1 diable n’existait pas. Pourtant le Philosophe me prit encore à part : — Pourquoi n’écririez-vous pas un livre sur le diable

2 rnons-nous à ses tours les plus simples, ceux qui prennent à coup sûr le plus grand nombre d’hommes dans les basses époques spir

3 était précieux pour ouvrir l’intelligence : elle prit de son fruit et en mangea.2 Voyez : ce n’est pas le mal en soi qui

4 b devant le tribunal céleste. Non content de nous prendre à ses pièges, sitôt qu’il nous a pris il est le premier à nous dénonc

5 de nous prendre à ses pièges, sitôt qu’il nous a pris il est le premier à nous dénoncer devant Dieu de la manière la plus i

6 ’un autre âge ? » Or ce sont eux qui s’y laissent prendre  ! Fascinés par l’image traditionnelle et trop évidemment puérile, ils

7 vrai, la charité de la cruauté ; c’est lui qui a pris le jeu en main ! C’est lui qui invente nos sophismes moraux, efface n

8 is pas ! Celui qui n’est jamais où vous croyez le prendre , où les sanctions l’attendent, où le mal se confesse. Eh bien, ce ser

9 le démon parmi nous. Le tour est joué, nous voilà pris . Si le diable est Hitler, nous sommes du bon côté ? Nous sommes donc

10 ler le plus ! C’est en vous seulement que vous le prendrez sur le fait. Et alors seulement, vous serez en état de le dépister ch

11 raient dénoter l’exigence d’un artiste véritable, prennent soudain quelque chose de satanique lorsque l’on s’aperçoit de la stér

12 l’écrivain sont terriblement exposés : dès qu’ils prennent le pinceau ou la plume, le diable est là pour les guider. Et comment

13 e monter ou de descendre à votre choix. Vous êtes pris dans un mécanisme à sens unique, vous n’êtes qu’un corps abandonné au

14 o, la presse, les meetings monstres, l’invitent à prendre une part sensible — en imagination — aux grands événements qui oppose

15 nce dans un au-delà qui, autrefois, permettait de prendre ses maux en patience. D’une part, l’individu moderne est incité à jug

16 lle des passions de masse. Partout où un individu prend sa vie personnelle en dégoût, l’hitlérisme trouve un candidat. Certes

17 rre. » Vous reconnaissez Satan à ce doute qui les prend , à ce besoin qu’ils ont soudain de s’assurer de leur bonheur, dans le

18 il s’y sent partout en exil. À moins qu’il ne s’y prenne par mégarde, comme on le vit récemment en Illinois : des ouvriers mon

19 quée avec une telle rapidité que l’un d’eux resta pris dans la bâtisse, dont il fallut détruire toute une section pour le sa

20 sait qu’on ment, et l’on tâche de ne pas se faire prendre . Si l’on commet quelque mauvaise action, on essaie tout au moins de s

21 ée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares. Prendre la femme du voisin ou ses terres parce qu’on a découvert soudain que

22 n vous mariant devant la loi ou devant Dieu, vous prenez l’engagement d’être fidèle « dans les bons et les mauvais jours », qu

23 nchant ? » C’est par le cœur que le diable nous a pris . Certes, ce n’est pas d’hier qu’on trompe sa femme, et qu’on trahit s

24 Où donc le diable est-il intervenu ? Ce Désir qui prenait son essor comme une question ardente à l’indicible Vérité, comme un é

25 voisin, mais presque tout homme s’est vu tenté de prendre la femme du voisin, soit en recourant aux raisons pathétiques — « c’e

26 l. Mais voilà ce romantique d’Adam qui s’y laisse prendre . Il s’imagine que la belle Ève, grâce à son intuition fameuse, a trou

27 ent, bien, mais cela doit vous amuser. Si vous le prenez trop au sérieux, vous les perdrez et vous perdrez. Comme le montre l’

28 nça quelque chose comme : — Putain. Alors elle le prit dans ses bras, le caressa et l’embrassa. Et comme il s’endormait heur

29 ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Parce que tu prends ta volonté pour la volonté de Dieu Voici, je ferai venir contre toi d

30  un peu » représente une énorme ambition, si l’on prend la chose au sérieux. Dirai-je maintenant mon idéal et ma vision ? Mon

31  Liberté », « ordre », « esprit », « démocratie » prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ces mots. Il

32 étruire et les mots, justement, trop dépourvus de prises pour qu’un conseil soit encore entendu. Mais voici la confiance indes

33 veau. N’opposons pas au diable des injures, qu’il prendrait pour autant d’hommages. Détournons-nous et regardons le Bien. Armons-

34 exes de culpabilité ». 16. Daniel Defoe. 17. Je prends le mot prochain au sens que lui donne la parabole du bon Samaritain.