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ment une chronique — illustrée de citations — des
prises
de conscience successives de notre unité de culture, des temps homéri
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union fédérative qui, sous nos yeux, commencent à
prendre
corps. De cette évolution, qui va du Mythe au Fait en passant par les
3
t ouvrage, c’est dans l’espoir que le lecteur les
prenne
pour guides dans un dédale de citations tirées de vingt-huit siècles
4
st que le lecteur participe au plaisir que j’y ai
pris
. Il me reste à remercier ceux qui m’ont conseillé et guidé dans cette
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jusqu’aux rivages de l’Asie Mineure. Le continent
prend
sa forme actuelle. Vers 6000 av. J.-C., l’Angleterre s’en détache et
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a donné, à moins que nous ne disions qu’elle l’a
pris
d’Europe de Tyr, car, auparavant, ainsi que les deux autres parties d
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elle l’avait mise au jour et que seule elle avait
pris
soin d’elle ; mais l’autre, la saisissant de force de ses mains puiss
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her chacune telle ou telle sorte de fleur ; l’une
prenait
le narcisse odorant, une autre l’hyacinthe, celle-ci la violette, cel
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esse née de l’écume. Elle ne devait pas longtemps
prendre
plaisir à ces fleurs, ni conserver intacte sa ceinture virginale. Aus
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n’effraya point les jeunes filles ; toutes furent
prises
du désir de s’approcher, de toucher le joli animal, dont la divine od
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-Orient sur l’obscur continent occidental, qui va
prendre
le nom de sa précieuse proie. Nous ne donnerons pas ici d’autres vers
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auver l’âme se mua en taureau, c’est-à-dire qu’il
prit
une forme corporelle en prenant l’humaine chair. Comme l’un de nous i
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tous les grands mythes. Europe est une des formes
prises
par le premier de ces mythes, par le panthéisme primitif et informe :
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uverner, afin que les hommes puissent y vivre. Il
prendra
pour première femme l’Océanide Métis, qui est la raison ; mais il l’a
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ème épouse sera Thémis, la justice. Plus tard, il
prendra
pour femme Mnémosyne, la mémoire, et il en aura les Muses. Et la dern
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re peu à peu dans l’Hellade entière. De Crète, il
prend
trois directions : vers Corinthe, la Thessalie, puis, à travers la Th
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e. Comme ils ignorent où est allé le taureau, ils
prennent
chacun une direction différente. Phœnix se dirige vers l’ouest, dépas
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euse qui naît de la nuit pour la tuer. Puis Erèbe
prit
un sens dérivé : les profondeurs ténébreuses sous la terre, le « fond
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r l’Olympe : dans le massif de l’Olympe, le Pénée
prend
sa source, et il a pour affluent l’Europos. Le fait qu’« europe » est
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osphore : Dès lors, laissant le sol d’Europe, tu
prendras
pied sur le continent d’Asie. Anaximandre pense de même31. Mais à p
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de rivières puisqu’il traverse toute l’Europe. Il
prend
sa source dans le pays des Celtes… Et après avoir traversé l’Europe e
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t tout cela que résume l’historien que nous avons
pris
pour guide dans ce dédale crétois, Gonzague de Reynold : Physiquemen
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que l’Europe (plus ou moins synonyme d’Occident)
prenne
un sens autre que géographique, c’est-à-dire prenne le sens d’une ent
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enne un sens autre que géographique, c’est-à-dire
prenne
le sens d’une entité historique et spirituelle que l’on puisse oppose
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avec la chrétienté, l’idée de l’Europe. Ici donc
prend
fin notre enquête sur les origines attestées. 1. Selon la démonstr
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e nationalisme. La tâche propre du genre humain,
pris
en sa totalité, c’est d’actuer continuellement la plénitude de la pui
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confusion que les diverses langues vulgaires ont
pris
naissance, comme nous le montrerons ci-dessous. En effet, tout ce qui
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importante des révolutions. La justice séculière
prenait
définitivement le dessus sur la justice d’église, et reléguait celle-
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e l’autorité gagnée par ce moyen, le pape devrait
prendre
