1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 ment une chronique — illustrée de citations — des prises de conscience successives de notre unité de culture, des temps homéri
2 union fédérative qui, sous nos yeux, commencent à prendre corps. De cette évolution, qui va du Mythe au Fait en passant par les
3 t ouvrage, c’est dans l’espoir que le lecteur les prenne pour guides dans un dédale de citations tirées de vingt-huit siècles
4 st que le lecteur participe au plaisir que j’y ai pris . Il me reste à remercier ceux qui m’ont conseillé et guidé dans cette
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
5 jusqu’aux rivages de l’Asie Mineure. Le continent prend sa forme actuelle. Vers 6000 av. J.-C., l’Angleterre s’en détache et
6 a donné, à moins que nous ne disions qu’elle l’a pris d’Europe de Tyr, car, auparavant, ainsi que les deux autres parties d
7 elle l’avait mise au jour et que seule elle avait pris soin d’elle ; mais l’autre, la saisissant de force de ses mains puiss
8 her chacune telle ou telle sorte de fleur ; l’une prenait le narcisse odorant, une autre l’hyacinthe, celle-ci la violette, cel
9 esse née de l’écume. Elle ne devait pas longtemps prendre plaisir à ces fleurs, ni conserver intacte sa ceinture virginale. Aus
10 n’effraya point les jeunes filles ; toutes furent prises du désir de s’approcher, de toucher le joli animal, dont la divine od
11 -Orient sur l’obscur continent occidental, qui va prendre le nom de sa précieuse proie. Nous ne donnerons pas ici d’autres vers
12 auver l’âme se mua en taureau, c’est-à-dire qu’il prit une forme corporelle en prenant l’humaine chair. Comme l’un de nous i
13 tous les grands mythes. Europe est une des formes prises par le premier de ces mythes, par le panthéisme primitif et informe :
14 uverner, afin que les hommes puissent y vivre. Il prendra pour première femme l’Océanide Métis, qui est la raison ; mais il l’a
15 ème épouse sera Thémis, la justice. Plus tard, il prendra pour femme Mnémosyne, la mémoire, et il en aura les Muses. Et la dern
16 re peu à peu dans l’Hellade entière. De Crète, il prend trois directions : vers Corinthe, la Thessalie, puis, à travers la Th
17 e. Comme ils ignorent où est allé le taureau, ils prennent chacun une direction différente. Phœnix se dirige vers l’ouest, dépas
18 euse qui naît de la nuit pour la tuer. Puis Erèbe prit un sens dérivé : les profondeurs ténébreuses sous la terre, le « fond
19 r l’Olympe : dans le massif de l’Olympe, le Pénée prend sa source, et il a pour affluent l’Europos. Le fait qu’« europe » est
20 osphore : Dès lors, laissant le sol d’Europe, tu prendras pied sur le continent d’Asie. Anaximandre pense de même31. Mais à p
21 de rivières puisqu’il traverse toute l’Europe. Il prend sa source dans le pays des Celtes… Et après avoir traversé l’Europe e
22 t tout cela que résume l’historien que nous avons pris pour guide dans ce dédale crétois, Gonzague de Reynold : Physiquemen
23 que l’Europe (plus ou moins synonyme d’Occident) prenne un sens autre que géographique, c’est-à-dire prenne le sens d’une ent
24 enne un sens autre que géographique, c’est-à-dire prenne le sens d’une entité historique et spirituelle que l’on puisse oppose
25 avec la chrétienté, l’idée de l’Europe. Ici donc prend fin notre enquête sur les origines attestées. 1. Selon la démonstr
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
26 e nationalisme. La tâche propre du genre humain, pris en sa totalité, c’est d’actuer continuellement la plénitude de la pui
27 confusion que les diverses langues vulgaires ont pris naissance, comme nous le montrerons ci-dessous. En effet, tout ce qui
28 importante des révolutions. La justice séculière prenait définitivement le dessus sur la justice d’église, et reléguait celle-
29 e l’autorité gagnée par ce moyen, le pape devrait prendre l’initiative de la convocation d’un concile qui établirait la paix en
30 es et brûle en son propre feu. Les rois d’Espagne prennent les armes l’un contre l’autre… La Grèce laboure pour soi, moissonne p
31 s — qu’entendait se fonder ce plan fédératif : il prenait acte d’une situation de fait, et tentait de prévenir le péril de l’an
32 s à exécution comme il est dû, nous promettons et prenons l’engagement de la manière susdite que chacun de nous assemblera ses
