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e pour les penseurs que pour les autres. La crise
présente
en témoigne avec une éloquence assez puissante. D’une part, les « réa
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n humanité. Il n’y a pas d’autre cause à la crise
présente
: l’homme moderne a perdu la mesure de l’humain. Le seul devoir des i
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r la portée immédiate de mon effort. La situation
présente
me l’interdirait, toute question de talent mise à part. Il est clair
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st et il les a complètement perverties. On nous a
présenté
cet amour du prochain comme un sentiment bienveillant, une tolérance
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u, mais nous nous occupons, nous, de la situation
présente
de l’homme, et nous disons : tant que le minimum de vie n’est pas ass
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mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà
présente
dans l’origine. Les moyens, les modes de vie que cela entraîne, Jésus
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et qu’en réalité, si la libération n’est pas déjà
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dans l’acte initial, elle ne sera nullement rendue possible par les m
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che. La ferons-nous ? pour qui ? Il y a la misère
présente
: pour quoi la supporterons-nous ? La révolution, ce n’est plus un ét
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e sa liberté on a fait le chômage. Mais la misère
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est un appel à l’homme. Seuls sauront y répondre en pleine efficacité
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la corruption spirituelle des loisirs est née la
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corruption du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni