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tissement Voici des notes qui, par leurs dates,
prennent
la suite du Journal d’un intellectuel en chômage . Mais il ne s’agit
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tableau objectif et complet ; mais voici quelques
prises
sur sa vie quotidienne, sur son existence dans les êtres, celle dont
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e préformée dans un pays. Or le journaliste privé
prend
au contraire son plaisir à noter ce qui contredit les stylisations op
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individuels, a traduit la réalité de l’époque qui
prend
fin sous nos yeux, il se peut que le journal privé soit la forme de t
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échange. — Trois jours après notre arrivée, j’ai
pris
contact avec le Séminaire de langues romanes où je vais enseigner. (L
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eaucoup trop par rapport aux postes vacants. On a
pris
des mesures pour enrayer le chômage des intellectuels. On contingente
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égime. Peut-être, simplement, n’a-t-il pas encore
pris
l’habitude du geste par lequel tout discours officiel doit réglementa
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ropagande, les notabilités de la ville tiennent à
prendre
ce repas en public, à des tables dressées devant l’Opéra. Tout cela s
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r des ouvriers et des paysans ; et que les impôts
prennent
les proportions d’une confiscation de capital ; et que la vie de fami
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ys totalitaire. D’autre part, le régime nouveau a
pris
à tâche d’éduquer tout ce monde : d’où le didactisme pesant des innom
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te le plan de la polémique (relative à des partis
pris
opposés mais incommensurables, et par nature, indépendants de toute i
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t quelques indications sur les mesures vexatoires
prises
à l’égard des juifs (c’est très simple : ils ne peuvent ni rester ni
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s cette affaire. Dans la chambre de son fils : il
prend
le petit et l’élève devant lui en disant : — « Oui, toi tu seras un v
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ous les soirs, deux de mes enfants sur trois sont
pris
par le Parti. Ma fille aînée a 18 ans. Elle est « Führerin » d’un gro
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ès le début. Je m’en tiens à notre contrat. (J’ai
pris
la pose de Poincaré.) — Dans ces conditions, je ne peux plus vous lou
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lture naissent et vivent de tensions de ce genre.
Prenez
l’exemple d’un tableau. Il ne s’agit pas de mélanger toutes les coule
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es à double tour. Une heure. Le discours vient de
prendre
fin. Un chant : le Deutschland über alles. Des portes claquent à l’ét
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les groupes, avec le forum, que ma philosophie a
pris
une consistance inébranlable… Je suis sûr de moi depuis que je suis s
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i l’est le moins, mais comment nous allons nous y
prendre
pour éviter ce mal chez nous, pour prévenir ces fatalités. Alors, si
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bon et du mauvais dans ce régime, dites-vous ? À
prendre
les choses une à une, j’y trouve même plus de bon que de mauvais, si
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e bonne foi. Mais justement, il ne s’agit plus de
prendre
les choses une à une, quand on juge un régime totalitaire. Il ne s’ag
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ce qui se fait là-bas. Il y a bien des choses à y
prendre
. » Certes, Hitler a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la pa
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mesure en soi, mais au contraire le sens qu’elle
prend
par rapport au mouvement total, à la religion de la nation, et au con
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ui a fait la Révolution de 89, c’est-à-dire qui a
pris
conscience de sa réalité nationale depuis bientôt 150 ans ; pour un p
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inquiète, ou s’indigne de certaines tournures que
prend
le national-socialisme, il n’est pas rare qu’un membre du parti d’Hit
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médiate et apparente « nécessité » ? L’hitlérisme
prend
naissance en Bavière, en pleine effervescence séparatiste, aux enviro
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’instauration d’un régime à base fédérale. Et qui
prendrait
l’initiative, une fois encore, sinon le pays dont c’est la tradition