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
33 fs honteux ou frivoles les princes chrétiens font prendre les armes aux peuples. L’un a prouvé ou simulé quelque droit suranné,
34 térêts publics fussent bien administrés. Un autre prend pour prétexte un point omis dans un traité de cent chapitres. Celui-c
35 ssé et pousse encore maintenant tant de peuples à prendre les armes contre la France, sinon le fait que ce pays est le plus flo
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
36 ment religieux mais « œcuméniques », au sens qu’a pris ce mot dans notre siècle, impliquant le rapprochement des confessions
37 ne… Et pour authoriser d’avantage le jugement, on prendroit aduis des grandes Republiques, qui auraient aussi en ce mesme endroic
38 et conduit vers le roi d’Angleterre, lequel vous prit aussitôt par la main, et faisant demeurer tout le monde, même ses pro
39 s serviteurs et celui sur lequel lui-même pouvait prendre le plus de confiance. Sur quoi voyant, comme il vous sembla, l’occasi
40 n gros, le roi d’Angleterre fît démonstration d’y prendre goût, voire de les louer et approuver, si ne laissa-t-il pas d’en vou
41 rles II, le vaste territoire américain qui allait prendre le nom de sa famille. Cela se passait en 1681, Louis XIV régnant en F
42 fluencé par l’argent, il aurait la possibilité de prendre l’argent et de voter selon sa conscience sans qu’on le sache. C’est a
43 en, pourra rendre des services à la communauté ou prendre sa retraite quand il le pourra. … La troisième objection est qu’il y
44 aux Souverains d’Europe & à leurs Sujets, je pris la résolution de pénétrer jusqu’aux premières sources du mal, & d
45 le commun des esprits, que les véritables raisons prises du fond même du sujet, & tirées par des conséquences nécessaires
46 nt ses propres Jugemens… VIII. — Nul Souverain ne prendra les armes & ne fera aucune hostilité que contre celui qui aura ét
47 trois quarts pour la défensive… Le Souverain qui prendra les armes avant la déclaration de guerre de l’Union, ou qui refusera
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
48 Projet de l’abbé, et propose que le roi de France prenne la tête d’une union des républiques européennes, car, dit-il avec un
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
49 seudonyme de Cæsarius Fursterinus, dans lequel il prend la défense des princes du Saint-Empire et de leur autonomie. Il rappe
50 able ; et après avoir compris votre système, j’ai pris un plaisir particulier à la variété des objections, et à votre manièr
51 rte de l’Europe par elle-même117 : Quand Boileau prenait les eaux de Bourbon, il pensait être au but du monde ; Auteuil lui su
52 oujours avec des gens à leurs gages, et qu’à tout prendre ils dépensent chacun pour le moins deux-mille écus par an ; de sorte
53 charmant, qu’on ne peut lire sans avoir envie de prendre la poste, sans entrevoir un horizon plein de douces promesses : les D
54 manœuvres politiques et philosophiques, autant de prises de conscience critiques du rôle de l’Europe dans le monde. Le xviiie
55 ’Europe et de sa place dans le monde, que pouvait prendre un grand esprit de cette époque. À notre époque la civilisation se t
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
56 tardissent journellement par la pente générale de prendre les goûts et les mœurs des Français ». Au cosmopolitisme à la mode, i
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
57 être considéré comme le premier historien qui ait pris pour objet de son étude l’Europe entière, considérée comme unité, non
58 formèrent un vaste système politique, où chacune prit un rang, qu’elle a conservé depuis avec beaucoup plus de stabilité qu
59 laquelle l’état politique de l’Europe commença de prendre une nouvelle forme. Deux passages de cette préface, intitulée « Tabl
60 es, n’étoient pas des motifs suffisans pour faire prendre les armes à une nation. Il n’y avoit que celles qui se trouvoient exp
61 ent intéressées à se mêler dans une querelle ou à prendre des précautions pour leur propre sûreté. Quiconque veut écrire l’hist
62 e de Finlande jusqu’à l’océan Oriental, la Russie prend aujourd’hui la forme d’un empire puissant et civilisé. On voit sur le
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
