1 1946, Journal des deux mondes. Avertissement
1 ison significatifs de l’époque. Si j’ai cependant pris soin d’indiquer çà et là, par de brèves allusions tout au moins, cert
2 1946, Journal des deux mondes. Le bon vieux temps présent
2 e les secondes voix de Schumann. Un mythe nouveau prend son essor au sein même de la catastrophe. Tout un âge, un climat de m
3 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
3 poisonne tout le pays ! Je ne sais comment il s’y prendra , mais voilà qui s’appelle un beau redressement national ! 11 avril
4 uvre en cours, c’est un esprit d’autocritique qui prend la place, en moi, de l’effort créateur. J’imagine un recueil de Contr
5 n duquel la plus « active » des cultures perd ses prises et son efficace. En vérité, ce ne sont pas les clercs qui ont trahi,
6 ge proclamé par toute l’Europe), je suis tenté de prendre le contre-pied de mon Journal d’un intellectuel en chômage , et d’in
7 rai tout autant qu’elle est probable. Suis-je aux prises avec deux tempéraments irréductibles ? Ou bien suffirait-il, pour que
8 nent à leur régime normal de vie (comme un moteur prend son régime à tant à l’heure) que dans le drame et le bouleversement d
9 omenade au Bois avec Victoria Ocampo que j’ai été prendre chez Adrienne Monnier (où elle s’était fait montrer les fameuses phot
10 qui ne cesseront de venir jusqu’au Jour éternel ! Prenons notre régime de vie tendue : il suffit de savoir ce qui compte, et qu
4 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
11 n imaginatif, mais sans excitation ; un homme qui prend les choses telles qu’elles sont, ni vulgaires ni belles en soi, mais
12 la sortie du village, la rue bifurque : une route prend à droite, vers la plaine, escortée de quelques maisons ; l’autre s’in
13 nous étions arrêtés là, hésitant sur le chemin à prendre . Et soudain nous vîmes à nos pieds, tracé à la craie sur le sol, un g
14 et la catastrophe elle-même, un moment imprévu a pris place, et il s’étire interminablement depuis des mois. Tout est chang
5 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
15 e dis à part moi : Les imprudents ! S’ils étaient pris au mot, s’ils étaient exaucés, si les puissances de l’esprit se révei
16 uelques volontaires. Il nous expose notre tâche : prendre le commandement des pelotons chargés d’arrêter en cas d’agression all
17 n. Forcer la porte, couper les fils de téléphone, prendre le type, ramasser les papiers… La légation allemande, nous dit-il, es
18 ille. Spoerri insiste, agit, et des contacts sont pris à droite et à gauche. Vertige de sentir une idée qui s’incarne, qui «
19 . Vertige de sentir une idée qui s’incarne, qui «  prend corps ». Dimanche, 16 juin 1940 À 11 heures, hier matin, mon or
20 i l’ordre de vous faire conduire chez vous pour y prendre les arrêts. Voulez-vous me laisser votre pistolet ? Je dépose mon pis
21 ux heures. Breakfast. Une auto militaire vient me prendre . Comparutions diverses. Dialogue invariable : — Qu’avez-vous à dire p
22 u’on écoute mes téléphones.) Le risque individuel prend sa place normale dans le risque collectif. Cet accord supprime la réf
23 Rien d’excitant, sinon l’idée d’ensemble quand on prend un peu de recul, au moment de s’endormir, par exemple. 3. Hitler
6 1946, Journal des deux mondes. Intermède
24 ouvement de Résistance, au sens que ce mot devait prendre un peu plus tard dans les pays occupés par Hitler. Je suis conscient
25 même sens. Le 20 août, à sept heures du matin, je prenais la route de Lisbonne. 5. On se rappelle, en Suisse, que le 25 juill
7 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
26 oyageurs n’ont pu y trouver place et tenteront de prendre celui de demain soir — et sans avoir dîné, faute de restaurant dans l
27 corrects… Well… Quand un gangster de Chicago vous prend votre portefeuille, il vous donne quelquefois cinq sous pour rentrer
8 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
28 ole astronomique de la gare de Pennsylvanie, j’ai pris mon premier train américain. Comme tout le monde, j’ai glissé mon bil
29 ans le ruban de mon chapeau, où le contrôleur l’a pris et replacé sans me déranger dans la lecture de mon journal. Il n’y a
30 asse de grand luxe, coaches et pullman cars. J’ai pris un coach. Je me suis enfoncé dans le velours bleu sombre, et j’ai reg
31 , tout en cherchant une maison ; car tout cela me prendra plus de temps que ceux qui m’envoient ne l’ont prévu. (J’ai reçu des
32 ne. J’ai proposé un simple coup de rabot. Ils ont pris un air écœuré. J’étais encore un de ces avares de petits bourgeois co
33 attendez. Une secrétaire aussi belle qu’à l’écran prend votre nom et s’en va d’un pas souple, imitant la démarche de la star
34 se munir d’un plateau, de services et d’assiettes pris sur la pile, puis défiler devant un comptoir où l’on désigne les plat
35 n pays et qui connaît le sien7. 28 mai 1941 Prendre une décision pour sa vie. Imaginer une solution quand il n’en est poi
9 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
36 isin tout en grognant met ses pantoufles. Tel est pris et l’autre laissé. Et le soleil qui se couche ici, au même instant se
37 our ceux qui dansent. Et ce n’est point que j’aie pris mon parti de l’insanité de la vie, mais la ressasser n’arrange rien.
