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art et civilisation. Quand et où l’œuvre a-t-elle
pris
naissance ? Le jour où la première page a été rédigée, la première to
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iens avec certaines options fondamentales qu’il a
prises
au plan religieux. Au nom même du désir d’union de l’humanité qui ani
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omme ? (un homme individuel, un exemplaire humain
pris
au hasard) qu’on obtient les réponses les plus révélatrices de l’Orie
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de leurs données nous oblige à n’examiner que des
prises
partielles et typiques. On a vu que j’ai choisi mes exemples dans le
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, Hamburg, 1955. 10. L’adjectif traditionnel est
pris
ici dans son sens strict, initiatique et religieux, qui ne doit pas ê
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, indissolublement, dans la Personne du Fils. Ici
prend
son départ la « voie » chrétienne. Et ce n’est pas une méthode, une a
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a voie chrétienne n’est pas tout l’Occident. Elle
prend
son point de départ dans le choc décisif duquel nous datons notre his
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urs absent) et les fonctionnaires de l’Empire ont
pris
place à la balustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et les Pères
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et les morts, les dieux et les démons. L’individu
prend
sa mesure fragile et menacé, mortel et ignorant, il sait qu’il n’est
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ne histoire qu’il n’a pas arrêtée, mais dont il a
pris
la relève. Il est intervenu dans une suite dialectique, non comme sa
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en ne le distingue du criminel, sauf l’idée qu’il
prend
de lui-même, enfin distincte. Il court sa chance d’individu, et comme
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à deux termes dont j’ai montré plus haut qu’elle
prend
son origine dans la méditation sur le Dieu-homme, n’a pas été sans in
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de la personne. Et il est remarquable qu’elle ait
pris
forme au xxe siècle, en pleine période d’essor du totalitarisme, par
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e des religions politiques, par « suspect ». 29.
Prenons
l’exemple de l’épuration des hérétiques excommuniés ; si l’Église la
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valeur religieuse et sacrée, je lui suggère d’en
prendre
pour mesure sa propre réaction au propos de ces pages. Parler de la p
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éodal qui est le monde des « fidélités ». Tristan
pris
de passion viole tous les interdits moraux, sociaux et religieux ; Is
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jusqu’à la mort divinisante, mais un seul être a
pris
la place de tous, et du monde, et de Dieu lui-même. Tout ici rappelle
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e la métempsycose. « Notre engagement n’était pas
pris
pour cette vie », dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la to
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sme passionnel se répand dans le corps social, il
prend
le nom de Révolution. L’idée et la réalité de ce phénomène, je l’ai d
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sté à l’extension du communisme dans l’Asie. Mais
prenons
l’Inde : les premiers touchés par l’idéologie marxiste ont été les in
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nciennement christianisées de la côte du Malabar.
Prenons
la Chine : le père de sa révolution fut le converti Sun Yat-sen, prot
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mmes. Elle instituait un nouvel ordre qui bientôt
prendrait
la relève de l’Empire défaillant. Mais les premiers chrétiens sont re
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ard des pouvoirs établis. On ne les voit pas s’en
prendre
au régime impérial ni à l’institution de l’esclavage, par exemple36,
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ès qu’on les met au compte de la nation où l’on a
pris
la peine de naître. Ce que nul n’oserait dire de son moi, il a le dev
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: c’est que l’Asie tout entière est menacée de «
prendre
» notre fièvre nationaliste. Certains pays en font une crise, encore
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ant pas en Orient, la maladie nationaliste peut y
prendre
demain une virulence inouïe. Tout cela va se retourner contre notre O
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lus la souffrance qui est vaine, dès lors qu’elle
prend
un sens exemplaire dans le Mythe, mais c’est le temps lui-même qui pe
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Et l’Histoire dans l’esprit de nos contemporains
prend
la place de la Providence, bien qu’elle n’en revête ni la justice ni
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t, les mouvements de masse, etc., échappent à ses
prises
et l’enserrent, — « il ne se retrouve plus » et démissionne. Que l’Hi
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Et ces options n’agiront point par la violence de
prises
de position calculées dans l’abstrait47, mais par cette sorte de fasc
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45. Une querelle très typique à cet égard mit aux
prises
, il y a quelques années, deux écrivains français connus. Le premier a
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alors, de toute nécessité, que le succès temporel
prenne
la place du salut et qu’il tienne lieu de but suprême. Succès individ
