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verbiale : l’histoire d’un peuple heureux. ⁂ J’ai
pris
le parti de montrer d’abord comment se forme une fédération. Puis com
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pacte qui demeura longtemps inaperçu, et que l’on
prit
après coup pour origine du développement dont il illustre le principe
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édéric II, dernier empereur Hohenstaufen, est aux
prises
avec Rome et le parti des papes, mais aussi avec les grands vassaux q
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sans recours suprême. Livrés à eux-mêmes, ils ont
pris
des habitudes d’autogouvernement, tandis que les Habsbourg renforçaie
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est plus l’Argovie proche, mais Vienne. S’il leur
prenait
envie de mêler un peu les intérêts de l’Empire et ceux de leur famill
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des bourgades principales. Seuls les chefs en ont
pris
l’initiative et ont fait rédiger le pacte en bon latin. Quels sont ce
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e défendre et maintenir avec plus d’efficace, ont
pris
de bonne foi l’engagement de s’assister mutuellement de toutes leurs
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à indemniser le lésé. En outre, personne ne doit
prendre
un gage d’autrui, sinon des débiteurs ou cautions manifestes, et aprè
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r jugement ou composition, les confédérés devront
prendre
la cause de l’autre partie. Tout ce que dessus, statué pour l’utilité
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onne entente du groupe des responsables qui ont «
pris
de bonne foi l’engagement de s’assister mutuellement… tant au-dedans
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s droits, voilà qui est vrai, mais au départ on a
pris
les États tels qu’ils étaient. Point d’autres préalables à l’union qu
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ilshommes sont massacrés, tandis que l’infanterie
prend
la fuite. « Ce ne fut pas une bataille, mais comme une boucherie des
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en Afrique. Le régiment de Meuron, neuchâtelois,
prend
d’assaut Seringapatam, ville des Indes, pour le compte des Anglais. D
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r de la défaite de 1515. Aussi l’armée de milices
prendra-t
-elle rapidement des caractères bien différents de ceux que l’on a déc
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re les prétentions des Habsbourg. Mais dès qu’ils
prennent
trop d’importance dans la communauté et s’en distinguent par une fort
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tion, curieusement négligée jusqu’ici. Quelques «
prises
» dans la petite histoire de nos villes et de nos cantons permettront
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verdure dense et luisante. Arrivés à Castasegna,
prenez
à gauche une petite route qui grimpe par brefs lacets dans la forêt.
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C’est sans doute à ces mesures contre la noblesse
prises
par le patriciat de Bâle et plus tard par celui de Fribourg que se ré
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enaient ouvertement l’un des partis européens aux
prises
hors de nos frontières, — le français, l’autrichien, le savoyard, l’e
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nérale des Ligues appuya les mesures d’abstention
prises
par la Diète. (Seules, les Ligues grisonnes se laissèrent entraîner d
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la maxime : Faire de nécessité vertu, qu’il faut
prendre
au sens littéral. Tout au long du xixe siècle et jusqu’à nous, le pe
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oment nous accuser de la violer nous-mêmes, et en
prendre
prétexte pour nous attaquer. Elle nous rendait donc vulnérables, loin
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ion. Conception, gestation, naissance : le tout a
pris
exactement neuf mois. La seule période qu’on puisse donc qualifier de
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Ainsi les deux tendances se trouvent partout aux
prises
dans la vie publique et jusque dans l’esprit des citoyens, mais leur
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nouvelle. Toutefois, avant que cette commune ait
pris
racine, le canton se verra requis de lui accorder des subventions, et
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ieurs citoyens montent ensuite sur l’estrade pour
prendre
la parole, discuter, suggérer des amendements. Quelques-uns de ces am
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jour les chances d’une liberté réelle, dont il ne
prend
d’ailleurs pas davantage conscience que de l’air qu’il respire. Dans
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à la chasse aux escargots et ils comparent leurs
prises
en fin de journée. « Moi, dit le Genevois rapide, j’en ai cent. — Moi
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tons, me dit-il, sur le problème de l’exécutif. —
Prenez
donc notre formule suisse ! — Qu’est-ce que c’est ? » J’explique alor
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il fédéral en son entier (même si elles n’ont été
prises
qu’à la majorité des voix), et la Constitution ne définit que collect
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oblèmes quotidiens. C’est pourquoi, au fait et au
prendre
, et sans qu’il y ait, à mon avis, aucune raison de leur en faire grie
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citoyennes inscrites (pour 52 % des hommes), ont
pris
part aux dernières élections. Mais cela ne signifie pas grand-chose :
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isse n’est pas une nation, au sens que le terme a
pris
pendant le xixe siècle, et qu’en conséquence il serait vain de cherc
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uis cantonale et en somme anarchique, la Suisse a
pris
conscience d’elle-même en tant qu’unité fédérale. Et cela signifie, a
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e de précision semblait pourtant la prédestiner à
prendre
la tête du peloton. Comment expliquer ce retard, sinon par la structu
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ances d’être égalé, des mesures sévères ayant été
prises
depuis lors pour enrayer cette immigration délirante. (Imaginez la Fr
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olution se poursuivait au rythme rapide qu’elle a
pris
depuis une vingtaine d’années, et si les Suisses devaient un jour cho
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our, exaspéré par l’attitude de ses collègues, il
