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urich), sur l’urgence vitale de l’affaire ; et un
progrès
de fait qui évoque pour l’humoriste « l’Enlèvement d’Europe par un es
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s qui en découlent ; sens de l’histoire ; idée du
progrès
; liberté et responsabilité de l’individu chargé d’une vocation dans
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ne qui juge son propre individu… 10. Mesure du
progrès
par le risque Dernier exemple : le progrès. Il est de mode aujourd
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du progrès par le risque Dernier exemple : le
progrès
. Il est de mode aujourd’hui d’en douter. Les plus grands esprits de n
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ue, nos révolutions à l’État totalitaire ; que le
progrès
n’est donc nullement fatal ; qu’il n’est plus même un idéal européen,
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. Mais il n’est pas moins vrai que l’horizon d’un
progrès
toujours possible reste vital pour l’homme européen ; et que nos vies
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erait faux de penser que notre idée européenne du
progrès
ait vraiment émigré en Russie ou en Amérique. Ce qu’on appelle « prog
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igré en Russie ou en Amérique. Ce qu’on appelle «
progrès
», dans ces empires de masses, diffère profondément de notre idéal. D
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idéal. Dans une dictature, par exemple, l’idée de
progrès
perdra nécessairement ce qui fait, à nos yeux, tout son prix : elle c
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riginel. D’où nous vient, en effet, le concept de
progrès
? Il n’est apparu comme tel qu’au xviiie siècle. Mais ses origines s
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catastrophes restent toujours possibles, mais le
progrès
aussi devient possible : il traduit notre volonté d’échapper aux fata
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e ans. Cependant, de nos jours, notre foi dans le
progrès
a cessé d’être une foi naïve. Nous nous posons à son sujet des questi
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uestions parfois angoissantes. Comment mesurer le
progrès
? Qui peut affirmer qu’au total il ait un sens positif ? Dans l’ensem
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orte, en bien et en mal, s’annule. La croyance au
progrès
collectif demeure un pur et simple acte de foi, devant lequel il est
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permis de rester sceptique… En vérité, l’idée de
progrès
ne peut reprendre un sens certain que par rapport à notre vie individ
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que par rapport à notre vie individuelle. Car le
progrès
à l’origine signifiait une libération, et, de nos jours encore, la li
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ait une liberté de masse ?). Je définirai donc le
progrès
véritable comme l’augmentation continuelle des possibilités de choix
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s cesse croissant d’individus. Et la mesure de ce
progrès
, ce ne sera pas seulement l’augmentation de notre sécurité, de notre
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de la personne humaine et les fondements de tout
progrès
social ; et non pas le système des castes, ni le mandarinat, ni le Bu
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pour effet de détendre les ressorts créateurs du
progrès
, dont il est trop souvent l’aboutissement. Or, chacun sait que les re
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boutissement. Or, chacun sait que les ressorts du
progrès
sont l’inquiétude philosophique, la passion de défier le destin, le r
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l’aboutissement logique, normal et inévitable du
progrès
. Pour dissiper cette illusion, il faudrait enseigner dans nos écoles
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vement qui s’intitule « Pour le fédéralisme et le
progrès
social », je lis ces quelques phrases : Nous réclamons la création d
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a région — et voilà qui provoque une réflexion en
progrès
intensif et extensif vers quelque théorie générale du fédéralisme. Si
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ment de l’histoire, selon lequel la nation est le
progrès
. » « La région est une nostalgie réactionnaire. Le progrès et l’effic
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» « La région est une nostalgie réactionnaire. Le
progrès
et l’efficacité, au xxe siècle, exigent des ensembles plus centralis
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ne l’a-t-on pas encore faite ? b) La vitesse du
progrès
vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant de
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lus actif, émouvant, convaincant. 35. France et
Progrès
, n° 1, novembre 1967. 36. Cf. Le Monde (dont on cite ici la version)