l’initiative de la convocation d’un concile qui établirait la paix en
30
es et brûle en son propre feu. Les rois d’Espagne
prennent
les armes l’un contre l’autre… La Grèce laboure pour soi, moissonne p
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s — qu’entendait se fonder ce plan fédératif : il
prenait
acte d’une situation de fait, et tentait de prévenir le péril de l’an
32
s à exécution comme il est dû, nous promettons et
prenons
l’engagement de la manière susdite que chacun de nous assemblera ses
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fs honteux ou frivoles les princes chrétiens font
prendre
les armes aux peuples. L’un a prouvé ou simulé quelque droit suranné,
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térêts publics fussent bien administrés. Un autre
prend
pour prétexte un point omis dans un traité de cent chapitres. Celui-c
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ssé et pousse encore maintenant tant de peuples à
prendre
les armes contre la France, sinon le fait que ce pays est le plus flo
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ment religieux mais « œcuméniques », au sens qu’a
pris
ce mot dans notre siècle, impliquant le rapprochement des confessions
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ne… Et pour authoriser d’avantage le jugement, on
prendroit
aduis des grandes Republiques, qui auraient aussi en ce mesme endroic
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et conduit vers le roi d’Angleterre, lequel vous
prit
aussitôt par la main, et faisant demeurer tout le monde, même ses pro
39
s serviteurs et celui sur lequel lui-même pouvait
prendre
le plus de confiance. Sur quoi voyant, comme il vous sembla, l’occasi
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n gros, le roi d’Angleterre fît démonstration d’y
prendre
goût, voire de les louer et approuver, si ne laissa-t-il pas d’en vou
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rles II, le vaste territoire américain qui allait
prendre
le nom de sa famille. Cela se passait en 1681, Louis XIV régnant en F
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fluencé par l’argent, il aurait la possibilité de
prendre
l’argent et de voter selon sa conscience sans qu’on le sache. C’est a
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en, pourra rendre des services à la communauté ou
prendre
sa retraite quand il le pourra. … La troisième objection est qu’il y
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aux Souverains d’Europe & à leurs Sujets, je
pris
la résolution de pénétrer jusqu’aux premières sources du mal, & d
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le commun des esprits, que les véritables raisons
prises
du fond même du sujet, & tirées par des conséquences nécessaires
46
nt ses propres Jugemens… VIII. — Nul Souverain ne
prendra
les armes & ne fera aucune hostilité que contre celui qui aura ét
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trois quarts pour la défensive… Le Souverain qui
prendra
les armes avant la déclaration de guerre de l’Union, ou qui refusera
48
Projet de l’abbé, et propose que le roi de France
prenne
la tête d’une union des républiques européennes, car, dit-il avec un
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seudonyme de Cæsarius Fursterinus, dans lequel il
prend
la défense des princes du Saint-Empire et de leur autonomie. Il rappe
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able ; et après avoir compris votre système, j’ai
pris
un plaisir particulier à la variété des objections, et à votre manièr
51
rte de l’Europe par elle-même117 : Quand Boileau
prenait
les eaux de Bourbon, il pensait être au but du monde ; Auteuil lui su
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oujours avec des gens à leurs gages, et qu’à tout
prendre
ils dépensent chacun pour le moins deux-mille écus par an ; de sorte
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charmant, qu’on ne peut lire sans avoir envie de
prendre
la poste, sans entrevoir un horizon plein de douces promesses : les D
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manœuvres politiques et philosophiques, autant de
prises
de conscience critiques du rôle de l’Europe dans le monde. Le xviiie
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’Europe et de sa place dans le monde, que pouvait
prendre
un grand esprit de cette époque. À notre époque la civilisation se t
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tardissent journellement par la pente générale de
prendre
les goûts et les mœurs des Français ». Au cosmopolitisme à la mode, i
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être considéré comme le premier historien qui ait
pris
pour objet de son étude l’Europe entière, considérée comme unité, non
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formèrent un vaste système politique, où chacune
prit
un rang, qu’elle a conservé depuis avec beaucoup plus de stabilité qu
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laquelle l’état politique de l’Europe commença de
