1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 es. Cette attitude se distingue de celles qui ont produit la plupart des autres civilisations, passées et présentes, par une in
2 rai par un exemple. La civilisation occidentale a produit , entre autres, deux réalités bien spécifiques : la personne et la mac
3 mais parce que l’Occident, seul et premier, les a produites . Je cherche donc à me représenter quelle attitude humaine, unique et
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
4  Travaillez à votre salut… puisque c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir17. » Entre la P
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
5 romain, catalysés par l’exigence chrétienne, ont produit le mot décisif. Mais les réalités politiques et sociales élaborées pa
6 ant la faim de l’âme. Mais c’est l’inverse qui se produit sous nos yeux. Devant le milicien fasciste ou communiste, le même sig
7 Occident, serait-elle aussi la seule à ne pouvoir produire ses symboles, ses illustrations, et les preuves de son existence ? C’
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
8 se retourner complètement. Dans les deux cas, se produit une crise brusque et rapide, un processus de mort et renaissance, qui
9 de l’État centralisé et de la nation missionnaire produit comme résultante fatale l’impérialisme : et voici la France napoléoni
10 ’esprit : « Toute plante qui souffre a tendance à produire fleurs et fruits41 » (Un peu plus de souffrance et elle se desséchera
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
11 C’est un mouvement exactement contraire qui s’est produit dans l’Occident moderne, où à l’inverse de ce qui s’était passé duran
12 mensions de l’Histoire, telle qu’elle vient de se produire au xxe siècle, provoque une crise profonde de la relation intime et
13 On a vu que la croyance à l’Histoire absolue, ce produit de remplacement de la Providence, a pour effet normal d’éliminer la c
14 reste tributaire — et c’est pourquoi l’Orient ne produit pas d’utopies. Concevoir une utopie et agir d’après elle, massacrer p
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
15 sons. Deux révolutions considérables se sont donc produites en trois siècles dans l’image de la Terre que les Occidentaux se form
16 ette recherche indéfinie qui nous transforme ? Le produit brut de l’entreprise des Espagnols fut l’or, aussitôt lié à l’esclava
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
17 Nicée aient aussi décidé du genre de science que produirait l’Europe christianisée, voilà qui paraît indéniable, et c’est le cont
18 xe siècle ? Cette opposition même eût-elle pu se produire en dehors d’une civilisation qui a su valoriser la matière et le corp
19 « comprendre » les incompatibles, cela ne peut se produire que dans un seul esprit. Aussi longtemps que les aspects contradictoi
20 tière cosmique consiste en hydrogène et en hélium produit à partir de l’hydrogène. Le noyau de l’hydrogène est un proton. Cet u
21 Univers physique est un « nœud d’énergie » qui se produit dans un « champ » au sein duquel agissent on ne sait quels archétypes
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
22 ’homme en général. Mais quelque chose d’unique se produisit en Europe aux débuts de notre ère technique : la rencontre de la scie
23 s les élites, qu’un peu plus de technique ne peut produire qu’un peu plus d’étatisme, et d’autant moins de liberté. Et de fait,
24 eaucoup mieux, aux environs de 1830, ce qu’allait produire la technique ? Il s’agit cette fois-ci de mieux voir les problèmes, a
25 chnique. 68. L’examen des circonstances qui ont produit les grandes inventions, jusqu’à nos jours, prouve que l’appât du gain
26 e reculer la difficulté. Ou bien c’est la morale, produit humain, qui est « mal » : on revient au néo-manichéisme. Ou bien c’es
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
27 e est normale, et non désespérée, puisqu’elle est produite par sa foi, c’est-à-dire par sa certitude. Prenons ensuite l’exemple
28 es sont appliquées. Définition par la technique : produire toujours plus de machines. Mais parmi ces machines, il s’en trouve un
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
29 pendant prouvé depuis vingt siècles sa faculté de produire ou d’intégrer les plus grandes nouveautés dans tous les ordres, l’art
30 mune, tandis que la tradition centraliste romaine produit entre droite et gauche, cléricaux et anticléricaux, une guerre inexpi
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
31 ien leurs effets dans la vie. Le rêve de Colomb a produit l’Amérique, celui des alchimistes et savants, la technique. Le rêve d
32 ations bouddhistes (d’ailleurs manichéisantes) se produisent probablement au xiie siècle dans le Midi de la France, mais ne sont