1
Forum, c’est la bêtise qui s’occupe des affaires
publiques
et tout finit en dictature : plus question de pensée libre, j’entends
2
s intellectuels. Ils ont si bien habitué le grand
public
à leur manière toute désintéressée de traiter les questions humaines,
3
ni l’effort de signer quelques appels à l’Opinion
publique
, n’engagent à rien, personnellement. Il se peut que cela tranquillise
4
l que soit le dégoût qu’inspire au clerc l’action
publique
, je pense qu’il doit le surmonter en premier lieu pour se défendre ;
5
es occasions tout imprévues — conférences, débats
publics
, enquêtes — m’invitèrent à traiter sans trop de précautions, se prêta
6
e son seul prestige de la misère et de la lâcheté
publique
. Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
7
lorsque les valeurs boursières et la tranquillité
publique
sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
8
nations, des classes, des races, des entreprises
publiques
ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
9
’est pourtant sur elles qu’on veut fonder l’ordre
public
. Mais ce peu de personnes existantes, n’est-ce pas déjà un avantage s
10
en un péril pour la défense nationale et l’ordre
public
. Quatrième question. — Les personnalistes se réclament volontiers de
11
lises auraient beau multiplier les manifestations
publiques
, les assemblées pacifistes, les prières pour enrayer le chômage, les
12
itique, la théologie se fait servante de la chose
publique
. Et que voit-on dès lors ? Présentement ? — On voit des Georges Goyau
13
légitime de s’occuper du marxisme, d’en parler en
public
, surtout pour l’attaquer, si l’on n’a pas témoigné auparavant de son
14
onfrontait pour la première fois, devant le grand
public
, les positions du mouvement personnaliste naissant, celles de la jeun
15
le niveau de l’égalité idéale revint à l’Opinion
publique
, c’est-à-dire à la Presse (payée par l’État, les banques et le capita
16
rique et inopérante entre la vie privée et la vie
publique
. Nous n’avons pas deux morales. Et tout ce que nous disons sur la mor
18
ice sociale, de guerres, de chômage, d’immoralité
publique
et d’un mercantilisme général qui se manifeste jusque dans le domaine
19
’assurer le bon fonctionnement de l’État, la paix
publique
, la grandeur morale de la nation et le libre déploiement de ses force
20
la France, si un homme se sent poussé à l’action
publique
par des motifs qu’on peut admettre généreux, il se voit condamné auss
21
ble. D’où la distinction bien connue entre la vie
publique
et la vie privée. Cette distinction conduit nécessairement à la créat
22
d’opposition entre la morale privée et la morale
publique
. Car la politique ne fait que reproduire à une vaste échelle le mouve
23
osophique, peuvent apparaître byzantines au grand
public
. Il n’en reste pas moins que le mot d’ordre « Défense de la personne
24
sentir dépossédés par cette mise dans le domaine
public
de nos idées. D’autre part, le succès que rencontre aujourd’hui la do