prendre
une nouvelle forme. Deux passages de cette préface, intitulée « Tabl
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es, n’étoient pas des motifs suffisans pour faire
prendre
les armes à une nation. Il n’y avoit que celles qui se trouvoient exp
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ent intéressées à se mêler dans une querelle ou à
prendre
des précautions pour leur propre sûreté. Quiconque veut écrire l’hist
62
e de Finlande jusqu’à l’océan Oriental, la Russie
prend
aujourd’hui la forme d’un empire puissant et civilisé. On voit sur le
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ar ce fléau, ils sont toujours, en fin de compte,
pris
en charge par la société. Ces grandes et terribles vérités ne pouvaie
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ssant par un Kant ou par un Goethe, l’Allemagne a
pris
la tête d’une révolution intellectuelle et poétique qui évolue en mar
65
nt différentes. Ainsi, par l’étrange tournure que
prirent
les choses, la séparation des Églises devint la cause d’une union plu
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irée et concevant la possibilité de sa décadence,
prend
une conscience nouvelle du rôle qu’elle a joué dans le monde et pour
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se mêlaient, voyageaient, faisaient du commerce,
prenaient
du service et si chacun, arrivé dans le pays d’autrui se croyait touj
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ces connoissances intuitives ou adaptées au sens,
prennent
dans l’Occident une force spéculative ; là les conquérans les emploie
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igue des rois. Toutefois, l’idée européenne avait
pris
assez de force et rassemblé assez d’espoirs divers pour que les négoc
70
uissance. L’immense postérité de Sem et de Cham a
pris
une autre route. Depuis les temps primitifs jusqu’à ceux que nous voy
71
dans Les Années de voyage de Wilhelm Meister, ses
prises
de position peuvent paraître ambiguës. On a lu sa réponse évasive à S
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de vues erronées, ou d’exagérations passionnées,
prennent
avec le temps et pour les foules aveugles, la valeur de frontières in
73
es trésors y affluaient, Jérusalem détruite avait
pris
sa revanche, et Rome elle-même était devenue la Jérusalem nouvelle, l
74
e d’un certain degré de culture… […] Les insurgés
prirent
avec raison le nom de protestants, car ils protestaient solennellemen
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lors et certains États puissants s’efforcèrent de
prendre
possession du siège de la puissance catholique, transformé en un trôn
76
tée inébranlable, et que la discorde ait fini par
prendre
le dessus. Dès le principe, comme plus tard, les pouvoirs dans l’État
77
ue tous les empires, tous les États chrétiens ont
pris
leur origine dans cet heureux accord du pouvoir temporel et du pouvoi
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ns, qui se sentent au seuil de leur indépendance,
prennent
une vue beaucoup moins pessimiste de l’Europe. Ainsi Vincenzo Giobert
79
it la bienvenue. Qu’elle entre chez elle. Qu’elle
prenne
possession de ce Paris qui lui appartient, et auquel elle appartient
80
amas (1809-1853), le nationalisme le plus hautain
prend
la forme d’un antijacobinisme et d’un antiromantisme absolus : ce n’e
81
compensation. Sauf peut-être chez Proudhon, il ne
prend
pas la suite des plans de paix européenne que nous avons cités plus h
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l’absolutisme de leur pouvoir leur défendait d’en
prendre
le titre. C’étaient, comme en 92, des coalisés ; l’histoire ne leur d
83
puissances » nous vient immédiatement à l’esprit.
Pris
dans son sens propre, ce mot, à l’origine, ne désignait rien d’autre
84
manière de l’Orient, dont il a reçu l’origine et
pris
les mœurs, le gouvernement russe est concentré dans le cabinet du pri
85
acles que lui oppose la nature ; le Russe est aux
prises
avec les hommes. L’un combat le désert et la barbarie, l’autre la civ
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ntre l’une ou l’autre des roues. En vérité, leurs
prises
de position révèlent une anxiété de l’imagination plutôt qu’une angoi
87
par la Russie. « L’Europe, dit-on à Pétersbourg,
prend
le chemin qu’a suivi la Pologne ; elle s’énerve par un libéralisme va
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ment, mais une « guerre mondiale » l’obligerait à
prendre
« la tête du mouvement révolutionnaire ». Au reste, Marx considérait
89
dans cette importance de plus en plus grande que
prennent
les souverainetés nationales, ignore complètement ce que le tocsin an
90
er par le monde tâter le crâne des gens, puis les
prendre
à la gorge en leur disant : — Tu es de notre sang tu nous appartiens
91
alité de droits par toutes les nationalités ayant
pris
forme d’État souverain est aussi contraire à l’Histoire et étrangère
92
composés chimiques. Ça met le feu ; que diable !
