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jeu, et leur enjeu vital. Comment juger ? Comment
prendre
ces vies plus au sérieux qu’ils ne les prirent eux-mêmes ? Me voici r
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nt prendre ces vies plus au sérieux qu’ils ne les
prirent
eux-mêmes ? Me voici rejeté dans mon incertitude… Et cependant cet ex
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ices, c’est tout naturellement que la littérature
prendra
plus tard chez Goethe l’allure d’une discipline de l’âme. Un exercice
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ce sens : que ce sont toujours les élites qui ont
pris
conscience des valeurs nationales en voyageant, en comparant. Mais il
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mes à être attentifs et à juger, c’est exactement
prendre
le chemin du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la
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n homme devient-il chrétien ? « Tout simplement :
prend
n’importe quelle règle d’action chrétienne, — ose la mettre en pratiq
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stère du temps se dévoile ; mais un temps nouveau
prend
son cours, et sa mesure est plus mystérieuse encore. Voici : le péche
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Mais le chrétien qui marche dans la nouveauté ne
prend
mesure que de ce qu’il transforme. Sa connaissance est acte et vision
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n champion de l’esprit, on ferait bien d’aller le
prendre
parmi ceux-là pour qui l’esprit n’a pas à se défendre, mais bien à té
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y avoir un chemin, et cela suffisait à lui faire
prendre
une conscience cruelle de « l’arrêt » ; mais il ne pouvait croire à l
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en que rien n’y soit changé en apparences, tout y
prend
justement l’air d’apparences, partout s’insinue l’air du doute. C’est
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i par se rendre lui-même « inestimable ». Comment
prendrait
-on position devant un homme qui récuse sans cesse tout parti pris, et
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donnerait une idée de l’espèce d’intérêt que l’on
prend
à lire le Journal d’André Gide. Il est probable que, du seul point de
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déterminations ? Je crois qu’on s’est trop laissé
prendre
à sa perpétuelle polémique contre les convertis-convertisseurs. Il fa
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refuse aux simplifications convenues, aux partis
pris
de la morale, à ses silences intéressés, bref aux censures qui tenden
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t indique, chez Ramuz, la volonté de ne pas faire
prendre
une chose pour une autre, ni certain aspect convenu de la chose pour
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IIISur un croquis de Stravinsky L’auteur aux
prises
avec les choses dans son œuvre, l’auteur aux prises avec certaine idé
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ises avec les choses dans son œuvre, l’auteur aux
prises
avec certaine idée de l’homme dans sa tête, nous dirons que ce sont l
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e ne commence à vrai dire que là où leur personne
prend
fin. Elle n’est pas dans le contact aussi direct que possible avec l’
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mmence avec le commencement de sa personne ; elle
prend
fin là où commence pour lui l’impersonnel. Elle est dans le contact a
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n’ont fait les défenseurs d’une intelligence sans
prises
, d’une pensée sans risques, et d’un art sans piété. Ramuz en veut à l
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qu’on taise le reste, tout cela qui échappe à nos
prises
. Ainsi fait Goethe ; et telle est sa vertu. Mais notre siècle pose d’
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: excès de et, de il y a que, de singulièrement (
pris
dans le sens de très), de on veut dire, etc. 75. On pourrait souteni
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’exprimons que le divers et le distinct, ce qui a
pris
forme, ce que notre conscience a séparé du Tout. Et c’est cela qui co
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es du sentiment d’exil où leur passion s’éveille.
Prenons
l’exemple de Karl Philip Moritz : il présente sur tout autre l’avanta
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un désespoir qui l’amena au bord de la rivière… »
Prenons
-y garde : ce moi détesté, c’est la fatalité de l’être individuel, cha
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ncement au moi tourmenté par son égoïsme. Elle ne
prend
pas la mort pour but, mais bien la vie, et cette vie-ci. Elle accepte