1 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
1 e l’Europe. Les États-Unis deviennent la première puissance mondiale. Baisse du moral de l’Europe (et de la démocratie et de son
2 ré et détruit ses ressources en vue de leur seule puissance et de leur seul prestige ; en vue de la guerre, dont tous sont nés. I
2 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
3 tinationales. Il y a celles qui sont axées sur la puissance , qui réunissent le plus grand nombre possible de productions différen
4 les des États, monopoles qui visent uniquement la puissance , non pas le bien des gens ni le bien de la région, finalement. Je cro
5 fédère que pour cela, et non pour constituer une puissance telle que l’État-nation, une puissance qui sert à faire n’importe quo
6 tituer une puissance telle que l’État-nation, une puissance qui sert à faire n’importe quoi, surtout la guerre. Qu’il se fédère p
3 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
7 e et ce n’est pas un hasard) ce « Pentagone de la Puissance  » ou mieux : de l’obsession de Puissance, comme l’a décrit Lewis Mumf
8 ne de la Puissance » ou mieux : de l’obsession de Puissance , comme l’a décrit Lewis Mumford et comme je n’ai cessé de le dénoncer
9 t ce qui n’en a pas d’autre que l’obsession de la Puissance , vrai moteur de la société industrielle, vraie cause de toutes nos cr
10 les priorités. Veut-on d’abord et à tout prix la Puissance , ou la Liberté ? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent
11 des questions de gros sous, quand ce n’est pas de puissance militaire. Or, ces choix de finalités, et les sacrifices qu’ils comma
12 ui ? J’ai fait allusion tout à l’heure au dilemme Puissance ou Liberté. Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir, qu’
13 orte de préciser. Le pouvoir sur autrui, c’est la Puissance , et le pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvoir sur autrui, il es
14 évidemment, que les alibis, soit de la volonté de puissance des États et de leurs grandes agences techniques, soit du profit priv
4 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
15 ne doit rien aux dimensions territoriales ni à la puissance politique des grands États-nations modernes. En revanche la langue, q
5 1975, Articles divers (1974-1977). « L’État-nation, voilà l’ennemi » (1er juillet 1975)
16 erre, dont tous sont nés, et selon l’obsession de puissance qui explique seule, sans la justifier, leur prétention à faire rentre
17 données à des fins de liberté personnelle, non de puissance collective, et de communauté vivante, non de prestige, en fin de comp
18 de la crise, dans la mesure où l’obsession de la puissance est l’ultima ratio de ses décisions. Mais d’où tient-il sa puissance
19 ima ratio de ses décisions. Mais d’où tient-il sa puissance actuelle, sinon du vide civique créé par l’urbanisation sauvage de l’
6 1975, Articles divers (1974-1977). Notre complexe de culpabilité (1975)
20 Par notre modestie, nous témoignons aux grandes puissances notre reconnaissance de ce qu’elles nous dispensent de nous mêler à l
7 1975, Articles divers (1974-1977). Suisse 1975 (1975)
21 ’ONU, alors simple instrument de la politique des puissances victorieuses, en attendant de devenir le champ clos de leur rivalité 
22 être un seul instant prises au sérieux par les «  puissances  » de l’époque. Et pourtant il est clair que la vérité d’une idée ne d
23 sion qui permettait de parler encore de « grandes puissances  » à propos de nos voisins, s’est dissipée. Face à l’Europe et face au
24 si elle diffère substantiellement de celle des «  puissances  » d’hier, ce n’est plus par les dimensions, mais par le régime politi
25 que la Suisse refuse de prendre parti entre les «  puissances  » dont les rivalités divisent l’Europe, mais ne veut pas du tout qu’e
8 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
26 sont alliées entre elles, non pas pour créer une puissance , mais pour pouvoir rester chacune autonome. Seules, elles n’auraient
27 e les États-Unis, qui sont de loin la plus grande puissance militaire du monde, n’ont pas pu venir à bout du Vietnam. Ils ne pouv
9 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
28 ge. Et l’invention d’une rhétorique suractive les puissances latentes du cœur plus qu’elle ne traduit leurs pulsions. On a vu le r
29 ouvrages de C. G. Jung prédisaient ce retour des puissances affectives. On distingue déjà les signes avant-coureurs de cette reva
30 à les signes avant-coureurs de cette revanche des puissances irrationnelles et affectives : l’érotisme généralisé, le budget privé
31 santé sociale que pour la santé spirituelle. Les puissances passionnelles, frustrées par la technique et réclamant leur dû, peuve
10 1976, Articles divers (1974-1977). Changer de cap (novembre 1976)
32 n pas même au Profit (ici très négatif) mais à la puissance physique de l’État centralisateur et policier, au nom de quoi tout s’
11 1976, Articles divers (1974-1977). Histoire et prospective de l’identité européenne (1976)
33 t « rendre » en vingt ans, pour le prestige et la puissance de l’État, mille fois plus que la recherche appliquée ne peut rendre
12 1977, Articles divers (1974-1977). La puissance et les choix (mai 1977)
34 La puissance et les choix (mai 1977)aa L’ensemble des conflits qui couvent ou s
35 nt ou parfois se composent en chacun de nous : la Puissance et la Liberté. La puissance sur autrui et la liberté personnelle : la
36 n chacun de nous : la Puissance et la Liberté. La puissance sur autrui et la liberté personnelle : la puissance collective de la
37 issance sur autrui et la liberté personnelle : la puissance collective de la tribu, du clan, de la cité, du Roi, puis de l’État m
38 propre destin. Or, parmi ceux qui optent pour la Puissance d’abord ou finalement, une minorité très restreinte est motivée par l
39 ité très restreinte est motivée par la volonté de puissance exercée sur autrui, ce sont les chefs ; mais la plupart cèdent tout s
40 ’allons pas croire pourtant qu’entre le besoin de puissance à tout prix et le besoin de liberté à tous risques, l’humanité se div
41 ’existe pas non plus de liberté réelle sans nulle puissance , ni de puissance qui ait quelque saveur sans au moins l’illusion qu’o
42 lus de liberté réelle sans nulle puissance, ni de puissance qui ait quelque saveur sans au moins l’illusion qu’on l’exerce « libr
43 les. Si en effet vous choisissez les moyens de la puissance , vous n’avez plus de liberté. Mais si vous choisissez les moyens de l
44 liberté, vous n’aurez peut-être plus besoin de la puissance . Choisir les centrales nucléaires — quelle que soit leur définition,
45 -dire de « celui qui voit très loin ». aa. « La puissance et les choix », Forum du développement, New York, n° 37, mai 1977, p.
