1
diable n’existait pas. Pourtant le Philosophe me
prit
encore à part : — Pourquoi n’écririez-vous pas un livre sur le diable
2
rnons-nous à ses tours les plus simples, ceux qui
prennent
à coup sûr le plus grand nombre d’hommes dans les basses époques spir
3
Or il me semble que ce sont eux qui s’y laissent
prendre
! Fascinés par l’image traditionnelle et trop évidemment puérile, ils
4
le aussi au serpent de la Genèse. Dès lors, Satan
prend
son essor comme personnalité bien définie, et de plus en plus formida
5
me récuse, modestement. » Ce qui revient à dire,
prenons
-y garde, que le mal ne serait pas une réalité spirituelle, mais une m
6
me, intention, mouvement, finalité, et plan. Tout
prend
figure et nom, tout est personnifié. Ainsi, parler du diable ne sera
7
die, la liberté ? Quand ce non-bien, quand ce mal
prend
un sens, nous les dénommons diable, et j’accepte ce nom. Dans les pag
8
était précieux pour ouvrir l’intelligence : elle
prit
de son fruit et en mangea. »5 Voyez : ce n’est pas le mal en soi qui
9
ul lui-même allait à contre-fin. Pour avoir voulu
prendre
un raccourci vers la divinité, Adam et Ève débouchent hors du Jardin,
10
à Dieu et à sa volonté souveraine, nous permet de
prendre
une vue du Mal moins locale et plus pénétrante que celle de nos moral
11
alfaisants en soi et constituent le mal. Celui-ci
prend
alors une valeur objective : il devient une réalité autonome et concr
12
b devant le tribunal céleste. Non content de nous
prendre
à ses pièges, sitôt qu’il nous a pris il est le premier à nous dénonc
13
de nous prendre à ses pièges, sitôt qu’il nous a
pris
il est le premier à nous dénoncer devant Dieu de la manière la plus i
14
e veulent pas voir leur être véritable, celui qui
prend
ses décisions, le seul auquel pourrait se révéler le Tentateur ?
15
nd visible à l’œil spirituel. Comment va-t-il s’y
prendre
, désormais, pour tromper cet œil averti, pour abuser ce sens du mal q
16
vrai, la charité de la cruauté : c’est lui qui a
pris
le jeu en main ! C’est lui qui invente nos sophismes moraux, efface n
17
23. Après Hitler Hitler s’est tu. L’aventure a
pris
fin dans la catastrophe prévue. Et devant le cadavre gisant de l’homm
18
is pas ! Celui qui n’est jamais où vous croyez le
prendre
, où les sanctions l’attendent, où le mal se confesse. Eh bien, ce ser
19
le démon parmi nous. Le tour est joué. Nous voilà
pris
. Si le diable est Hitler, nous sommes du bon côté ? C’est un ennemi b
20
ler le plus ! C’est en vous seulement que vous le
prendrez
sur le fait. Et alors seulement, vous serez en état de le dépister ch
21
re fonctionnaires et victimes normales de l’État.
