1 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
1 umanitaire. Par quelle fatalité mauvaise tous les progrès de notre science contribuent-ils à ravager la civilisation qui les pr
2 opposé des milliers de pages de rhétorique sur le Progrès . Merveilleuse doctrine que celle-là ! Car en somme elle justifie tout
3 et délicat pour agir sur ces faits ; secundo : le Progrès automatique arrangera tout. C’est lui qui, désormais, va remplacer la
4 », disait Marx. Je lui réponds que la croyance au Progrès est devenue l’opium de la pensée. Bien entendu, ce n’est point parce
5 s en ont manqué, c’est parce que leur croyance au Progrès les dispensait de l’inquiétude d’où naît toujours la lucidité. Et vo
6 e pour soi, sans se préoccuper de l’ensemble : le Progrès , automatiquement, se chargera du reste, et tout finira bien. Le marxi
7 ne ne sut ou n’osa voir à quoi devait conduire le Progrès , abandonné à son mouvement fatal. Le développement de l’industrie a p
8 ou culturel. Tout cela parce qu’on pensait que le Progrès était sain, juste et infaillible, et que la seule tâche sérieuse étai
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
9 ions isolées, et la culture suppose une suite, un progrès , un milieu, un écho. Je me représenterais plutôt une Suisse culturell
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
10 aux problèmes, et des plus graves, sollicitent un progrès nouveau et décisif. L’économie vient remettre en question les succès
11 refus d’opposer pathétiquement la tradition et le progrès , tout cela prend l’allure d’une réaction contre les « mystiques » et