1 estimeront que mes stylisations font tort au sens profond du mythe. Entraîné par mes analyses dans des domaines réservés d’ordi

2 quelles complicités cet artifice de « rhétorique profonde  » sait-il rejoindre dans nos cœurs ? Que l’accord d’amour et de mort

3 celui qui émeuve en nous les résonances les plus profondes , c’est un fait qu’établit à première vue le succès prodigieux du roma

4 abileté, style, etc.). Mais le caractère le plus profond du mythe, c’est le pouvoir qu’il prend sur nous, généralement à notre

5 s découvrirons dans la légende, dénote sa parenté profonde avec le mythe. L’obscurité du mythe en général ne réside pas dans sa

6 rée d’eux — et peut-être du romancier — mais plus profonde que celle de leur bonheur. Pas un des obstacles qu’ils rencontrent ne

7 es plus belles, qui sont peut-être aussi les plus profondes de la légende, ce sont les deux visites que les amants font à l’ermit

8 mants. Mais comment l’expliquer lui-même, dans sa profonde ambiguïté ? Tout égoïsme, dit-on, mène à la mort, mais c’est par une

9 pas lié à la passion d’une manière beaucoup plus profonde  ? N’est-il pas l’objet même de la passion, — si l’on descend au fond

10 oigne, en quête d’aventures plus secrètes et plus profondes , l’on dirait même : plus intérieures. Lorsque Tristan soupire à voix

11 la fin qu’ils se préparent de toute leur volonté profonde , et plus que profonde, abyssale. Qui donc oserait avouer qu’il veut l

12 arent de toute leur volonté profonde, et plus que profonde , abyssale. Qui donc oserait avouer qu’il veut la Mort ? et qu’il déte

13 et la conscience de ce qui brûle en nous. Liaison profonde de la souffrance et du savoir. Complicité de la conscience et de la m

14 avons indiqué qu’un tel amour n’est pas sans lien profond avec notre goût de la guerre. Enfin, s’il est vrai que la passion, et

15 on ne sont pas sans nous renseigner sur sa nature profonde et sa portée humaine. D’abord elle fut partout persécutée avec une vi

16 lyrique ». Autrement dit, qu’il est de la nature profonde de cette foi de se refuser à toute exposition rationaliste, impersonn

17 D’autre part, elles trouvaient des complaisances profondes dans la mentalité du siècle. Elles pénétrèrent bientôt la société féo

18  Personne ne saurait dire jusqu’à quelles couches profondes de l’humanité d’Occident ont pénétré les conceptions platoniciennes.

19 le du conte, destinée justement à masquer le sens profond aux regards superficiels, non avertis. Mais quand bien même les trouv

20 s dans la contemplation de l’amour seul. Un trait profond de la passion — et de la mystique en général — paraît ici. « On est s

21 nde, et le monde nous. » C’est l’extase, la fuite profonde hors de toutes les choses créées. Vraiment, comment se défendre de so

22 ’abandon divin, tourment suprême ». Sur « ce vide profond … cruelle disette des trois sortes de biens qui peuvent consoler l’âme

23 mystiques ne saurait être confondu avec la nature profonde de l’expérience qu’ils ont vécue. J. Baruzi écrit de sainte Thérèse :

24 propension moderne est le signe d’un ressentiment profond à l’endroit de la poésie, et en général, de toute activité créatrice

25 omaines différents, une réalité indivisible, plus profonde , antérieure à ses aspects sensoriels ou spirituels. Sinon comment exp

26 catharisme se cachera désormais dans les couches profondes et muettes des peuples, là où la vie sociale ne se prête plus aux for

27 idéal quand même : celui de la luxure. » Ce lien profond de la gauloiserie et de l’amour alambiqué, on le surprend dans une sa

28 nt les anciennes hérésies dans une obscurité plus profonde que jamais, la tragédie des Amants de Vérone, c’est le voile un insta

29 art autonome, l’épuisement temporaire des sources profondes  ? N’est-ce point pour cette cause que la littérature, si fort qu’elle

30 Il proclame un besoin d’être libre qui traduit un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune liberté. C’est ce

31 , balançant devant la décision. D’où la duplicité profonde de la pièce. La loi morale, la loi du jour qu’il veut servir désormai

32 par l’État-roi, entraîne des modifications assez profondes dans les relations sentimentales et les coutumes. Le mariage redevien

33 oluptueux, de satiétés, l’un des besoins les plus profonds de l’homme demeure privé d’assouvissement, et c’est le besoin de souf

34 nge, et ne devons-nous pas, sous le voile du plus profond mystère, nous venger amplement de cette ineptie ? » (C’est moi qui ai

35 trouve dans son tempérament des complicités bien profondes et qui n’est autre que le pétrarquisme. Le roman de Rousseau à propre

36 et divinisante, voilà le thème religieux le plus profond de cette nouvelle hérésie albigeoise que fut le romantisme allemand.

37 de Salzburg, lorsqu’on jette un rameau dans l’eau profonde , on le retrouve trois mois après « garni d’une infinité de diamants m

38 s trois actes du drame, exposent la signification profonde du mythe, encore masquée dans les légendes médiévales par une foule d

39 ence du « jour », contredisent fatalement le sens profond de l’action. Tant qu’on regarde la scène, on est victime de l’illusio

40 une des fiévreux — peut traduire à ma vue le sens profond de l’exil des amants dans l’extase. Par ce qu’il a d’artificiel, de t

41 arrange — désir romantique et désir bourgeois. La profonde satisfaction que produit à coup sûr le happy end provient précisément

42 la retrouve, étrangement identique, aux origines profondes d’un mouvement que nous n’avons plus à étudier ni à convaincre. Dison

43 espondante de la guerre, en Occident, entraîne de profondes conséquences pour la morale, l’éducation, la politique. Un fort gros

44 sible qu’elle l’était vers l’année 1490. Une paix profonde régnait dans ses provinces : les montagnes et les plaines étaient éga

45 ure admirablement humanisée, une « civilisation » profonde , donc le contraire d’une « militarisation ». L’État était devenu une

46 le siècle révèle peut-être ses qualités les plus profondes , ses ressources les plus secrètes, et comme un génie de duplicité tou

47 aveu sera jugé insolite. Mais je pressens d’assez profondes raisons de le consentir. J’ai voulu décrire la passion comme une enti

48 ragique romantique, il n’y a pas de contradiction profonde , nous l’avons vu198. Dans les deux cas, il s’agit de s’évader hors de

49 énérées par presque tous. Elle représente le plus profond non-conformisme. Elle nie la croyance commune en la valeur révélatric

50 beau prétexte qui s’appelle Iseut, mais à sa plus profonde et secrète passion. Le mythe s’empare de l’« instinct de mort » insép

51 la vie nous précipite dans sa négation. C’est la profonde misère, le désespoir d’Éros, sa servitude inexprimable : — en l’expri

52 on Occident, définit en même temps les conditions profondes de la fidélité, de la personne, du mariage, — et du refus de la passi