1 1932, Le Paysan du Danube. Note
1 sant à une vanité profitable autant que vulgaire, prend l’aspect d’une assez prétentieuse modestie. Comment, après cela, l’au
2 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
2 liaient à la campagne, se ceinturent d’usines, et prennent aussitôt cette fièvre caractéristique des organismes humains isolés d
3 mposé. Passant à la limite du sentiment, là où il prend une valeur d’acte ou de jugement, l’on peut symboliser l’opposition d
4 les secondes voix de Schumann. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en ces remarques je ne sais quelle défense d’un
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
5 passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de se prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que cela vaud
6 que moi, il n’entend pas ma question. L’envie me prend d’aller le rejoindre. Me voici tout abandonné à l’évocation d’un amou
7 enir entre la réalité de ma vision et mon cerveau pris au défaut de sa carapace de principes et d’évidences opaques. Nous so
8 d refusa obstinément de progresser. Gérard dut le prendre sous le bras, et les paires de pinces s’accrochèrent désespérément à
9 t vraiment gentils ! » Il n’y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cett
10 es. Gérard bâillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons no
11 t ne savent plus ce que c’est que le plaisir. Ils prennent au hasard des liqueurs qui n’ont pas été préparées pour leur soif. Il
12 . Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les chauffeurs regardaient d’u
4 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
13 rdinaux du xviiie , — de cet air mystérieux qu’on prend ici à rester seul. Il faudrait se cacher dans les plis de ces hauts r
14 fin, serré dans un petit manteau, visiblement aux prises une fois de plus, avec le dilemme hamlétique, — celui pourtant, depui
15 , et ceux qu’elle baigne d’une grâce furtive sont pris du désir d’adorer. Du sein de tant de contraintes polies et dans la p
16 se presse au bar assourdissant et les visages se prennent à vivre, dangereusement. Ô fête d’une époque où tout ce qui vaut qu’o
5 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
17 ’ai vu. On passe une barrière, une cour vide ; on prend le sentier qui monte en zigzag à travers des jardins dont les arbuste
18 si toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j’entends : leur monde, avec leurs « problèmes du pl
19 à Bude, est une place vraiment royale. Vide, elle prend toute sa hauteur. Silencieuse, solennelle de nudité, entre le Palais
20 s ne renient pas leur romantisme. Quelle revanche prendrait la Hongrie, sur une Carte du Tendre d’après le traité de Trianon ! Ce
21 ons nos noms au charbon sur le mur chaulé, Gachot prend des photos, Gyergyai fouille la plaine à la longue-vue et rêve qu’il
22 e ». J’attends, j’appelle quelqu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle
23 s, pieux mensonges du cœur qui traduisent, à tout prendre , une vérité particulière plus importante que cette vérité générale do
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
24 te, élargie en cet endroit, avant l’écluse qui la prend de biais sur la droite. Un nageur passe à travers les reflets jaunes,
25 La domestique a cet air de victime attristée que prennent souvent les servantes de la bourgeoisie. Quant au chien, de l’espèce
26 d’ivresse lente et majestueuse, et bientôt je me pris à composer des phrases, tout en allant comme en rêve sur l’herbe où s
27 utôt d’en devenir un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres. 26 mai 1929 Curieux comme ces lec
28 n bel enterrement ! » Et de même, ceux qui auront pris soin de moi au moment de ma mort et tôt après devront être largement
29 à cause de ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je demandai une paire de saucisses croquantes et de la moutarde do
30 re des courses en ville, probablement ; elle a dû prendre le train des ouvriers, — et c’est à elle que va ma sympathie ?… Les h
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
31 és », disait un amoureux de la France. Quand vous prenez un taxi passé onze heures, c’est double tarif, et pourquoi ? Regardez
32 vous, si vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite connaissance, pourvu qu’on sache un peu d’all