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tières, reste intangible et sacré. Le motif de la
Puissance
collective continue de primer partout sur le motif de la Liberté pers
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ches en relations directes avec les armements, la
puissance
militaire ou le prestige national. 3. Enfin, je demande que la scienc
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des groupes. Le but de l’Europe, ce n’est pas la
puissance
, mais la personne et la communauté, sans lesquelles la personne ne sa
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e et ce n’est pas un hasard) ce « Pentagone de la
Puissance
» ou mieux : de l’obsession de Puissance que nous décrit Lewis Mumfor
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ne de la Puissance » ou mieux : de l’obsession de
Puissance
que nous décrit Lewis Mumford et que je n’ai cessé de dénoncer depuis
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les priorités. Veut-on d’abord et à tout prix la
Puissance
, ou la Liberté ? Tout changera selon la réponse. Et avec cela entrent
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des questions de gros sous, quand ce n’est pas de
puissance
militaire. Or, ces choix de finalités, et les sacrifices qu’ils comma
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ui ? J’ai fait allusion tout à l’heure au dilemme
Puissance
ou Liberté. Or, ces deux termes désignent deux formes de pouvoir qu’i
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rte de préciser. Le pouvoir sur autrui, c’est la
Puissance
, et le pouvoir sur soi-même, la Liberté. Le pouvoir sur autrui, il es
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évidemment, que les alibis, soit de la volonté de
puissance
des États et de leurs grandes Agences techniques, soit du profit priv
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er qu’une science libre, non asservie aux buts de
puissance
des États, peut seule nous aider à sauver la biosphère ; dès lors, «
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Il faut opter. Voulons-nous l’Europe unie pour la
Puissance
? ou pour la Liberté ? J’entends par Puissance ce que notre ami Lewis
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la Puissance ? ou pour la Liberté ? J’entends par
Puissance
ce que notre ami Lewis Mumford a baptisé « Le Pentagone de la Puissan
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ami Lewis Mumford a baptisé « Le Pentagone de la
Puissance
» : Profit, Publicité, Pouvoir militaire, Productivité ; à quoi j’ajo
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des tonnes avant la fin du siècle. Voilà pour la
Puissance
. D’autre part, j’entends par Liberté non pas celle du plus fort dans
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— Voulons-nous par priorité, et en fin finale, la
Puissance
ou la Liberté ? La devise du fédéralisme suisse est bien connue : Un
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otre union européenne n’est pas de constituer une
puissance
mondiale écrasante, mais de créer une société où la personne puisse s
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passion de la guerre, et par une obsession de la
puissance
qui ne s’avoue que sous le nom de « prestige national ». Déjà, de vas
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ont exploité ses ressources en vue de leur seule
puissance
, et de leur seul prestige, c’est-à-dire en vue de la guerre dont tous
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tis, d’inerties intellectuelles et de volontés de
puissance
(marchands d’armes, pétroliers, promoteurs de centrales nucléaires, e
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esse matérielle, et de communauté vivante, non de
puissance
et de prestige collectif. Il nous faut donc réfléchir sérieusement, e
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r de la crise dans la mesure où l’obsession de la
puissance
est l’ultima ratio de ses décisions. Mais d’où tient-il sa puissance
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ima ratio de ses décisions. Mais d’où tient-il sa
puissance
? Je pense que c’est du vide civique créé par l’urbanisation sauvage
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sommes à nous battre pour des frontières que les
puissances
coloniales ont tracées à la règle sur la carte, et qui coupent à trav