1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 e durée. Prudemment, par fidélité à la continuité profonde de son histoire, la Suisse demanda et obtint un statut spécial dans l
2 ontrastés, ses économies juxtaposées, sa méfiance profonde pour les systèmes, les idéologies, les hégémonies personnelles ou spi
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
3 des partis ne présentent pas de différences aussi profondes que dans d’autres pays, et le critère de distinction entre la gauche
4 es hostilités, n’en a pas moins laissé des traces profondes dans la structure de l’économie suisse. Des plis ont été pris, des mi
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
5 t été strictement conditionnés par la psychologie profonde du peuple suisse et par ses traditions les plus solides. C’est pourqu
6 ’on peut reprocher aux Suisses, est une nécessité profonde de leur économie, si dangereusement liée, nous l’avons dit, à la conj
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
7 ys fédéraliste. Mais l’empreinte commune la plus profonde que reçoivent les citoyens suisses, leur est donnée par le service mi
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
8 e, traduisent-ils une compréhension mutuelle plus profonde  ? On peut en douter. Chacun reste sur ses positions et s’y retranche,
9 ien, au contraire, correspond au « démocratisme » profond et inné dont nous avons vu qu’il se manifeste, en Suisse, par une rés
10 n égalitarisme intransigeant, et aussi une pudeur profonde . Le Suisse est plus naturellement porté qu’aucun autre Européen à tra
11 bien qu’il n’existe pas en Suisse d’antagonismes profonds et essentiels quant à la doctrine de l’État, ni d’écoles ou de factio
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
12 u national-socialisme une hostilité beaucoup plus profonde et virulente que celle de leurs confédérés romands. Ces derniers se d
13 en tout. Mais le xxe siècle devait provoquer de profonds changements dans l’attitude de la Suisse en ce domaine. Le nombre des
14 ulement la Suisse pourra, sans renier sa vocation profonde , se fondre en une Europe « helvétisée ». 43. Gottfried Keller (1819