1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Introduction
1 risques toujours accrus, remettant sans cesse en question les certitudes et les sécurités acquises. Enfin, je dis bien l’homme,
2 finale du genre humain, quoi qu’il en soit de la question des origines dont nous ne savons encore à peu près rien. Quant à la m
3 ambigu qu’elle prépare pour l’humanité. Ainsi, la question où en sommes-nous ? entraîne nécessairement les deux autres questions
4 es-nous ? entraîne nécessairement les deux autres questions d’où venons-nous ? et où allons-nous ? Il est impossible de répondre
5 l’Aventure occidentale. Ils préjugent donc de la question où allons-nous ? mais ils laissent sans réponse le d’où venons-nous 
6 ds de sa genèse. Tout cela revient à dire qu’à la question scolaire de l’origine d’une civilisation, il nous faudra substituer l
7 d’une civilisation, il nous faudra substituer la question des options fondamentales, à la fois initiales et finales, qui déterm
8 transmutés, allons plus loin : créés par elle. La question « est-ce bon ou mauvais ? » se repose à propos de chaque touche de pi
9 ais d’abord accepté de me chercher. ⁂ Ce sont les questions simples, celles que l’on considère comme tranchées une fois pour tout
10 Des diverses réponses effectivement données à ces questions , découlent les formes de civilisation occidentale et orientale, leurs
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
11 x, de préférence. N’est-ce pas là que l’irritante question de la « supériorité » de ceci sur cela offre le moins de sens, et de
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
12 s au point ou de « communiqués » sur l’état de la question au moment où l’Europe va se détacher du monde antique. Genèse théol
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
13 ays ou de l’option d’un homme, il n’est donc plus question de demander si c’est « vrai ». C’est « dans le sens de l’Histoire »,
14 exactes, mais par nos choix fondamentaux. Car la question n’est pas de savoir « ce qui arrivera », mais de savoir dès maintenan
15 isposés à laisser arriver ou à faire arriver ; la question n’est pas de supputer le sens probable d’un devenir fatal, pour nous
16 ui ne peut s’originer qu’en la personne. Bref, la question n’est pas de deviner l’Histoire, mais de la faire. Seules nos options
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
17 ux de la psyché européenne. Essayons de cerner la question . Pourquoi les Chinois, les Indiens, les Africains, et les Aztèques n’
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
18 pas englobée par ce qu’elle veut nier ? La seule question sérieuse reste alors de savoir de quelle manière la science, agissant
19 rimées et stériles. Il est temps de renouveler la question et de rappeler les aspects positifs : ceux-ci sont à la fois plus « n
20 matière et son étude, qu’ils se posaient moins de questions quant aux motifs et aux effets de leurs recherches. Peut-être fallut-
21 l’Évangile. De la science à la théologie La question se ramène à savoir qui décide, et qui détient la preuve de la réalité
22 ère ! Mais derrière ce voile, qu’y a-t-il ? Cette question n’a pas de sens, nous dit-on. Dans l’Univers d’Einstein (illimité-fin
23 yez de penser cela, et vous verrez bientôt que la question d’un au-delà ne se pose plus. Dans l’univers en expansion de l’abbé L
24 ns quoi tout cela se meut-il ? Il est vrai que la question n’a pas de sens : rien « au monde » ne peut y répondre ; mais aussi,
25 ssi de penser Liberté. Le refus qu’on oppose à ma question dernière dissimule un refus d’être mis en question par autre chose qu
26 manifesté66. À ce cycle infini, l’homme oppose sa Question . Nulle réponse, nul refus de répondre, et nulle interdiction d’interr
27 ion d’interroger, n’auront jamais raison de cette Question  : elle nous juge et pose nos limites, qui sont celles du savoir humai
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’aventure technique
28 et la continuité de nos caractères nationaux. La question qui se pose est alors de savoir si l’Occident qui pense n’a pas pris
29 ent d’une manière immédiate et concrète la grande question des fins dernières de notre existence ici-bas. La technique, répudian
30 le vrai temps de nos existences quotidiennes. La question « Que faire de ma vie ? » ne sera plus réprimée par cette réponse, pl
31 ment qu’elle va nous jeter dans une époque où les questions religieuses deviendront plus sérieuses que ne le sont aujourd’hui les
32 ont plus sérieuses que ne le sont aujourd’hui les questions matérielles, les « lois » économiques, les remous de la politique, le
33 plus dangereuses. 85. Le mépris affiché pour les questions religieuses n’aura été qu’un phénomène transitoire de notre civilisat
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
34 que personne soit encore en mesure de trancher la question confusément posée de savoir dans quel sens, bénéfique ou néfaste, von
35 préter, la Science avance. L’Oriental pose ici la question de savoir si l’Occidental ne préférerait pas la recherche à la pleine
36 oi autorisant les accusés à ne pas répondre à des questions incriminantes (c’est aux États-Unis, et de nos jours) nul honnête hom
37 a vu. Il y aurait pourtant lieu de poser d’autres questions … Du point de vue des matérialistes conséquents, les USA devraient rep
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
38 scandinaves. Il demeure la plus grave et urgente question qui se pose à tout l’Occident. La condition prolétarienne n’a pas de
39 ut vérifier à bref délai le succès ou l’échec, et questions tout à fait générales relevant de l’opinion, de la conscience ou de l
40 iques est moins facile à définir. Il s’agit d’une question de confiance — d’une confiance librement accordée (non par décision d
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
41 venir en aide aux Orientaux. Je ne tranche pas la question , mais elle se pose. Il faut l’envisager avec franchise, si l’on veut
42 rgement réussi. Mais ce succès nous pose d’autres questions plus vastes : que faire du monde ainsi domestiqué, de l’espace, du te
43 au salut, à la paix véritable de l’âme ? C’est la question de la preuve qui se pose ici. Confronté à l’Orient, l’Occident appara
44 même — et de la Voie traditionnelle, soumise à la question de notre présent vivant, dans une perspective mondiale. 92. Des gu
11 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — La quête sans fin
45 mment, jusqu’ici, elle est allée. On verra que la Question même est spécifique de l’Occident. Toute réponse décisive annoncerait
46 pas eu d’autre intention que de mieux définir la question , en cela fidèle à l’Occident qui m’a formé. Qui voudrait à tout prix