46 mai 1977, p. 1-2. Introduit par cette note : « La puissance des États-nations, estime Denis de Rougemont, n’est jamais plus grand
47 is plus grande que lorsqu’ils déclarent que cette puissance est au service de l’intérêt public. Ils ont toujours fait la guerre,
13 1977, Articles divers (1974-1977). « Il faut changer de cap » (27 septembre 1977)
48 ilisation et de la société politique n’est pas la puissance des collectivités, mais la liberté des personnes. La puissance, c’est
49 collectivités, mais la liberté des personnes. La puissance , c’est le pouvoir que l’on prend sur les autres, la liberté, c’est le
14 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
50 rmuler concerne l’État-nation. Avec sa volonté de puissance et son égoïsme sacré, il serait le grand responsable de l’apocalypse
51 t en commun le mépris de l’autre et la volonté de puissance . Certes, ils ont affaire avec le sublime mais aussi, toujours, avec l
15 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
52 nt tous ces gens qu’ils n’osent pas afficher ? La puissance . La puissance de qui ? La leur ? Ce serait dérisoire. Non, pas la leu
53 ns qu’ils n’osent pas afficher ? La puissance. La puissance de qui ? La leur ? Ce serait dérisoire. Non, pas la leur. Ce serait e
54 ême parfois inconsciemment — c’est le mythe de la puissance de l’État, de la nation, le mythe de la grandeur. De Gaulle a incarné
55 aites dans votre livre ce procès du « mythe de la puissance  » avec tant de passion. Tout ce que vous venez de dire ne montre-t-il
56 de fins. La fin de l’État-nation étant sa propre puissance , c’est en mettant fin à ce mythe de la puissance qu’on mettra fin à l
57 puissance, c’est en mettant fin à ce mythe de la puissance qu’on mettra fin à la tyrannie de l’État. Je précise à cet égard que
58 utés vivantes ayant d’autres fins que leur propre puissance . Un tel substitut de l’État a-t-il jamais existé ? Pouvez-vous m’en c
59 e en Savoie pour faire des tissus. Le début de la puissance … Est-ce que ces communautés sont vos modèles ? Non, mais elles montre
60 mme elles le voulaient. Pas pour faire une grande puissance qui irait ensuite dévaster tout autour d’elle, comme ont voulu le fai
16 1977, Articles divers (1974-1977). L’Avenir est votre affaire (11 octobre 1977)
61 ours une opposition entre les gens qui veulent la puissance (au niveau des États-nations surtout) et ceux qui veulent la liberté
62 personnes. On dit qu’il n’y a pas de liberté sans puissance . À quoi je réponds que la puissance est le pouvoir que l’on prend sur
63 liberté sans puissance. À quoi je réponds que la puissance est le pouvoir que l’on prend sur autrui et la liberté le pouvoir que
17 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
64 us » qui conduisent à l’absurde. D’autre part, la puissance , aux mains de gouvernements centraux de plus en plus éloignés de réal
65 issance — un terme d’ailleurs employé à faux — de puissance , de grandeur. On oublie ce que j’appelle depuis toujours l’individu l
66 u de cette démission générale dont est faite la «  puissance  » ? Il y a des mouvements qui sont de tous les temps. Les « hippies »
18 1977, Articles divers (1974-1977). Demain le soleil (20 décembre 1977)
67 litaires et des démocraties ? Tous recherchent la puissance , et continuent aujourd’hui. Il s’agit d’une puissance de caractère my
68 sance, et continuent aujourd’hui. Il s’agit d’une puissance de caractère mythique, celle de l’État-nation. Communistes et capital
19 1977, Articles divers (1974-1977). Écologie, régionalisme, fédéralisme : l’avenir selon Denis de Rougemont (30 décembre 1977)
69 ont géré et détruit les ressources en vue de leur puissance . Pour Denis de Rougemont, l’État ne devrait être qu’un service public
20 1977, Articles divers (1974-1977). Robert Schuman (1886-1963) : l’homme de la frontière (1977)
70 ion. Oui, mais placé devant le même avenir et en puissance des mêmes moyens, le président du Conseil d’alors, Georges Bidault, r
21 1977, Articles divers (1974-1977). La nature du pouvoir (9 octobre 1977)
71 décennies, et que j’appelle l’opposition entre la puissance et la liberté. La puissance est une espèce de représentation collecti
72 l’opposition entre la puissance et la liberté. La puissance est une espèce de représentation collective, une volonté collective,
73 a poursuite de la liberté des personnes. J’oppose puissance et liberté comme fins de la société, et je crois que cette distinctio
74 ondamentale que je citais tout à l’heure entre la puissance et la liberté, et s’y inscrit comme le choix même de la liberté. Ayan
75 ormule que je vous propose est la suivante : « La puissance , c’est le pouvoir que l’on prend sur autrui ; la liberté, c’est le po