1 il est encore temps de dévisager le péril : il ne prendra la force d’un destin que le jour où nous refuserons de connaître sa v

2 nce active sur le passé. Toute renaissance paraît prendre son élan dans la constatation d’un mal actuel, mais ce mal n’a pu êtr

3 sance à une nouvelle vocation créatrice. Parti pris de ce livre Cette mise au point me paraît nécessaire pour situer l

4 ons d’abord le train banal des choses. Tâchons de prendre sur le fait le clerc qui ne se croit pas observé, le laïque adonné à

5 est un corpus d’œuvres classées dont il s’agit de prendre connaissance si l’on veut être un « homme cultivé ». C’est aussi un e

6 les vices constitutifs de la culture décadente6. Prenons acte, en passant, de ce fait : le prophète, au sens tout humain que l

7 lle des fins, et c’est pourquoi la vigueur de nos prises sur les documents de l’histoire n’est qu’un aspect de notre puissance

8 e, qu’elle s’est organisée elle-même et qu’elle a pris ses habitudes, son allure géométrique, cette manière de passer au tra

9 l’origine : la raison lorsqu’elle entre en action prend facilement l’allure d’une force révolutionnaire. Elle séduit par son

10 s fournira l’illustration de cette thèse. 8. Je prends le mot « poétique » au sens fort. Personne n’a moins le sens des chos

11 e cours des choses humaines. Ils paraissent avoir pris à cœur de justifier le jugement de Marx sur la culture de son temps,

12 à sauvegarder. D’autre part, le capitalisme, qui prend son essor dans le même temps, permet aux hommes les plus grossiers de

13 et rien que cela, une vocation démesurée où il a pris son unique mesure. S’il est vrai qu’un prophète authentique est un ho

14 . Car la pire des idolâtries est encore celle qui prend pour objet de son culte la vraie mesure, mais la mesure en soi, isolé

15 t affolant de jouer avec des choses vivantes. » ⁂ Prenons cinq mots parmi les plus fréquents dans le langage et les écrits de n

16 ine ? Et si la propagande et la publicité qui ont pris la place des lieux communs spirituels et affectifs ne nous ordonnent

17 e, si la culture est justement la part active que prend l’homme à tout ce qui est création dans la nature, dans l’histoire, d

18 quent, dans une large mesure, les directions qu’a prises dès le début « l’édification socialiste ». On peut concevoir que des

19 oi que nous pouvons le trouver. Mais il s’agit de prendre cette expression dans son sens le plus littéral. Par acte de foi, je

20 et idéal m’apparaît divisé par le fait même qu’il prend sa source dans les désirs de nos cœurs actuels. Or, ce n’est pas une

21 l’heure où il faudra donner du pain, si l’on veut prendre ou garder le pouvoir. Qui sait même si cette crainte, comme tout vert

22 magne hitlérienne lors du plébiscite de la Sarre. Prenons -y garde ! Ces deux faits sont spirituels. Ils révèlent l’existence d’

23 ion ; je m’appuie sur ce qui est, mais c’est pour prendre élan vers ce que je crois qui doit être, vers ce que je pressens, ver

24 les mains larges et dures ! Des mains faites pour prendre et peser. Des mains qui sachent, qui accomplissent et qui sculptent ;

25 ut toucher jamais qu’au bien d’autrui. Ce qu’il a pris ne saurait être à lui : il est hors de pouvoir de se l’approprier. L’

26 les moyens du romancier et la conscience qu’il en prend — plutôt que l’usage qu’il peut en faire, indéfiniment ajourné. Une s

27 subconscient et la conscience honteuse qu’ils en prennent  ; (honteuse, car ce qu’ils nomment subversif et qu’ils recherchent, c

28 yens de la connaissance et la conscience qu’il en prend . Épistémologie et gnoséologie, historicisme, psychologisme et critici

29 xpérience religieuse et la conscience que l’on en prend  ; la réalité des fins dernières et de la cause première étant netteme

30 c’est au succès même de ses efforts qu’il faut le prendre . Car il arrive que nos succès nous jugent plus sévèrement que nos éch

31 rtout si elles sont justes. Mais je demande qu’on prenne tous ces outils pour ce qu’ils sont, et non plus pour des règles et p

32 de pensée. Or je constate que la pensée moderne a pris ses balances pour normes ; et qu’en vertu de la définition de cette p

33 se de notre régime du travail, nul n’aurait pu la prendre en considération : elle supposait une certaine hiérarchie, et c’était

34 t collectif, cette intelligence affinée mais sans prises sensibles, ne peut plus connaître le peuple qu’au travers des déclara

35 amais secouée de sursauts de douleur, puisqu’elle prend son gîte à l’abri des atteintes de la mort, mais aussi de la vie. Le

36 ersité le sérieux d’un chercheur qui n’aurait pas pris soin de se spécialiser jusqu’à l’absurde. Qu’un intellectuel puise se

37 que l’homme a laissées se développer hors de ses prises . On croit se justifier, et l’on ne fait que prendre la suite d’erreur

38 rises. On croit se justifier, et l’on ne fait que prendre la suite d’erreurs séculaires. L’historisme universitaire, positivist

39 rgement les amateurs de panacée universelle. On a pris l’habitude du frisson politique : forte demande à la radio. On préfèr

40 massacre à l’incarnation d’une idée ! Il faut en prendre son parti : cet écrit n’apportera rien qui nourrisse les haut-parleur

41 ent ce débat. Désormais nous les retrouverons aux prises à tous les degrés de notre activité. Les attaques de Kierkegaard cont

42 mes rapports quotidiens avec un monde hors de mes prises , l’État, la société telle qu’ils la font, — avec moi-même hors de ma

43 mes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prennent au tragique et crient comme s’ils étaient saisis d’une crampe. Je con

44 tion, l’angoisse et l’isolement ; là où la Parole prend un sens, là où le jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de la vi

45 rrissent un optimisme superficiel, qu’on pourrait prendre aussi, parfois, pour une espèce de lyrisme. Ils aiment à répéter que

46 possibles, appauvrit nos images, et débilite nos prises sur le concret. Pourquoi donc voudrait-on que les foules aient plus d

47 cque du mot idée, c’est le verbe voir. Toute idée prend sa source et son élan dans une vision. Certes, penser, c’est partir d

48 la pensée de son efficacité. C’est que nous avons pris l’habitude de penser, de parler et d’écrire sans tenir compte de nos

49 lusions communistes ne peuvent plus rencontrer ni prises ni créance ? Cependant, il est clair que le style est justement cela

50 ux premiers cris. Si nous parvenons aujourd’hui à prendre une conscience ferme des nécessités de l’esprit et de l’éthique qu’el

51 , ne se pose par ailleurs que dans l’individu aux prises avec son entourage humain98. Ses données me sont extérieures, certes.

52 r être n’est plus visible ni concret, échappe aux prises de leurs mains. Pour chacun d’eux, le tu est devenu le nous, c’est-à-

53 solitude menacée. Une pensée et une vie sont aux prises  : qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux et obscur, comme

54 té, renverser un ministère, fusiller un camarade, prendre un rendez-vous chez le dentiste, donner un ordre à une armée, allumer

55 ntendu, et la science nous permet d’accroître nos prises sur la réalité. Mais il faudrait alors un accroissement correspondant

56 prochain de son frère. 100. « Et l’ange me dit : Prends le livre et avale-le. » Ainsi Jean reçoit le pouvoir de prophétiser.