1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 chacun sera tenté de tenir pour illusoires les «  preuves  » dont l’autre se prévaut, puisqu’elles s’appliquent à une « réalité 
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
2 produire ses symboles, ses illustrations, et les preuves de son existence ? C’est le cas effectivement, et l’on conçoit sans p
3 e des faits et des objets n’en décèlera jamais la preuve incontestable. C’est ainsi qu’un sérieux historien peut écrire : « L’
4 ne invisible, mais si l’on refuse d’y croire sans preuves « documentées » (il y a pourtant les actes des conciles), on se conda
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
5 aient « objectivement » servi la liberté, ne font preuve que d’une belle ignorance de l’histoire. Les grandes révolutions euro
6 é, le sacré n’a cure des résultats : il trouve sa preuve dans le sang. Mais si, profanant le mythe et ses tabous, nous estimon
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
7 té. Sans la Résurrection, l’homme n’aurait pas la preuve d’une existence qui échappe au temps et à la mort. « Si le Christ n’e
8 et vous êtes encore dans vos péchés. » Mais cette preuve n’est valable que pour la foi parfaite, et ce recours au Transcendant
9 ente l’édifice de l’Usine soviétique, et donne la preuve démente de la réalité des utopies au nom desquelles on l’a versé. Mai
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
10 s raisons de l’avidité unique dont l’Occident fit preuve . Les raisons « matérielles » chères au siècle passé, raisons géograph
11 distance entre Lisbonne et l’Inde. Il tire ses «  preuves  » de l’Imago Mundi de Pierre d’Ailly, qui met encore Jérusalem, lieu
12 anelli, lequel confirme ces croyances. Toutes ces preuves ne sont telles, à ses yeux, que dans la mesure où elles concordent av
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
13 te. Celles-ci se fondaient sur l’idée fixe que la preuve de réalité dans tous les cas et dans tous les domaines, est fournie p
14 lleurs matériellement égales62. L’expression de «  preuve matérielle » devint courante : elle signifiait l’évidence absolue, me
15 se ramène à savoir qui décide, et qui détient la preuve de la réalité. L’Occidental moyen se figure qu’au Moyen Âge le sens g
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
16 » dès qu’il est délivré des soucis quotidiens. La preuve qu’il n’en est rien, c’est que nos plus grands mystiques ont vécu dan
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
17 européennes ne s’en privent pas. Mais elles font preuve des plus étranges inconséquences dans les jugements politiques qu’ell
18 plus fréquent et plus ample — ce serait la seule preuve du Progrès — et si la liberté gagne sur ses ennemis ? À strictement p
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
19 une révolte contre ses méthodes importées, que la preuve décisive de leur succès. Les Grecs et les Romains ne disposaient pas
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
20 exemples, certaines convergences se dessinent. La preuve de « réalité » par la matière est en train d’être dépassée en Occiden
21 paix véritable de l’âme ? C’est la question de la preuve qui se pose ici. Confronté à l’Orient, l’Occident apparaît comme le m
22 ’Orient, l’Occident apparaît comme le monde de la preuve par l’effet matériel : les miracles d’abord (changer l’eau en vin, ou
23 bant est de nature tangible ou mesurable. Mais la preuve par l’effet spirituel, seule convaincante pour l’Oriental en tant que
24 iable, arbitraire, non probante. En revanche, nos preuves paraissent tautologiques. La Bombe éclate, c’est entendu : on avait t