1 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
1 umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les progrès de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
2 opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès . Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
3 et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le Progrès automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
4 e, disait Marx. Je lui réponds que sa croyance au Progrès est l’opium de la culture. S’il fallait résumer rapidement les caract
5 ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès , abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
6 ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’heure sévère (juin 1940)
7 , tant par en haut que par en bas. La croyance au Progrès nous a mis des œillères. Et quand soudain la route normale se trouve
8 er le prix d’un siècle d’abandon à l’optimisme du Progrès . Pendant un siècle, elle fit la sourde oreille, avec un petit air ent
9 ains lui posaient cette question : à quoi tend le progrès matériel ? Question stupide et irritante, n’est-ce pas, aux yeux de q
10 prospérité, et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante 
11 et l’idole du confort, et l’idole du progrès — ce progrès qui ne sait rien que répéter comme une horloge parlante : « Tout s’ar
12 sacrifier notre prospérité, notre confort et nos progrès aux nécessités impérieuses de la défense nationale. Pour avoir refusé
3 1968, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Pour une morale de la vocation (1968)
13 uade, qui agit, et qui contraint. En regard de ce progrès de la Science sur tous les fronts, moralisme et immoralisme, vertus e
14 emblait, d’un exercice à l’autre, n’avoir fait de progrès que dans la découverte d’une maladresse naguère insoupçonnée. Je fais