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tages de la formule fédéraliste. Car je pense que
prétendre
conserver les bénéfices de notre fédéralisme pour nous seuls, serait
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es totalitaires de toutes couleurs. L’État-nation
prétend
faire coïncider dans ce qu’il nomme ses « frontières naturelles » des
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ns pour mûrir la fédération suisse, et vous, vous
prétendez
faire la grande Europe en dix ans ? La vérité historique, c’est qu’il
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cas, l’expérience séculaire ou millénaire qu’ils
prétendaient
inaugurer n’a duré que dix à douze ans. (La Suisse, en regard, approc
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faut les garder « pures », et nous allons jusqu’à
prétendre
que leur diversité empêche l’union de l’Europe. Orgueils, craintes et
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s du chauvinisme : il ne cesse de trahir ce qu’il
prétend
sauver. Quant à la diversité des langues, si on la respecte, elle n’e
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chelle mondiale : la fédération européenne peut y
prétendre
. Ce second terme de notre alternative linéaire conduit à une nouvelle
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ommunes, régions, associations, que l’État-nation
prétendait
interdire, ou, ce qui revient au même, unifier. Les unités nouvelles
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autre part, l’État-nation de type centralisé, qui
prétend
follement imposer les mêmes limites territoriales à des réalités auss
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cas, l’expérience séculaire ou millénaire qu’ils
prétendaient
inaugurer n’a duré qu’une douzaine d’années. La Suisse fédérale, en r
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ovoquer celle-ci par ses refus intransigeants, il
prétend
se fonder sur l’amour-sentiment, succédané édulcoré, achevant ainsi d