1 1947, Doctrine fabuleuse. Deuxième dialogue sur la carte postale. La beauté physique
1 t cette façon de séparer un mari de sa femme ? Où prenez -vous le droit de juger l’un comme s’il ne formait pas avec l’autre « 
2 et les remplace une fois pour toutes, et si l’on prend le mariage au sérieux, c’est aussi mon métier, on ne se permet plus d
2 1947, Doctrine fabuleuse. Troisième dialogue sur la carte postale. L’homme sans ressemblance
3 e grâce, et d’ailleurs le danger n’est pas grand. Prenez le vieil empereur d’Autriche, François-Joseph : tous les cochers d’op
4 i des héros ? L’agent. Nous sommes fiers d’avoir pris les portraits du fameux amiral Grandisson et du général MacAlfred. Ma
5 ommes dans un pays démocratique, nous avons aussi pris quelques GI tout couverts de décorations. X. Bien entendu, ces portr
6 l’époque ? X. Quelqu’un, Monsieur, dont vous ne prendrez jamais le portrait. Et j’ose dire que l’idée ne vous en viendra même
7 vous attendais. Toutes choses égales d’ailleurs, prenez deux physiciens. Ils ont trouvé tous les deux, le même jour, le secre
8 que la photo pleine page et en couleurs que nous prendrons une autre fois. (Il va pour sortir.) Attendez un instant, je crois qu
3 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
9 n’est pas jouer du violon. Tout d’un coup vous le prenez à double corde, et l’on distingue mal les passages, vous changez de t
10 naïve dans la modestie cartésienne. Car enfin où prend -on dans le monde rien qui soit « clair, simple et facile » en soi ? L
11 recours aux formes du langage courant. L’auteur. Prenons la 3e règle de sa méthode : « Conduire par ordre mes pensées en comme
12 ritique. Comment expliquez-vous le plaisir que je prends à la lecture de certaines paraboles dont le sens eschatologique m’éch
13 out et de la Fin, mais signes seulement, résumés, prises partielles et significatives… Certes celui qui pourrait les fixer ret
4 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
14 i-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus où se prendre  ». Ainsi parle un de nos classiques. Repoussé par le monde parce qu’i
15 n il court se voir : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu qu’il
5 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
16 son dans le monde des dieux, voudraient bien être pris pour des gens raisonnables. Voilà pourquoi, pensais-je, ils méprisent
17 création qui vient à se détacher de l’auteur pour prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le poème ensuite, plus beau et plus v
6 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
18 r paix, et l’être enfin comblé ne sait plus où se prendre . Il se ramène en soi, se divise en ses ombres. Ainsi passent les heur
7 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
19  » Je poursuis non sans peine : « Si nous allions prendre quelque chose dans un restaurant ? — Bonne idée », fait-elle d’une vo
20 g. Je décide de rentrer le jour même à Berlin, et prends congé de mon ami qui se montrait fort inquiet de mon sort. Il y avait
21 is il faut que je la revoie une dernière fois. Je prendrai donc l’express du soir. J’arrive à Berlin le lendemain. Sur le seuil
8 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
22 moralement pour s’imposer à l’animal, et aussitôt prises les rejette, comme si c’était le fait du crime et non le plaisir qu’i
23 z comme elles ont vite cédé ! Il faudra donc s’en prendre à Dieu et à son Fils. Déjà « le Dieu moral est réfuté ». Que va dire
9 1947, Doctrine fabuleuse. Le nœud gordien renoué
24 s. Et si personne n’en veut, il est à moi ! Je le prends  : il est ma liberté… » Celui qui murmurait parfois : C’est consolant 
25 de le refaire, de le comprendre ou de s’y laisser prendre , c’est-à-dire de connaître ou d’aimer. On ne peut opposer au mythe du
26 tout espoir perdu, on sollicitait son conseil. Il prit la corde qui servait de ceinture à sa pauvre robe. Il en fit une bouc
10 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
27 commandes pour accomplir le Temps… Et nous serons pris au dépourvu, comme nulle autre génération. Car, tandis que le temps s
28 Parut un soleil nouveau. Et ceux qui le voyaient prenaient un visage neuf, leurs yeux devenaient forts et s’attendaient à l’écla
29 ênés, balourds, ne sachant trop quelle contenance prendre . Et la lumière ne cesse de grandir. Ils tombent déjà par rangs entier
30 t que celui qui a soif vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. » Car maintenant tout est payé. Tou
11 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
31 me lave… C’est le contraire ! Ils disent que j’y prends ma force. C’est pas vrai. Ça ne coule pas comme qui dirait de la terr
32 umeurs ? C’est toujours dans les villes que ça me prend . Quand ils m’ont bien lavé, massé, poudré comme un bébé… et allez ! l