universels que des parties constituantes, il en résulte pour chacun l
97 aut, provisoirement, en attendant le jour où l’on prendra le pouvoir. Au contraire, dans une fédération, un parti de doctrine g
98 par le problème de la stabilité de l’exécutif. — Prenez le Conseil fédéral suisse, lui dis-je, c’est le modèle même de la sta
32 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
99 tière par une infime minorité, pourvu qu’elle ait pris soin de se nommer le « vrai peuple ». Ainsi Khrouchtchev peut déclare
100 réconise une minorité éclairée. Si cette minorité prenait le pouvoir, quelle serait alors la différence formelle entre les deux
101 ongue diatribe contre la monarchie nouvelle, s’en prenne d’abord à la croyance en Dieu ? « Il est normal, écrit-il, qu’un cert
33 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
102 Amérique, la découvre dans une petite ville où il prend ses vacances. Coup de foudre. Intrigue démente pour posséder l’enfant
103 idées par la version moderne de Bédier, nous font prendre trop facilement pour la touchante histoire d’un amour presque chaste
104  : il ne s’agit que d’un somnifère que H. H. fait prendre par ruse à Lolita, et qui se révèle d’ailleurs trop faible, le médeci
105 a dialectique de la pure passion tristanienne qui prend son essor : thèmes du regard, de la tempête, et de l’épée de chasteté
106 personne qui a provoqué la passion, et qu’on peut prendre dans ses bras, alors que ce qu’on aime réellement c’est la personne p
107 Ainsi le Jardin clos de la présence mystique eût pris la place de l’Île de la passion mortelle. Et le Voyage au Paradis de
108 mort, et c’est pourquoi je vous supplie de ne pas prendre à mon égard cette mesure extrême… J’insiste, la main sur le cœur, que
109 ent différente de celle qui dicte normalement les prises de position et gestes politiques, mais n’ayant encore lu, lorsqu’écla
34 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
110 dont la seule perspective vous fait trembler. Où prenez -vous qu’elle soit le souci majeur, la manie caractéristique de ceux q
35 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
111 rpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il « veut prendre mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable. Il est
112 problèmes dans nos catégories psychologiques. Il prend tout par des biais qui nous sont peu familiers. Et puis enfin, voilà
113 ut comme pur lyrique sans faille et sans clichés, prend ses distances : Rilke, écrit-il, a toujours refusé l’idée fondamental
114 la Flèche et l’Homme Kassner avait sans doute pris connaissance du zen par le précieux petit livre d’Herrigel sur L’Art
115 d’un objet ou d’un paradoxe à un autre, et qu’on prenne congé sans étreintes, excuses, retours et mains palpées… Mais un céré
36 1960, Preuves, articles (1951–1968). Sur la détente et les intellectuels (mars 1960)
116 seulement quelque chose qu’on avoue quand on est pris et démasqué. Ils nous jugeaient donc à leur aune. Ils avaient démasqu
37 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
117 eut l’être qu’une fois. Au contraire, le Mari qui prendra la parole dans la seconde partie des Étapes choisit d’aimer une seule
118 été rendu fini que dans sa réflexion, il n’a pas pris de vitesse l’inclination amoureuse, mais est resté en cours de route,
119 que de la spontanéité passionnée, l’autre ne veut prendre à témoin que le seul Tristan de Wagner, comme expression exemplaire d
120 héros tragique qui, pareil à un formidable Titan, prend sur ses épaules le fardeau du monde dionysien et nous en délivre. … E
121 inquiétude de la découverte et de la divination a pris pour nous autant de charme et nous est devenue tout aussi indispensab
122 te de conquêtes faciles. (Mais je ne sais où l’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Catalogue ?) Ent
38 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
123 r les terres des premiers sédentaires, pillaient, prenaient les femmes, leur révélaient le plaisir dans l’acuité de l’épouvante,
124 ce et les hait. Bientôt aimanté par le sexe, il y prend une nouvelle énergie, ou des raisons nouvelles de se renier. C’est al
125 arée) entre au moins deux tendances antagonistes. Prenons ici l’exemple élémentaire et primordial, celui de la vie d’une cellul
126 zis. J’ai vu qu’ils changeaient physiquement. Ils prenaient ce type dur, ce regard “objectif”, ce teint pâle, cette lourdeur dans
127 l : car sans prochain, l’amour ne sait plus où se prendre . Tout amour véritable est relation réciproque. Cette relation s’établ
