1 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). I. Alpbach : le trentième anniversaire du Forum européen
1 ellectuelle est d’une alpestre alacrité. Tous les problèmes de pointe, réels ou à la mode, sont traités par de très hautes autori
2 ur autant, bien sûr, l’Europe n’est pas faite. Un problème urgent se pose à l’Europe dans les années 1946-1950 : l’exode des cer
2 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
3 rse. Nous le faisons à nouveau pour réfléchir aux problèmes de civilisation qui assaillent les Européens dans leur désir presque
4 unauté dans laquelle nous sommes nés ? Devant ces problèmes de destin, notre approche ne sera pas théorique. Nous ne partons pas
5 nsée grecque une révélation venue de la Judée. Le problème majeur des conciles est celui de la Trinité : comment définir et dist
6 cation — et c’est cela que j’appelle le péché. Le problème de l’aliénation, essentiellement lié à celui de la personne, me paraî
7 é à celui de la personne, me paraît se ramener au problème du pouvoir : pouvoir sur soi ou pouvoir sur autrui ? J’ai fait allusi
8 ativement — par la carence de nos États devant le problème de l’énergie et de sa nécessaire diversification : obsédés par les gr
9 dans la création de pouvoirs locaux et régionaux, problème numéro un de notre temps. Giuseppe Petrilli estime qu’il est grand te
10 ision. Toute nation qui essaierait de résoudre le problème envahissant de l’inflation à l’aide de mesures limitées à son seul te
3 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
11 lub de Rome a eu le mérite éclatant « d’élever un problème de la plus haute importance pour l’avenir de l’humanité, du statut de
12 i Forrester et Meadows ont bien fait voir que les problèmes de la croissance sont en interactions mondiales, il fallait montrer a
13 ns mondiales, il fallait montrer aussitôt que ces problèmes se posent de manière inégale selon les temps et les lieux de l’humani
14 i accomplis, du fait 1° de la régionalisation des problèmes , et 2° de la prise au sérieux de paramètres aussi mal vus naguère enc
15 éant et entretenant de la sorte en permanence des problèmes aussi vains qu’insolubles, et qui le contraignent à décréter des mesu
16 r en “désert” ; il est trop petit par rapport aux problèmes dont dépend notre survie, qui se posent à l’échelle européenne et mon
17 e conçues uniquement ou en premier lieu comme des problèmes ou des entités économiques. D’ailleurs, la solution de nos problèmes
18 tités économiques. D’ailleurs, la solution de nos problèmes économiques est à chercher sur un tout autre plan que celui où la cri