1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
1 qu’il impose. Confusion liée au mouvement le plus profond de l’âme allemande, qui la porte à la création volontaire, titanique,
2 Le nommer serait nommer l’une des raisons d’être profondes du monde germanique. Mais la crainte me prend qu’on aille chercher en
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
3 devant, un chauffeur immobile guette les ornières profondes où les roues s’enfoncent parfois avec un cahot mou. Le silence grandi
4 es moustiques tissent une rumeur dans l’obscurité profonde . Des cris de chouettes se poursuivent, s’éloignent, reprennent tout p
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
5 utes les anthologies, l’habit classique, l’accent profond et nasillard d’origine juive ; une main pend sur l’ébène, succombant
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
6 sme est une passion toute nue, qui exprime l’être profond de la race. On ne discute pas cet amour, on ne réfute pas cette haine
7 l’autre « Rome protestante ». Mais d’avoir vu ses profondes bibliothèques et son quartier universitaire tout rajeuni dans des jar
8 yeux sous la vague toujours un peu plus haute que profonde ne fut l’attente, et lâche tout. C’est l’âme qui joue aux montagnes r
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le balcon sur l’eau
9 sant de la surface ; mais le silence a des vagues profondes . L’eau clapote avec tendresse, et se retient… Et l’air chargé d’atten
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
10 montent au Séminaire protestant : il leur fait de profondes révérences…   La rumeur et le cliquetis d’une grande terrasse de café
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
11 es troncs qui luisaient, faiblement, vers le cœur profond du bois. Et je croyais m’enfoncer et me perdre dans le silence d’une
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
12 rmule qui, je le sais, éveille un même « accord » profond , appelle une même « résolution » concrète chez les meilleurs esprits
13 aillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de la France. Cette révolte de la personne, c’est la révolte de 89 da
14 prète dans le sens d’une spoliation de l’identité profonde d’un homme, appelant une réponse personnaliste précisément, et non co
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
15 e ne le contemple pas sans une espèce de méfiance profonde  : il est surtout une tentation de se dissoudre dans on ne sait quelle
16 s, dans notre campement au bout du monde. Confort profond dans cet inconfort matériel. Je viens de relire mes notes de Royan. I
17 D’où vient cette persuasion que tout est bien, si profonde que je me l’avoue pour la première fois aujourd’hui, et que je n’arri
18 on avec Dieu). Leur rapprochement exprime le sens profond de la lande, son sens ésotérique si l’on veut. Il est curieux de note
19 s concrète qu’ailleurs. Ou par une analogie moins profonde  : d’abord la lande est une exaltation, un dépaysement romantique, et
20 dans un champ en costume de moujik, il y a eu un profond silence au lieu des rires que je craignais. (On peut donc gouverner s
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
21 ue. C’est s’en remettre à quelque espoir vague et profond . Or, tout ce que l’État nous apprend, par le moyen de l’école primair
22 ’avait surpris sur les quais de la Seine, au plus profond d’une contemplation des eaux nocturnes. Ma police personnelle m’envoi
23 il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique profond , lugubre et déprimant que celui du chrétien honteux, honteux d’une fo
24 e » dans un garage. Pays sans harmonie, sans lien profond et sans rythme unanime, et qui ne parvient plus à s’expliquer que dan
25 ue vient de se taire. Une vie sans accompagnement profond . Dès qu’on a perçu ce silence où plus rien ne palpite et n’attend, le
26 énéral : je découvre, en la découvrant, les liens profonds qui m’unissent à ce peuple de paysans et d’ouvriers, si délibérément
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
27 me révèle sans doute l’un de ses aspects les plus profonds . Dans cette église baroque de Sainte-Catherine — murs couverts d’armo
28 is où sont les jeunes gens ?) Et le recueillement profond . Il m’a semblé aussi que l’on chantait mieux que naguère, sur un ryth
29 ple que le besoin de porter remède à ses carences profondes , et de les compenser. Hitler est en train d’opérer un dressage du peu
30 nts des mœurs. Seulement, il y a cette différence profonde entre le jacobinisme et le national-socialisme : c’est que le premier