39 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
128 mes de leurs vertus marxistes, ces jeunes avaient pris l’habitude d’aller à Berlin-Ouest en trop grand nombre, « acculant à
129 e ces hardis fugitifs retournaient à l’Est, ayant pris conscience d’« une profonde solidarité avec le régime qu’ils avaient
130 re Guerre. « Les Allemands, ajoute Salomon, n’ont pris des Prussiens que les défauts… L’Allemagne sans l’Est n’est pas l’All
40 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
131 ’Espagne, ou la Suisse. Mais nous sommes tous aux prises avec la politique de nos États, de leurs pouvoirs. Dans le même numér
41 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
132 n district fédéral pour l’Europe (août 1964)bc Prenons les grandes dimensions de notre planète en mutation. C’est l’Europe q
133 la Suisse dépend de l’Europe, et que la forme que prendra l’inévitable union européenne rendra possible ou non l’avenir de ce p
134 scussion généralisée sur les formes que va devoir prendre l’union politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref his
135 es premières rencontres internationales de Genève prennent pour thème « l’esprit européen ». Mais tout cela, c’est la suisse idé
136 on tient pour réaliste, en politique, les partis pris de la majorité et ses routines, le projet d’union de l’Europe passait
137 ble, puisqu’elle devenait réalité, mais elle nous prenait par surprise, et chaque démarche de nos gouvernants pour rejoindre l’
138 tif. Notre demande d’association au Marché commun prit pour certains une allure de Canossa sans agenouillement, donc sans pa
139 ’Évian). Il n’est donc pas question que la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’union européenne au plan politique.
140 ge. Et en son nom, nous nous devons dorénavant de prendre des initiatives. Aux deux solutions en présence à l’échelle du contin
141 ule, il reste à espérer que l’éloquence des faits prenne le relais de ce mutisme irrémédiable. Élément de prospective fédér
142 itiative, qui mettrait fin à toute nécessité d’en prendre d’autres plus risquées, sur le plan international. En devenant d’une
42 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
143 ré à l’Office of War Information, où je venais de prendre un poste. J’écrivais deux longs textes par jour : « La voix de l’Amér
144 une espèce d’échappatoire : Marcel Duchamp serait pris pour arbitre. Rendez-vous fut fixé dans un petit bar français pour le
43 1968, Preuves, articles (1951–1968). Marcel Duchamp mine de rien (février 1968)
145 cel, charmant et poli jusqu’à l’invisibilité, n’a pris qu’un doigt de vermouth. — Les masses sont inéducables, dit-il après
146 ient donc évidemment aux mythes. Je le prévoyais. Prenez la notion de cause : la cause et l’effet distingués et opposés. C’est
147 que c’est son plaisir et qu’il faut s’occuper. On prendrait chez lui sans payer un ou deux pains par jour, on ne peut pas en mang
148 en : c’est la famille… N’est-ce pas ? Les enfants prennent à table ou à la cuisine ce dont ils ont besoin. Il n’y a pas d’achat
149 de repères. Pères et repères… Je n’arrive plus à prendre de responsabilités. Il me semble que je devrais d’abord aller demande
150 appe encore à nos définitions scientifiques. J’ai pris à dessein le mot mince qui est un mot humain, affectif, et non pas un
151 acun s’efforçait de montrer que l’événement ne le prenait pas au dépourvu. — Rien de neuf en somme, disait le docteur, du ton q
152 e le croit-il. Moi non. Cet « artiste-inventeur » prend son temps simplement. Ce Jules Verne des arts ne serait-il pas plus p
44 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
153 oit d’exister, les communautés des Six d’avoir pu prendre forme dans l’imagination de nombreux économistes, et d’avoir été acce
154 ait possible d’y rentrer. Pourtant, je me sentais pris de court. Je n’avais pas encore défait toutes mes valises… Avant de m
155 vies de débats publics la conscience que l’Europe prenait de son destin et des valeurs de sa culture mise au défi par les ambit
156 crétaire, alerté par Retinger, viendrait à l’aube prendre mon texte pour le remettre à l’imprimerie. À l’hôtel, un garçon lugub
157 s, où la séance plénière de la section économique prenait fin. Je vis Churchill debout devant le micro, les mains sur les rever
158  »162 Personne ne bougea cependant. Et le Congrès prit fin dans l’enthousiasme, mais il venait de tuer en germe tout espoir