1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 jeu, et leur enjeu vital. Comment juger ? Comment prendre ces vies plus au sérieux qu’ils ne les prirent eux-mêmes ? Me voici r
2 nt prendre ces vies plus au sérieux qu’ils ne les prirent eux-mêmes ? Me voici rejeté dans mon incertitude… Et cependant cet ex
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
3 ices, c’est tout naturellement que la littérature prendra plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Goethe médiateur
4 ce sens : que ce sont toujours les élites qui ont pris conscience des valeurs nationales en voyageant, en comparant. Mais il
4 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
5 mes à être attentifs et à juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la
6 n homme devient-il chrétien ? « Tout simplement : prend n’importe quelle règle d’action chrétienne, — ose la mettre en pratiq
7 stère du temps se dévoile ; mais un temps nouveau prend son cours, et sa mesure est plus mystérieuse encore. Voici : le péche
8 Mais le chrétien qui marche dans la nouveauté ne prend mesure que de ce qu’il transforme. Sa connaissance est acte et vision
9 n champion de l’esprit, on ferait bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’esprit n’a pas à se défendre, mais bien à té
5 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
10 y avoir un chemin, et cela suffisait à lui faire prendre une conscience cruelle de « l’arrêt » ; mais il ne pouvait croire à l
11 en que rien n’y soit changé en apparences, tout y prend justement l’air d’apparences, partout s’insinue l’air du doute. C’est
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Le Journal d’André Gide
12 i par se rendre lui-même « inestimable ». Comment prendrait -on position devant un homme qui récuse sans cesse tout parti pris, et
13 donnerait une idée de l’espèce d’intérêt que l’on prend à lire le Journal d’André Gide. Il est probable que, du seul point de
14 déterminations ? Je crois qu’on s’est trop laissé prendre à sa perpétuelle polémique contre les convertis-convertisseurs. Il fa
15 refuse aux simplifications convenues, aux partis pris de la morale, à ses silences intéressés, bref aux censures qui tenden
7 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
16 t indique, chez Ramuz, la volonté de ne pas faire prendre une chose pour une autre, ni certain aspect convenu de la chose pour
17 IIISur un croquis de Stravinsky L’auteur aux prises avec les choses dans son œuvre, l’auteur aux prises avec certaine idé
18 ises avec les choses dans son œuvre, l’auteur aux prises avec certaine idée de l’homme dans sa tête, nous dirons que ce sont l
19 e ne commence à vrai dire que là où leur personne prend fin. Elle n’est pas dans le contact aussi direct que possible avec l’
20 mmence avec le commencement de sa personne ; elle prend fin là où commence pour lui l’impersonnel. Elle est dans le contact a
21 n’ont fait les défenseurs d’une intelligence sans prises , d’une pensée sans risques, et d’un art sans piété. Ramuz en veut à l
22 qu’on taise le reste, tout cela qui échappe à nos prises . Ainsi fait Goethe ; et telle est sa vertu. Mais notre siècle pose d’
23  : excès de et, de il y a que, de singulièrement ( pris dans le sens de très), de on veut dire, etc. 75. On pourrait souteni
8 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
24 ’exprimons que le divers et le distinct, ce qui a pris forme, ce que notre conscience a séparé du Tout. Et c’est cela qui co
25 es du sentiment d’exil où leur passion s’éveille. Prenons l’exemple de Karl Philip Moritz : il présente sur tout autre l’avanta
26 un désespoir qui l’amena au bord de la rivière… » Prenons -y garde : ce moi détesté, c’est la fatalité de l’être individuel, cha
27 ncement au moi tourmenté par son égoïsme. Elle ne prend pas la mort pour but, mais bien la vie, et cette vie-ci. Elle accepte