1 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
1 faut donc la chercher ailleurs : dans un rêve de puissance et de libération, dans l’avenir, cet ersatz de l’au-delà. Nions donc
2 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
2 s donne, après quelques minutes, l’illusion d’une puissance immobile qui vaincrait la distance par le charme, attirant les villes
3 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
3 r ce ton-là, cela finira par des coups. Une seule puissance pourrait les séparer et les forcer au compromis, je veux dire à la pa
4 aix, c’est l’Europe. Mais l’Europe n’est plus une puissance , parce qu’elle est divisée en vingt nations dont aucune, isolée, n’a
5 empires. Et non seulement l’Europe n’est plus une puissance qui pourrait exiger la paix, mais chacune des nations qui la composen
6 par faire l’Europe, c’est-à-dire cette troisième puissance capable d’imposer un compromis, de l’inventer pour les deux autres. Q
4 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
7 dynamisme, il y a une tension. À l’origine de la puissance européenne, cas tout à fait exceptionnel de dynamisme collectif, quel
8 n’est plus le centre du monde, sur le plan de la puissance politique. Elle se sent « mise à pied » par l’Histoire, au profit de
9 rise sociale est endémique. Au point de vue de la puissance matérielle, rappelons que l’Amérique consacre cette année au développ
10 limites de l’État. Créatrice des richesses, de la puissance et du prestige mondial de l’Europe, on pourrait croire qu’elle n’est
11 était depuis des siècles la vraie cause de notre puissance et donc de notre indépendance. De plus, si la culture accepte d’être
12 lanète. Mais ce foyer fatalement s’éteindra si la puissance doit nous être interdite, car la puissance est mère des utopies exalt
13 si la puissance doit nous être interdite, car la puissance est mère des utopies exaltées, de la confiance en soi, du gaspillage
14 due à l’efficacité, l’Europe ne peut recouvrer la puissance . Elle sera peut-être unie, c’est même plus que probable, par les soin
15 ayons perdu, ou que nous croyions avoir perdu la puissance et l’initiative, dès qu’il s’agit d’autre chose que de peinture, de p
16 ai dite. La division de l’Europe nous prive de la puissance dont tous les éléments sont pourtant parmi nous, mais dispersés. La d
17 ante, du maintien de l’Europe au rang des grandes puissances , c’est son union. Telle est aussi la condition du maintien de ce foye
18 éter qu’elle est le vrai, le seul secret de notre puissance , il est temps de proposer un autre Plan, qui consisterait dans la mis
19 Asie. Et cela veut dire que la vraie source de la puissance européenne est sa culture, et qu’il serait absurde et vain d’essayer
5 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
20 ues banques privées ; le parti radical a perdu la puissance qu’il exerçait jusqu’aux débuts de ce siècle sur les nominations dans
6 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
21 les concentrations de forces proportionnées à la puissance que l’on veut obtenir et en même temps multiplier les petites unités