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e durée. Prudemment, par fidélité à la continuité
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de son histoire, la Suisse demanda et obtint un statut spécial dans l
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ontrastés, ses économies juxtaposées, sa méfiance
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pour les systèmes, les idéologies, les hégémonies personnelles ou spi
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des partis ne présentent pas de différences aussi
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que dans d’autres pays, et le critère de distinction entre la gauche
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es hostilités, n’en a pas moins laissé des traces
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dans la structure de l’économie suisse. Des plis ont été pris, des mi
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t été strictement conditionnés par la psychologie
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du peuple suisse et par ses traditions les plus solides. C’est pourqu
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’on peut reprocher aux Suisses, est une nécessité
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de leur économie, si dangereusement liée, nous l’avons dit, à la conj
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ys fédéraliste. Mais l’empreinte commune la plus
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que reçoivent les citoyens suisses, leur est donnée par le service mi
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e, traduisent-ils une compréhension mutuelle plus
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? On peut en douter. Chacun reste sur ses positions et s’y retranche,
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ien, au contraire, correspond au « démocratisme »
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et inné dont nous avons vu qu’il se manifeste, en Suisse, par une rés
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n égalitarisme intransigeant, et aussi une pudeur
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. Le Suisse est plus naturellement porté qu’aucun autre Européen à tra
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bien qu’il n’existe pas en Suisse d’antagonismes
profonds
et essentiels quant à la doctrine de l’État, ni d’écoles ou de factio
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u national-socialisme une hostilité beaucoup plus
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et virulente que celle de leurs confédérés romands. Ces derniers se d
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en tout. Mais le xxe siècle devait provoquer de
profonds
changements dans l’attitude de la Suisse en ce domaine. Le nombre des
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ulement la Suisse pourra, sans renier sa vocation
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, se fondre en une Europe « helvétisée ». 43. Gottfried Keller (1819