38 re : un adultère s’est produit là. Le mari trompé prend sa hache, coupe la maison, rebâtit deux cloisons. Les indigènes sont
39 vé sur un autre plan, plus dangereux. Vous l’avez pris sur vous physiquement, et après tout c’est le moins grave. Les specta
40 encore écrit ma conférence ? — Nous savons tout, prenez ce fauteuil. — Vous en savez donc plus que moi. Il se peut. Dans tou
41 e raconte encore quelques histoires du diable. Je prends congé, nous déjeunerons ensemble, c’est convenu, et j’exprime le souh
42 rquoi faites-vous ces plats énormes ? (dont je ne prenais dans un petit coin qu’à peine dix centimètres cubes). — Ah ! me dit-
43 ours ? Rien de plus facile. Sa voiture viendra me prendre à l’aube, pour me conduire à 300 km seulement de la ville. J’aurai de
44 ce en termes européens de droite et de gauche. Il prendra l’argent du Jockey pour armer les faubourgs contre les libéraux. 7.
45 emps ne sont plus ce qu’ils étaient. Mon séjour a pris fin dans un feu d’artifice de fêtes champêtres et citadines. C’était
10 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
46 vite bouclé ce livre, c’était pour essayer de le prendre de vitesse. 1er avril 1942 Une lettre du propriétaire m’apprend
47 e au rang de grande puissance d’invention — et je prends le mot puissance au sens de potentiel. Si elle doit cesser demain de
11 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
48 éguisement d’une extravagance enfantine, et qu’on prend pour moderne ; l’Amérique sans passé vivant ni traditions instrumenta
49 sans inquiéter, surtout en Russie soviétique. On prend dix singes. On les range dans une chambre le long d’une des parois. À
12 1946, Journal des deux mondes. Virginie
50 té, il la perd en feignant de la défendre encore. Prenons du champ. Et d’abord un grand bain d’air pur, après un an et demi dan
51 redingote rouge. Et puis nous avons ralenti pour prendre une petite route sinueuse où l’on croisait des chariots à deux roues,
52 ampe fait une flaque rose. « Je ne trouve pas les prises  ! explique-t-elle, je ne mets jamais les pieds dans ce dégoûtant salo
13 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
53 ’est donc nous qui avons commencé. Et les mesures prises par ce Juif sont de bonne guerre. De plus elles sont conformes au gén
54 ité stellaire, comme tous ménagements personnels. Prenons la situation telle qu’elle s’offre en Allemagne et aujourd’hui, aux y
55 rsonnes peuvent à peine se croiser. L’angoisse me prend chaque fois que j’y pénètre. (Rappel inconscient de la naissance, me
56 téléphone : il répond de ma part en mon absence, prend les messages et me les communique à mon retour. Le côté romanesque de
57 ? — Oh pardon ! je me suis trompée de fiche, j’ai pris celle d’un autre abonné. Je crois que c’est tout ce que j’ai pour vou
58 ille, d’un geste intime ou d’un visage bien-aimé. Prenons -en donc notre parti. Sauf si l’on se borne à la géographie, ces entit
14 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
59 ue, même de bon sens, et j’ai quelques raisons de prendre la France plus au sérieux, plus au tragique, que les chiffres stupide
60 n signifier revenir après quelque temps, comme on prend un billet d’aller et retour. La poésie des voyages a vécu, la tragédi
15 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
61 nuel : c’est vers quoi je reviens, après six ans, prendre une leçon de style de l’âme pour affronter les mauvais temps qui vien
62 as en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc pris le parti de circuler, malgré les résistances multipliées par une époq