1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 cette île à la saison où il convient plutôt de la quitter quand on le peut. Si, par cette aube de novembre, sur les grands quai
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 i leur est étrangère, et qui me commandera de les quitter le jour qu’ils y mettront obstacle. (Pour les bourgeois, l’idée de pr
3 s que je veux consigner brièvement, pour mémoire, quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1 — Le chômage est de
4 compagnies de transports locaux. Depuis que j’ai quitté Paris, j’ai bien utilisé une vingtaine de ces lignes. Je commence à c
5 e la géographie physique mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des
6 ussisse à vendre « honnêtement » sa renonciation, quitte à recommencer aussitôt le petit jeu un peu plus loin, sur un autre pa
7 de vivre son plein. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris pour notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien,
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
8 ons ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème des gens : le plus commun et le plus encombrant. Voic
9 emière rencontre, sous l’auvent du local que l’on quitte , est en réalité la suite de quelque chose ; le contact s’établit norm