Prenez
en effet une démocratie quelconque. Supprimez toute espèce d’humour a
22
ollectif. (Ainsi le mariage d’amour sentimental a
pris
la place du mariage de raison conclu par les parents et les notaires
23
se et l’esprit général de nos démocraties. À les
prendre
dans leur ensemble et leur intention générale, les progrès que nous c
24
tient en trois actes essentiellement tragiques :
prendre
sur soi le mal qui est dans le monde, mourir avec ce mal, ressusciter
25
Comte et Marx, qui n’aient été, à l’origine, des
prises
de position théologiques. Ignorer la théologie, c’est rompre avec la
26
tôt du sophisme, tandis qu’à coup sûr nous sommes
pris
si nous ignorons même l’existence du problème. Un certain nombre de t
27
iècles triomphent dans l’époque présente, qui les
prend
pour autant d’innovations « excitantes » de l’avant-garde. Mais sans
28
raient dénoter l’exigence d’un artiste véritable,
prennent
soudain quelque chose de satanique lorsque l’on s’aperçoit de la stér
29
ne l’est pas. L’argent n’est pas du temps, il en
prend
au contraire. Nous sommes donc en présence d’un phénomène à sens uniq
30
utation du temps en argent, sans retour. Certains
prennent
beaucoup de temps pour faire un peu d’argent, tandis que d’autres fon
31
l’écrivain sont terriblement exposés : dès qu’ils
prennent
le pinceau ou la plume, le diable est là pour les guider. Et comment
32
e monter ou de descendre à votre choix. Vous êtes
pris
dans un mécanisme à sens unique, vous n’êtes qu’un corps abandonné au
33
o, la presse, les meetings monstres, l’invitent à
prendre
une part sensible — en imagination — aux grands événements qui oppose
34
nce dans un au-delà qui, autrefois, permettait de
prendre
ses maux en patience. D’une part, l’individu moderne est incité à jug
35
lle des passions de masse. Partout où un individu
prend
sa vie personnelle en dégoût, le totalitarisme trouve un candidat. Ce
36
rre. » Vous reconnaissez Satan à ce doute qui les
prend
, à ce besoin qu’ils ont soudain de s’assurer de leur bonheur, dans le
37
il s’y sent partout en exil. À moins qu’il ne s’y
prenne
par mégarde, comme on le vit récemment en Illinois : des ouvriers mon
38
quée avec une telle rapidité que l’un d’eux resta
pris
dans la bâtisse, dont il fallut détruire toute une section pour le sa
39
ses de Kierkegaard : « Comment devenir chrétien ?
prenez
n’importe quelle règle d’action chrétienne. Essayez de l’appliquer. »
40
sait qu’on ment, et l’on tâche de ne pas se faire
prendre
. Si l’on commet quelque mauvaise action, on essaie tout au moins de s
41
ée, c’est faire le lit d’une éthique de barbares.
Prendre
la femme du voisin ou ses terres parce qu’on a découvert soudain que
42
n vous mariant devant la loi ou devant Dieu, vous
prenez
l’engagement d’être fidèle « dans les bons et les mauvais jours », qu
43
nchant ? » C’est par le cœur que le diable nous a
pris
. Certes, ce n’est pas d’hier qu’on trompe sa femme, et qu’on trahit s
44
Où donc le diable est-il intervenu ? Ce Désir qui
prenait
son essor comme une question ardente à l’indicible Vérité, comme un é
45
voisin, mais presque tout homme s’est vu tenté de
prendre
la femme du voisin, soit en recourant aux raisons pathétiques. — « c’
46
l. Mais voilà ce romantique d’Adam qui s’y laisse
prendre
. Il s’imagine que la belle Ève, grâce à son intuition fameuse, a trou
47
ent, bien, mais cela doit vous amuser. Si vous le
prenez
trop au sérieux, vous les perdrez et vous perdrez. Comme le montre l’
48
nça quelque chose comme : — Putain. Alors elle le
prit
dans ses bras, le caressa et l’embrassa. Et comme il s’endormait heur
49
ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Parce que tu
prends
ta volonté pour la volonté de Dieu Voici, je ferai venir contre toi d
50
un peu » représente une énorme ambition, si l’on
prend
la chose au sérieux. Dirai-je maintenant mon idéal et ma vision ? Mon
51
Liberté », « ordre », « esprit », « démocratie »
prennent
tous les sens que l’on voudra — et l’on s’entretue pour ces mots. Il
52
étruire et les mots, justement, trop dépourvus de
prises
pour qu’un conseil soit encore entendu. Mais voici la confiance indes
53
veau. N’opposons pas au diable des injures, qu’il
prendrait
pour autant d’hommages. Détournons-nous et regardons le Bien. Armons-
54
exes de culpabilité ». 27. Daniel Defoe. 28. Je
prends
le mot prochain au sens que lui donne la parabole du bon Samaritain.