Prenez
-en votre parti ! 18 décembre 1912. — L’Europe, ce cimetière, est peup
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mé jouer aux Armagnacs et aux Bourguignons que de
prendre
sur la terre le grand rôle que les Romains surent prendre et tenir pe
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sur la terre le grand rôle que les Romains surent
prendre
et tenir pendant des siècles dans le monde.266 Mais dans le même te
95
ro) a, de nos jours, d’autres emplois que d’aller
prendre
de la neige à la cime des monts pour la jeter, pendant les jours de c
96
écadence européenne, que beaucoup ont fini par la
prendre
pour un fait accompli. Non qu’ils y croient sérieusement ou qu’ils en
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l’évidence, mais parce qu’ils se sont habitués à
prendre
ce fait pour certain, bien que, sincèrement, ils ne se souviennent pa
98
gation de l’« Imperium » et de l’« Ecclesia ». Il
prend
corps lors de la dislocation de l’unité créée par Charlemagne, avec l
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On citera simplement quelques textes-témoins des
prises
de conscience renouvelées de nos diverses origines, au stade présent
100
as au ve siècle désigne la ville épiscopale). Il
prend
tout ce qu’il peut à Rome, il y fixe sa capitale et non point à Jérus
101
ignité particulière à l’homme et à sa culture, et
prenait
pour mesure de toutes choses non pas l’homme, mais Dieu […] Que les d
102
seconds défendront l’Empire contre les premiers,
prendront
le haut commandement de l’armée, deviendront l’Empire : … À la fin,
103
e tâche infinie et générale. L’attitude théorique
prend
chez les Grecs son origine historique. La « crise de l’existence euro
104
pas à observer l’objet, mais va droit à lui et en
prend
possession — il s’en saisit. L’esprit de l’Européen est « acquisitif
105
acquisitif ». Pour lui, le savoir est un moyen de
prendre
possession de la nature ; attitude qui s’insère entre celle de l’Amér
106
temps est voué à l’échec. Mais l’échec lui-même,
pris
dans une de ces tensions entre pôles opposés propres à l’Europe, y es
107
’attachaient à définir la conscience que l’Europe
prend
d’elle-même et les valeurs de sa culture. Quant à Denis de Rougemont,
108
encore, et à vrai dire, c’est le plus difficile à
prendre
! Mais c’est aussi le plus difficile à maintenir en état d’efficacité
109
s c’est à ce prix que la reconnaissance des torts
prend
un sens. À cette condition seulement, elle peut exercer une influence
110
s aspirations spirituelles de cette dernière et a
pris
une telle ampleur qu’elle englobe, conditionne et entraîne tout. Véhi
111
Sa position prépondérante en Orient, elle aussi,
prendra
bientôt fin. Peut-être même le centre industriel de notre planète se
112
lisatrice de l’Europe : Le monde est en train de
prendre
à notre Europe ses armes, ses méthodes et, pense-t-il, jusqu’à son es
113
s avec la révolution chinoise, cette protestation
prend
, sous l’égide du marxisme, la résonance passionnée d’un dynamisme tou
114
e de leur fonction mondiale ; 2° cette union doit
prendre
la forme que dictent les structures historiques et vivantes du comple
115
as jusqu’aux civilisations orientales qui n’aient
pris
conscience d’elles-mêmes en empruntant au nationalisme occidental ses
116
sation commune, autant de peine que nous en avons
pris
pour étudier nos individualités nationales. … Le fait que cette vérit
117
inale, sans tenir aucun compte du sol commun où a
pris
racine sa tradition individuelle. Et cette erreur n’est pas le monopo
118
ue ce qu’il y a de commun chez tous les Européens
prend
de plus en plus d’importance par rapport à ce qui les sépare, en face
119
ui prédomine. […] Ainsi les habitants de l’Europe
prennent
de plus en plus conscience qu’il y a en Europe, au-dessus des peuples
120
mais des continents que les océans séparent. Elle
prendrait
la tête des nations de la terre parce qu’elle serait seule à leur fou
121
darité et une communauté de but et d’intérêts qui
prennent
toute leur signification et toute leur portée dans le fait que les dé
122
es forces vives de toutes nos nations. 5° Et nous
prenons
de bonne foi l’engagement d’appuyer de tous nos efforts, dans nos foy
123
de l’union « plus étroite » : mais ce comparatif
prend
cette fois-ci un sens concret, puisqu’on part d’une union existante r