1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Le sentiment de l’Europe centrale
1 discontinu. Il n’y a sentiment que de ce qui nous quitte , ou nous surprend, ou bien encore au fond de l’être nous déchire et n
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
2 qu’un qui vienne me prendre par la main. Ainsi je quitte la Hongrie. Serait-ce là tout ce qu’elle m’a donné ? Cette notion plu
3 ncontre espérer — maintenant ?)   « Tous ceux qui quittent ce monde vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or si un homm
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
4 ’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Mme Gontard11, déchirement à peine sensible dans son œuv
5 vie monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardan
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
6 al clos… 20 juin 1929 Hier, au moment de me quitter après une promenade en forêt, elle a rapidement noué son collier à mo
7 s deux femmes qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le château endormi pour aller faire des courses en ville, probablemen
8 filles, qu’on me laisse au remords de vous avoir quittées pour cette ville à présent sans relâche, où les orages n’ont pas d’od
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
9 cette île à la saison où il convient plutôt de la quitter quand on le peut. Si, par cette aube de novembre, sur les grands quai
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
10 ui leur est étrangère et qui me commandera de les quitter le jour qu’ils y mettront obstacle. (Pour les bourgeois, l’idée de pr
11 s que je veux consigner brièvement, pour mémoire, quitte à les analyser plus concrètement dans la suite. 1. Le chômage est dev
12 compagnies de transports locaux. Depuis que j’ai quitté Paris, j’ai bien utilisé une vingtaine de ces lignes. Je commence à c
13 e la géographie physique mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des
14 ussisse à vendre « honnêtement » sa renonciation, quitte à recommencer aussitôt le petit jeu un peu plus loin, sur un autre pa
15 de vivre son plein. Voici un an bientôt que j’ai quitté Paris pour notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien,
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
16 ons ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème des gens : le plus commun et le plus encombrant. Voic
17 emière rencontre, sous l’auvent du local que l’on quitte , est en réalité la suite de quelque chose ; le contact s’établit norm
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
18 estion étant elle-même fort irréelle dès que l’on quitte le plan de la polémique (relative à des partis pris opposés mais inco
19 udiants récalcitrants reçoivent l’autorisation de quitter le camp. Ils ont dû émigrer tôt après en Angleterre « pour échapper à
20 ler livrer son U. Boot aux Anglais. Après quoi il quitte l’armée et travaille quelque temps comme valet de ferme. La pensée de
21 u-là est beaucoup trop gros, et d’ailleurs, on ne quitte pas les rangs.) Plus tard, les chants des escouades de jeunes filles
22 ions des charmes… 30 juin 1936. Départ Nous quittons l’Allemagne ce soir. Hier, nous chantions encore avec les étudiants,
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
23 our d’un voyage en Hollande.) Je l’ai pourtant quittée , cette chambre paysanne, mais j’y suis pour peu que j’y pense, et c’e
24 ières, — de toutes les lumières humaines. J’avais quitté mon train pendant l’arrêt, à la recherche d’un buffet quelconque, et
25 wagon qui me paraît être le mien, mais je l’avais quitté presque vide, et il est plein de dormeurs débraillés, de musettes et
26 are, par-dessus les Alpes, jusqu’à Berne. Quant à quitter la guerre il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la p
27 tter la guerre il n’y faut plus songer, ce serait quitter du même pas la planète… ⁂ Un vers du temps — d’un peu plus tard, sans
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
28 urés : le seul pays par lequel ils peuvent encore quitter l’Europe se trouve précisément celui dont ils ont le moins de raisons
29 gai, et les visages se détendent. Nous venons de quitter les terres où s’étend l’ombre du destin le plus cruel qu’ait jamais m
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
30 est simpliste, il attend des jugements entiers. — Quitte à rivaliser d’intolérance brutale avec eux qu’il croit condamner… N’e
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
31 erelle, on la relève à la seconde où mes pieds la quittent . Déjà le bateau décolle son flanc du quai. Des œillets volent et tomb
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
32 enir d’un rêve que j’eus en 1939, un peu avant de quitter Paris. (Je l’ai noté.) Je me tiens au carrefour Médicis et je regarde
33 au haut d’une vieille maison de pierre brune, et quitté non sans soulagement mon hôtel. Un plancher bleu foncé, les murs d’un
34 : le téléphone sonnait. C’est un ami qui vient de quitter l’Office of War Information. La place sera déclarée vacante demain ap
35 ler à ce diner, n’était-ce pas pour huit heures ? Quitte à revenir terminer dans la nuit. À deux heures du matin, si tout a bi
36 uement allié en Afrique du Nord. Nous n’avons pas quitté le bureau pendant une trentaine d’heures. Émotion d’être le premier à
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
37 s des Américains, tout est calme et bien ordonné, quitte à mettre la jambe sur le bras du fauteuil. Leurs images sont frappant
38 i, vers l’oubli, vers la vie. La jeune Américaine quitte son fiancé qui s’embarque pour une guerre lointaine : elle pleure un
39 banal en dégageant des significations communes. ( Quitte à mettre en circulation quelques valeurs encore inéchangeables cette
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
40 e vieille dame maigre et digne, dont les ancêtres quittèrent l’Allemagne en 1848, parce qu’ils étaient républicains. Cette vague d
41 rtement ayant été vendu pendant l’été, je dois le quitter dans quelques jours. Il n’y a rien à louer dans toute la ville. J’ai
42 rsonne ne paye jamais de déménagement. » Quand on quitte un de ces petits appartements loués au mois, on met ses meubles sur l
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
43 é des êtres et des coutumes. Aimez votre terre et quittez -la. Quittez-la trois fois et revenez-y trois et quatre fois, selon l’
44 et des coutumes. Aimez votre terre et quittez-la. Quittez -la trois fois et revenez-y trois et quatre fois, selon l’arithmétique
45 e j’anticipe. Je me promène dans un New York déjà quitté , récapitulant mes regrets… Nostalgie de cette avenue, à telle heure d
46 signal du départ. À la fin de la matinée, j’aurai quitté New York et six ans de ma vie. Quelle tiédeur, quelle chaleur déjà po
47 vers Paris. Sept ans bientôt, depuis que je l’ai quitté … Par quelle porte allons-nous entrer ? Je ne puis pas distinguer les
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
48 ’histoire du monde ; car nous sommes loin d’avoir quitté la guerre. « Journal d’un habitant de la planète en guerre » serait u