1 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Le drame de la liberté, aujourd’hui
1 finitive la liberté, n’est-il pas urgent que nous prenions une conscience nette et forte des libertés concrètes que nous avons ?
2 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
2 ire, et peut-être une psychanalyse. En attendant, prenons tout simplement l’Européen de la moitié du xxe siècle dans sa situat
3 moitié du xxe siècle dans sa situation pratique. Prenons le jeune homme qui entre dans la vie. Il se voit jeté dans un monde o
4 , un peu étonné : — Mais, c’est très simple, j’ai pris le train. —Non, me répondit-on, ce n’est pas cela que nous voulons sa
3 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Libertés « formelles » et libertés « réelles »
5 bien mal choisi les adjectifs ; qu’on les a même pris l’un pour l’autre. Supposons ensuite que « formelle » signifie « pure
6 ncrètement cette distinction correcte en théorie. Prenons donc quelques-unes des libertés les plus banales en Occident, et voyo
7 aniques se rencontrent toutes sur ce point. Elles prennent toutes le pouvoir au nom du socialisme « bien compris », non rhétoriq
4 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Contre-offensive de la liberté
8 oit d’applaudir ou de siffler selon ses goûts, de prendre à la radio le poste qu’on préfère, et de tourner le bouton si l’on s’
9 tier verra que l’Europe c’est l’espoir, qu’elle a pris sur les autres toute l’avance que permet un plus grand passé. Si vous