prend
un pavé et le jette dans une fenêtre du Palais fédéral, pour forcer l
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t de l’unification des sociétés modernes, si elle
prend
le pas sur la politique, que vont devenir d’une part les autonomies r
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ait de bloquer le processus au niveau de cet État
pris
pour terme absolu de l’évolution historique, on courrait le risque d’
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ien déguisé en exacte banalité que les Suisses le
prennent
pour banal. Ils pensent mener la vie normale du genre humain, l’anarc
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en vérité : simplement, le génie qui leur advient
prend
les couleurs du milieu. Albert Bitzius était un jeune Bernois, épris
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os meilleurs écrivains de Suisse romande (pour ne
prendre
que cet exemple, qui est le plus délicat, étant lié à la langue, laqu
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peinture : de Nicolas Manuel à Paul Klee Elle
prend
en Suisse un beau départ avec Holbein et l’école rhénane, centrée sur
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n imaginatif, mais sans excitation ; un homme qui
prend
les choses telles qu’elles sont, ni vulgaires, ni belles en soi, mais
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dies de Shakespeare et du Paradis de Milton (il a
pris
le parti du diable, comme Blake, Shelley et Bakounine), c’est un pein
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re de genre fantastique, dont les « sujets » sont
pris
au rêve. Une sorte de violence, d’emportement, sauve de l’académisme
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moderne n’a rien de grand chez nous, mais elle a
pris
en Suisse deux de ses sources avant de devenir européenne, comme le R
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échappa de la maison à l’âge de 15 ans — dit-il —
prit
un train pour l’Allemagne, puis pour Vladivostok, et devint le poète
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individus égaux en droit. L’égocentrisme enfantin
prendrait
fin, entre 8 et 12 ans, grâce à la fréquentation scolaire qui introdu
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lus d’un pays, et même parfois en Suisse. Si l’on
prend
pour points de comparaison l’éducation américaine et la française, il
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es soumises à son influence, Zurich et Berne, qui
prendront
la tête du parti réformé et soutiendront la lutte, souvent sanglante,
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e d’Églises cantonales, et pourrait difficilement
prendre
une décision qui l’engage tout entière. On comprendra dès lors qu’il
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ralité peut se justifier dans bien des cas, on en
prendra
trop facilement prétexte pour nier que Barth ait raison de la refuser
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a refuser en tant que vertu générale. Essayons de
prendre
une vue globale, et objective au moins par l’intention, de la manière
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ête exigée par les Chambres. Des sanctions furent
prises
, affectant le haut commandement et quelques experts, mais non pas l’é
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lus tard — se sont fait une gloire du terme, mais
pris
au sens, précisément, que je dénonçais. 119. Il est frappant de reli
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n secret pour elle seule ? L’Europe, demain
Prenons
les grandes dimensions de notre planète en mutation. C’est l’Europe q
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la Suisse dépend de l’Europe, et que la forme que
prendra
l’inévitable union européenne rendra possible ou non l’avenir de ce p
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scussion généralisée sur les formes que va devoir
prendre
l’union politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref his
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es premières Rencontres internationales de Genève
prennent
pour thème « L’Esprit européen ». Et j’ai marqué la filiation — trop
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on tient pour réaliste, en politique, les partis
pris
de la majorité et ses routines, le projet d’union de l’Europe passait
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ble, puisqu’elle devenait réalité, mais elle nous
prenait
par surprise, et chaque démarche de nos gouvernants pour rejoindre l’
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tif. Notre demande d’association au Marché commun
prit
pour certains une allure de Canossa sans agenouillement, donc sans pa
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’Évian). Il n’est donc pas question que la Suisse
prenne
la moindre initiative visant à l’union européenne au plan politique.
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ge. Et en son nom, nous nous devons dorénavant de
prendre
des initiatives. Aux deux solutions en présence, à l’échelle du conti
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ule, il reste à espérer que l’éloquence des faits
prenne
le relai de ce mutisme irrémédiable. Éléments de prospective fédér
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itiative, qui mettrait fin à toute nécessité d’en
prendre
d’autres, plus risquées, sur le plan international. En devenant d’une
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l’humaniste Glareanus exhorte ses compatriotes à
prendre
pour modèles les anciens Romains et nomme Tell « notre Brutus ». Dans
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Zeitung, 21 octobre 1962). Que cette légende ait
pris
naissance, ait pris force de vérité, ait été acceptée par tout un peu
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1962). Que cette légende ait pris naissance, ait
pris
force de vérité, ait été acceptée par tout un peuple, voilà ce qu’il
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nditions sociologiques et politiques du milieu où
prit
corps la légende, au xvie siècle. Tout cela nous ramène au propos in
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de Tell (ou Tall, ou Thäll, dans le Livre blanc),
pris
comme adjectif, a été interprété de vingt manières différentes, signi
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comme on sait la seule forme naturelle que puisse
prendre
une nation digne de ce nom. Mais je soupçonne que l’auteur de cette p
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ral, — avec ses réussites et ses inconséquences —
prenait
valeur de « modèle »1 pour l’Europe, il devenait de mode en Suisse de