63 ar ce fléau, ils sont toujours, en fin de compte, pris en charge par la société. Ces grandes et terribles vérités ne pouvaie
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
64 ssant par un Kant ou par un Goethe, l’Allemagne a pris la tête d’une révolution intellectuelle et poétique qui évolue en mar
65 nt différentes. Ainsi, par l’étrange tournure que prirent les choses, la séparation des Églises devint la cause d’une union plu
66 irée et concevant la possibilité de sa décadence, prend une conscience nouvelle du rôle qu’elle a joué dans le monde et pour
67 se mêlaient, voyageaient, faisaient du commerce, prenaient du service et si chacun, arrivé dans le pays d’autrui se croyait touj
68 ces connoissances intuitives ou adaptées au sens, prennent dans l’Occident une force spéculative ; là les conquérans les emploie
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
69 igue des rois. Toutefois, l’idée européenne avait pris assez de force et rassemblé assez d’espoirs divers pour que les négoc
70 uissance. L’immense postérité de Sem et de Cham a pris une autre route. Depuis les temps primitifs jusqu’à ceux que nous voy
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
71 dans Les Années de voyage de Wilhelm Meister, ses prises de position peuvent paraître ambiguës. On a lu sa réponse évasive à S
72 de vues erronées, ou d’exagérations passionnées, prennent avec le temps et pour les foules aveugles, la valeur de frontières in
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
73 es trésors y affluaient, Jérusalem détruite avait pris sa revanche, et Rome elle-même était devenue la Jérusalem nouvelle, l
74 e d’un certain degré de culture… […] Les insurgés prirent avec raison le nom de protestants, car ils protestaient solennellemen
75 lors et certains États puissants s’efforcèrent de prendre possession du siège de la puissance catholique, transformé en un trôn
76 tée inébranlable, et que la discorde ait fini par prendre le dessus. Dès le principe, comme plus tard, les pouvoirs dans l’État
77 ue tous les empires, tous les États chrétiens ont pris leur origine dans cet heureux accord du pouvoir temporel et du pouvoi
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
78 ns, qui se sentent au seuil de leur indépendance, prennent une vue beaucoup moins pessimiste de l’Europe. Ainsi Vincenzo Giobert
79 it la bienvenue. Qu’elle entre chez elle. Qu’elle prenne possession de ce Paris qui lui appartient, et auquel elle appartient 
80 amas (1809-1853), le nationalisme le plus hautain prend la forme d’un antijacobinisme et d’un antiromantisme absolus : ce n’e
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
81 compensation. Sauf peut-être chez Proudhon, il ne prend pas la suite des plans de paix européenne que nous avons cités plus h
82 l’absolutisme de leur pouvoir leur défendait d’en prendre le titre. C’étaient, comme en 92, des coalisés ; l’histoire ne leur d
83 puissances » nous vient immédiatement à l’esprit. Pris dans son sens propre, ce mot, à l’origine, ne désignait rien d’autre
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
84 manière de l’Orient, dont il a reçu l’origine et pris les mœurs, le gouvernement russe est concentré dans le cabinet du pri
85 acles que lui oppose la nature ; le Russe est aux prises avec les hommes. L’un combat le désert et la barbarie, l’autre la civ
86 ntre l’une ou l’autre des roues. En vérité, leurs prises de position révèlent une anxiété de l’imagination plutôt qu’une angoi
87 par la Russie. « L’Europe, dit-on à Pétersbourg, prend le chemin qu’a suivi la Pologne ; elle s’énerve par un libéralisme va
88 ment, mais une « guerre mondiale » l’obligerait à prendre « la tête du mouvement révolutionnaire ». Au reste, Marx considérait
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
89 dans cette importance de plus en plus grande que prennent les souverainetés nationales, ignore complètement ce que le tocsin an
90 er par le monde tâter le crâne des gens, puis les prendre à la gorge en leur disant : — Tu es de notre sang tu nous appartiens 
91 alité de droits par toutes les nationalités ayant pris forme d’État souverain est aussi contraire à l’Histoire et étrangère
92 composés chimiques. Ça met le feu ; que diable ! Prenez -en votre parti ! 18 décembre 1912. — L’Europe, ce cimetière, est peup
