1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
1 ve, et le récit se termine par une scène entre le procureur et le prévenu, qui vaut d’être citée : — Pourquoi me regardez-vous a
2 e : — Pourquoi me regardez-vous ainsi ? tonna le Procureur , qui cherchait à intimider Eiichi. Eiichi garda le silence ; il ne vo
3 voulait pas se laisser aller à la colère comme le Procureur . Au contraire, il en profita pour faire une étude psychologique, en o
4 s choses de près, il conclut que la profession de procureur devait être vraiment bien désagréable, puisqu’elle exigeait de celui
5 ue tous les hommes sont coupables. Ceci acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que
6 chi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur té
7 Pourquoi me regardez-vous aussi insolemment ? Le Procureur continuait à enrager ; sa figure se contractait et ses lèvres étaient
8 t insouciants. Eiichi se demanda s’il y avait des procureurs dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il savait qu’il était
9 ère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le Procureur regardait distraitement son carnet de notes. Il tremblait jusqu’au bo