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t sur la réalité de ce malheur. Et que certaines
questions
des plus naïves, en ce domaine, aient été plus souvent résolues que p
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s qualités contraignantes d’un vrai mythe ? Cette
question
ne peut être esquivée. Elle nous porte au cœur du problème et de son
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as de ce droit ? Mise en éveil par cette première
question
, notre méfiance critique ne tarde pas à découvrir d’autres énigmes, n
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r par elle-même une explication. À chacune de nos
questions
, il serait évidemment facile de répondre : les choses se passent ains
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qu’il y ait un roman ? Et ce roman, précisément ?
Question
que l’on dira naïve, non sans une inconsciente sagesse : c’est qu’on
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e-t-il Iseut ? Est-il aimé par elle ? (Seules les
questions
« stupides » peuvent nous instruire, et tout ce qui passe pour éviden
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à ce point simplifiés ? L’« amistié » dont il est
question
à propos de la durée du philtre est le contraire d’une amitié réelle.
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es symboles. Laissons de côté, pour le moment, la
question
de savoir si les auteurs des cinq poèmes primitifs étaient ou non con
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ssance, il faut en venir — au moins sous forme de
question
— à poser une dernière relation qui se révélera peut-être, en fin de
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le roi surprend les amants, Tristan répond à ses
questions
douloureuses : « Ce mystère, je ne puis te le révéler. Jamais tu ne p
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s sérieux lorsqu’ils en viennent à reconnaître la
question
, et la facilité avec laquelle ils décident de n’y point répondre. To
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illeurs. Quel pouvait être cet ailleurs ? La même
question
se pose pour leur art, j’entends pour leur technique poétique. « Créa
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ent de « pures coïncidences » ? Ce doute et cette
question
renaissent à l’infini. Est-ce pure coïncidence, si les troubadours co
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? Il ne serait que trop facile de multiplier ces
questions
. Voyons plutôt les arguments adverses. Tous les troubadours, dira-t-o
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itiation des « purs ». La fréquence même de cette
question
débattue dans les cours d’amour : « Un chevalier peut-il être à la fo
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a parole obscure ». Ici se poserait la plus grave
question
, mais elle demeure presque insoluble : comment les troubadours entend
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le double sens allégorique que devrait porter la
question
… Et enfin toute cette poésie baignait dans l’atmosphère la plus charg
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tifiques » après quoi, comme le dit Jaspers, « la
question
ne s’arrête plus devant le mystère et perd stupidement son existence
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même auteur ajoute qu’à son avis, « il n’est pas
question
de voir dans la chasteté, ainsi feinte, une habitude réelle ni un ref
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ratures du Nord et du Midi. Il semble bien que la
question
soit actuellement résolue : c’est bien le Midi roman qui a donné son
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e lui aux légendes graaliques. » Pour F. Niel, la
question
tranchée par Rahn reste ouverte. J’ajouterai que les adversaires les
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nt, s’il ne s’agit que de ce monde. En vérité, la
question
se ramène à savoir pourquoi le poète choisit d’aimer si haut, choisit
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rien à rien. Encore une fois, ce qui se trouve en
question
, c’est la passion d’amour, et non l’amour purement profane et naturel
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tion constatée, et d’écrire que « l’instinct » en
question
résulte d’une profanation de la mystique primitive. ⁂ Cependant, la c
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ailleurs Otto cite un passage d’Eckhart où il est
question
non plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et de Dieu : « Et cette
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nos jours, soit en mesure de trancher toutes ces
questions
. Les spécialistes les mieux informés hésitent encore lorsqu’il s’agit
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mbus de rhétorique courtoise et chevaleresque. La
question
a d’ailleurs été traitée, par un auteur qui offre toutes les garantie
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ations historiques. Car on peut reculer encore la
question
, et dire : le langage passionnel vient d’une littérature courtoise né
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que : qui a commencé, la poule ou l’œuf ? La même
question
se repose, non moins insoluble, quand il s’agit de savoir, en fin de
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oise du Sud s’inspira-t-elle des troubadours ? La
question
est encore obscure. On ne trouve à la cour de Palerme qu’un seul poèt
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nception de la vie qu’il s’était faite ? C’est la
question
qu’il ne se pose jamais. Il note très bien : « Le plaisir ne produit
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ogiques entreprises depuis le xixe siècle sur la
question
de l’« instinct combatif » dans ses relations avec l’instinct sexuel1
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i, je me bornerai à soulever un certain nombre de
questions
, et surtout à les situer dans la logique du mythe, qui est mon vrai s
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es bibliques et d’articles de droit canonique des
questions
de ce genre : « Si l’on perd dans la mêlée une armure empruntée, est-
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erne de politesse et de civilité. Il n’était plus
question
de condamner la vie. Et « l’instinct de mort » semblait neutralisé. ⁂
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r par un prêtre. 2. — Contraintes sociales. — Les
questions
de rang, de sang, d’intérêts familiaux et même d’argent, sont en trai
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aut pourtant que quelque chose se fasse, la seule
question
qui se pose à l’historien, au sociologue, c’est de savoir quel mécani
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plus agressive, sans doute, puisqu’il n’est plus
question
pour nous de recourir au bras séculier. (Sans compter que la Croisade
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nte l’exigence inhumaine de perfection, comme une
question
perpétuelle, un aiguillon qui empêche de retomber sous le coup des ob
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qu’un discours vienne mettre ses délais entre la
question
qu’elles nous posent et la réponse de notre vie.) ⁂ Le second thème q
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et d’autre part, par un ensemble inextricable de
questions
de droit isolées et mesquines. L’histoire, n’étant pas en mesure de d
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reton ; Asin Palacios et Luigi Valli reprenant la
question
de l’hérésie chez Dante, etc.) 9.« Coup de foudre » et conversion
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nserverait des doutes sur la nature de l’amour en
question
, précisons que Gottfried confesse qu’il a, lui aussi, erré au désert,
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, il m’écrit en effet : « Je suis trop près de la
question
qui vous occupe pour la saisir d’un coup d’œil. D’autre part, elle n’
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pour moi matière d’érudition… Je veux dire que la
question
cathare m’a intéressé en expliquant la direction donnée à mon expérie
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e une note importante sur votre livre213. Mais la
question
n’est pas là. Je prépare une entreprise qui risque de donner beaucoup
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par l’expérience poétique et musicale. C’est une
question
d’oreille et non de preuves écrites ou de sources à vérifier, une que
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de preuves écrites ou de sources à vérifier, une
question
d’intuition et d’accueil, et non pas de démonstration. Je lis la Vida
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térature courtoise en Occident, se pose l’une des
questions
les plus ardues qui soient dans l’histoire des lettres et des mœurs d