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ve, et le récit se termine par une scène entre le
procureur
et le prévenu, qui vaut d’être citée : — Pourquoi me regardez-vous a
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e : — Pourquoi me regardez-vous ainsi ? tonna le
Procureur
, qui cherchait à intimider Eiichi. Eiichi garda le silence ; il ne vo
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voulait pas se laisser aller à la colère comme le
Procureur
. Au contraire, il en profita pour faire une étude psychologique, en o
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s choses de près, il conclut que la profession de
procureur
devait être vraiment bien désagréable, puisqu’elle exigeait de celui
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ue tous les hommes sont coupables. Ceci acquit au
Procureur
toute la sympathie d’Eiichi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que
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chi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les
procureurs
passent leur vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur té
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Pourquoi me regardez-vous aussi insolemment ? Le
Procureur
continuait à enrager ; sa figure se contractait et ses lèvres étaient
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t insouciants. Eiichi se demanda s’il y avait des
procureurs
dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il savait qu’il était
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ère. Trois, quatre, cinq minutes s’écoulèrent. Le
Procureur
regardait distraitement son carnet de notes. Il tremblait jusqu’au bo