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
93 mé jouer aux Armagnacs et aux Bourguignons que de prendre sur la terre le grand rôle que les Romains surent prendre et tenir pe
94 sur la terre le grand rôle que les Romains surent prendre et tenir pendant des siècles dans le monde.266 Mais dans le même te
95 ro) a, de nos jours, d’autres emplois que d’aller prendre de la neige à la cime des monts pour la jeter, pendant les jours de c
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
96 écadence européenne, que beaucoup ont fini par la prendre pour un fait accompli. Non qu’ils y croient sérieusement ou qu’ils en
97 l’évidence, mais parce qu’ils se sont habitués à prendre ce fait pour certain, bien que, sincèrement, ils ne se souviennent pa
98 gation de l’« Imperium » et de l’« Ecclesia ». Il prend corps lors de la dislocation de l’unité créée par Charlemagne, avec l
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
99 On citera simplement quelques textes-témoins des prises de conscience renouvelées de nos diverses origines, au stade présent
100 as au ve siècle désigne la ville épiscopale). Il prend tout ce qu’il peut à Rome, il y fixe sa capitale et non point à Jérus
101 ignité particulière à l’homme et à sa culture, et prenait pour mesure de toutes choses non pas l’homme, mais Dieu […] Que les d
102 seconds défendront l’Empire contre les premiers, prendront le haut commandement de l’armée, deviendront l’Empire : … À la fin,
103 e tâche infinie et générale. L’attitude théorique prend chez les Grecs son origine historique. La « crise de l’existence euro
104 pas à observer l’objet, mais va droit à lui et en prend possession — il s’en saisit. L’esprit de l’Européen est « acquisitif 
105 acquisitif ». Pour lui, le savoir est un moyen de prendre possession de la nature ; attitude qui s’insère entre celle de l’Amér
106 temps est voué à l’échec. Mais l’échec lui-même, pris dans une de ces tensions entre pôles opposés propres à l’Europe, y es
107 ’attachaient à définir la conscience que l’Europe prend d’elle-même et les valeurs de sa culture. Quant à Denis de Rougemont,
108 encore, et à vrai dire, c’est le plus difficile à prendre  ! Mais c’est aussi le plus difficile à maintenir en état d’efficacité
109 s c’est à ce prix que la reconnaissance des torts prend un sens. À cette condition seulement, elle peut exercer une influence
110 s aspirations spirituelles de cette dernière et a pris une telle ampleur qu’elle englobe, conditionne et entraîne tout. Véhi
111 Sa position prépondérante en Orient, elle aussi, prendra bientôt fin. Peut-être même le centre industriel de notre planète se
112 lisatrice de l’Europe : Le monde est en train de prendre à notre Europe ses armes, ses méthodes et, pense-t-il, jusqu’à son es
113 s avec la révolution chinoise, cette protestation prend , sous l’égide du marxisme, la résonance passionnée d’un dynamisme tou
114 e de leur fonction mondiale ; 2° cette union doit prendre la forme que dictent les structures historiques et vivantes du comple
115 as jusqu’aux civilisations orientales qui n’aient pris conscience d’elles-mêmes en empruntant au nationalisme occidental ses
116 sation commune, autant de peine que nous en avons pris pour étudier nos individualités nationales. … Le fait que cette vérit
117 inale, sans tenir aucun compte du sol commun où a pris racine sa tradition individuelle. Et cette erreur n’est pas le monopo
118 ue ce qu’il y a de commun chez tous les Européens prend de plus en plus d’importance par rapport à ce qui les sépare, en face
119 ui prédomine. […] Ainsi les habitants de l’Europe prennent de plus en plus conscience qu’il y a en Europe, au-dessus des peuples
120 mais des continents que les océans séparent. Elle prendrait la tête des nations de la terre parce qu’elle serait seule à leur fou
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
121 darité et une communauté de but et d’intérêts qui prennent toute leur signification et toute leur portée dans le fait que les dé
122 es forces vives de toutes nos nations. 5° Et nous prenons de bonne foi l’engagement d’appuyer de tous nos efforts, dans nos foy
123 de l’union « plus étroite » : mais ce comparatif prend cette fois-ci un sens concret, puisqu’on part d’une union existante r