1 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
1 our d’un voyage en Hollande.) Je l’ai pourtant quittée , cette chambre paysanne, mais j’y suis pour peu que j’y pense, et c’e
2 ières, — de toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et
3 wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais quitté presque vide et il est plein de dormeurs débraillés, de musettes et d
4 se à juxtaposer Numa Droz et Gonzague de Reynold, quitte à glisser ensuite entre les deux une remarque de Napoléon sur la natu
5 are, par-dessus les Alpes, jusqu’à Berne. Quant à quitter la guerre il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la p
6 tter la guerre il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la planète… ⁂ Un vers du temps — d’un peu plus tard, sans
2 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
7 urés : le seul pays par lequel ils peuvent encore quitter l’Europe se trouve être précisément celui dont ils ont le moins de ra
8 gai, et les visages se détendent. Nous venons de quitter les terres où s’étend l’ombre du destin le plus cruel qu’ait jamais m
3 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
9 est simpliste, il attend des jugements entiers. — Quitte à ne pas savoir ce qu’il juge, ni pourquoi. Quitte à rivaliser d’into
10 uitte à ne pas savoir ce qu’il juge, ni pourquoi. Quitte à rivaliser d’intolérance brutale avec ceux qu’il croit condamner… N’
4 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
11 erelle, on la relève à la seconde où mes pieds la quittent . Déjà le bateau décolle son flanc du quai. Des œillets volent et tomb
5 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
12 enir d’un rêve que j’eus en 1939, un peu avant de quitter Paris. (Je l’ai noté.) Je me tiens au carrefour Médicis et je regarde
13 au haut d’une vieille maison de pierre brune, et quitté non sans soulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, des murs bla
14 te et j’entends le téléphone. C’est un ami qui va quitter l’Office of War Information, étant appelé d’urgence à Washington. La
15 ler à ce dîner, n’était-ce pas pour huit heures ? Quitte à revenir terminer dans la nuit. À deux heures du matin, si tout a bi
16 uement allié en Afrique du Nord. Nous n’avons pas quitté le bureau pendant une trentaine d’heures. Émotion d’être le premier à
6 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
17 s des Américains, tout est calme et bien ordonné, quitte à mettre la jambe sur le bras du fauteuil. Leurs images sont frappant
18 banal en dégageant des significations communes. ( Quitte à mettre en circulation quelques valeurs encore inéchangeables cette
7 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
19 e vieille dame maigre et digne, dont les ancêtres quittèrent l’Allemagne en 1848, parce qu’ils étaient républicains. Cette vague d
20 rtement ayant été vendu pendant l’été, je dois le quitter dans quelques jours. Il n’y a rien à louer dans toute la ville. J’ai
21 personne ne paye jamais de déménagement. Quand on quitte un de ces petits appartements loués au mois, on met ses meubles sur l
8 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
22 é des êtres et des coutumes. Aimez votre terre et quittez -la. Quittez-la trois fois et revenez-y trois et quatre fois, selon l’
23 et des coutumes. Aimez votre terre et quittez-la. Quittez -la trois fois et revenez-y trois et quatre fois, selon l’arithmétique
24 e j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà quitté , récapitulant mes regrets… J’aurai la nostalgie de cette avenue, à te
25 vers Paris. Sept ans bientôt, depuis que je l’ai quitté … Par quelle porte allons-nous entrer ? Je ne puis pas distinguer les
9 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
26 ’histoire du monde ; car nous sommes loin d’avoir quitté la guerre. « Journal d’un habitant de la planète en guerre » ce serai