31 st une forme de culture, séduisante, aimable et «  profonde  », mais à tel point coupée de la vie « grossière » des masses qu’elle
32 que la propagande hitlérienne flatte un des goûts profonds de l’Allemand : celui d’apprendre. Rosenberg, Goebbels, les théoricie
33 s jusqu’au bout de nos forces. Il y a un instinct profond , dans tout homme, qui réclame cette épreuve totale de ses forces. Com
34 tes… La piété germanique n’est qu’une attitude de profond respect en face des lois de l’Harmonie et du Beau… Les hommes qui n’o
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
35 xpliquer que des phénomènes extérieurs. La raison profonde d’un mouvement comme le nôtre est irrationnelle. Nous voulions croire
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
36 ntre les juifs ! Et cela lui permet de louer ma «  profonde connaissance de la vie allemande » (K. H. Bremer, dans Die Tat). L’au
37 qu’un exemple — mais des plus typiques — des très profonds malentendus verbaux institués entre l’Allemagne et tous les autres pe
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
38 res, mais aussi moins d’enfants et moins d’amours profondes . La guerre ne tue pas seulement pendant qu’elle sévit, et après ; mai
39 oqué pour montrer de quoi l’on est capable est si profond , peut-être si normal, que j’en viens à me demander si toutes nos cris
40 rieur aussi, se fait entendre maintenant le chant profond et continu, la respiration bienheureuse des anges gardiens de ce temp
41 s l’atmosphère de catastrophe où nous vivons, une profonde ambiguïté se manifeste. Tout invite à désespérer ? Mais l’espoir est
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
42 nvient de parler de la pluie. C’est à cause d’une profonde affinité entre la vie en uniforme et ce que l’on nomme par convention
43 habileté des architectes. Il suppose une culture profonde et populaire, et plus encore, un arrière-plan spirituel, des assises
44 ns. Si l’art n’y suffit pas, c’est que le mal est profond  : d’où la nécessité d’agir sur la cité. Si la cité n’a plus de vraies
45 upé autour du Gothard ! Notre rêve devient vrai ! Profonde impression dans l’armée et dans la population. 1er août 1940 La
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
46 rk, la lumière du soir évacue rapidement les rues profondes , remonte au sommet des buildings, se perd dans un dernier éclat d’avi
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
47 nger. Au long souffle appuyé des nuits brûlantes, profond massage, les soucis de naguère se détendent, s’étalent — c’étaient de
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
48 modeste au mépris tolérant. Heure des définitions profondes et surprenantes, malaisément articulées, dans les groupes qui jonchen
49 nt, au bas de Madison Avenue. La salle étroite et profonde paraît vide. Il doit être environ neuf heures et demie. J’hésite sur
50 est-elle pliée en deux ? Ma boîte est bien assez profonde pour ce format, le facteur devrait le savoir ! » Je voyais une mince
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
51 les autres dans l’inaccepté, dans la dépossession profonde , dans une mise en question générale au pire moment, à l’heure de moin
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
52 ondre pas ? J’imagine que cela tient à sa mémoire profonde . Il se souvient — non pas de ces épreuves-là précisément, car on n’av
53 ngs voisins séparés de ma terrasse par un gouffre profond mais étroit, je vois des couples et des solitaires éteindre et rallum
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
54 tion des mythes de notre âge et de leur dynamisme profond . Existe-t-il une seule femme en Europe qui dispose de moyens pareils
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède : mémoire de l’Europe
55 ie d’amour. Le silence attendait, l’absence était profonde , et chaque être présent questionnait, répondait. La force était au se
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
56 naces naturelles et matérielles, d’une sauvagerie profonde à portée de la main. D’où la méticuleuse propreté des maisons de bois
57 ortes étroites, ouvrant sur des couloirs hauts et profonds où deux personnes peuvent à peine se croiser. L’angoisse me prend cha
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
58 , mais encore, une fois installé dans le fauteuil profond de l’avion, attendre que la boule au-dessous de nous ait tourné jusqu
25 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
59 e et partout déchirée qui nous sépare du désordre profond . Mais ce n’est pas en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc pri