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on Serviteur ! Depuis ta naissance, Il a toujours
pris
grand soin de toi. Quand Il t’a vu d’un âge qui Le satisfaisait, Il a
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e l’homme, irrépressible, mais qui peut lui faire
prendre
pour la voix de la foi l’injonction d’un désir innommé. Qui peut juge
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tribu, à leurs lois et coutumes sacrées, que l’on
prend
pour l’Ordre et le Bien. L’eppur de Galilée me paraît plus « chrétien
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la science et la raison ont une fois pour toutes
pris
la place. Ce changement représente à ses yeux un indiscutable progrès
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os revêt certains des attributs de Dieu. Le divin
prend
alors les noms les plus bizarres : il est tantôt la forme archétypiqu
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terme d’un voyage dont l’impulsion première avait
pris
pour tremplin la très ferme croyance en la réalité de la matière ! Ma
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e contexte ardu que l’on vient d’explorer, le mot
prend
un sens insolite : puisse-t-il s’en trouver purifié de ses associatio
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ne peut être qualifiée d’hérétique que si elle a
pris
son point de départ dans le complexe orthodoxe, et s’est développée c
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t alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas
pris
l’habitude, depuis une cinquantaine d’années, d’exagérer sans mesure
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re esprit rationnel croit découvrir dans ce qu’il
prend
par erreur pour « technique » chez les peuples anciens. L’histoire de
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vient à savoir comment et pourquoi la technique a
pris
un brusque essor à tel moment donné de l’Aventure occidentale. Il ser
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le chroniqueurs, épouvantés enfin par la Bombe H,
prennent
du « progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assisté, depuis
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utumières. Mais la morale individuelle reste sans
prises
sur un phénomène qui évolue au niveau des besoins collectifs : le pro
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r jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident
prenait
une conscience plus exacte du sort des grandes masses asiatiques, à l
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entaux, pour la première fois dans l’Histoire, de
prendre
une vue d’ensemble de leur propre Aventure : sentiment de l’histoire,
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oitement. L’ascèse de demain pourra difficilement
prendre
la forme d’un retour à la nature — au métier à tisser de Gandhi, par
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it une machine à monter les escaliers, au lieu de
prendre
l’ascenseur. 87. D’où le succès sans précédent des livres proposant
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ns remède. S’il le croit cependant, c’est qu’il a
pris
conscience du caractère ambivalent de tout progrès. L’Occident poursu
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e paradoxe s’explique d’une manière assez simple.
Prenons
l’exemple de l’homme chrétien. Il peut lire dans les Écritures « qu’i
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oduite par sa foi, c’est-à-dire par sa certitude.
Prenons
ensuite l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’histoire de
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alors au premier rang, ouvrant la voie. Ce qui a
pris
le nom de « progressisme » depuis 1945 est donc à l’évidence des fait
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ce paradoxe essentiel, l’amour devient seulement
prendre
ou s’abandonner, impérialisme ou perte de l’ego, tyrannie exercée ou
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s humaines toujours plus nombreuses et profondes.
Prenons
un exemple brûlant. La bombe H est un « risque » et plus grand que ce
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it, forçant l’homme à se poser des questions et à
prendre
des décisions d’une portée toujours plus étendue, d’une visée toujour
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mander ce qu’elle vaut encore pour le monde. Elle
prend
alors conscience de ce qu’elle représentait et de ce qu’elle pourrait
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ale, deux attitudes bien différentes peuvent être
prises
devant l’Europe actuelle — désunie et battant en retraite. On peut pe
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il en est résulté que l’Europe, la première, en a
pris
une conscience non point certes unanime, mais particulièrement aiguë
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de (exemples : Chine et satellites européens). Il
prend
ainsi la succession de l’islam, de l’autoritarisme catholique, du col
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er (nous faisons en un jour d’avion un trajet qui
prenait
deux ans du temps de Plan Carpin et de Marco Polo) il devient urgent
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s principes, qu’il est plus sûr et plus facile de
prendre
pour base d’une entente ce que l’on nomme « les convergences pratique
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’ordre métaphysique. Difficulté du dialogue
Prenons
un exemple précis : celui de l’aide technique que l’Occident est requ
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déal de l’homme n’est qu’une caricature ; il faut
prendre
des mesures efficaces pour liquider l’ignorance, la faim et la maladi