1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 onc peu après sa puberté. Il le tue, mais il en a reçu un coup d’épée empoisonnée. Sans espoir de survivre à son mal, Trista
2 ée. Mais Tristan reste lié par la mission qu’il a reçue du roi. Il conduit donc Iseut à Marc, malgré leur trahison. Brangien,
3 les deux lits. Mais une blessure récente qu’il a reçue à la jambe se rouvre par l’effort. Marc et les barons, alertés par le
4 du cœur ? ») Un dernier trait : lorsque Tristan reçoit la réponse favorable du roi acceptant de reprendre Iseut : Dex ! dis
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
5 t dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas reçue . (I, 1-5.) Est-ce encore le dualisme éternel, sans rémission, l’irré
6 onne de Jésus-Christ, les ténèbres vraiment ont «  reçu  » la lumière. Et tout homme né de femme qui croit cela, renaît de l’e
7 signe d’accession à la vie spirituelle. Avant de recevoir ce baiser, le néophyte s’engageait solennellement à se consacrer à Di
8 pure coïncidence, si, comme les « purs », ils ne reçoivent de leur Dame qu’un seul baiser d’initiation ? Et s’ils distinguent de
9 r telle ou telle nuance ou altération qu’auraient reçues ces dogmes dans l’Église du Midi, n’apporterait pas grand-chose pour
10 eux entre autres que les trouvères anglo-normands reçurent le code secret de l’amour courtois74. Chrétien de Troyes déclare teni
11 r les symboles jusqu’à faire du Graal le vase qui reçut le sang du Christ, et de la Table ronde une sorte d’autel pour la Sai
12 une grande maison, la maison des hommes ». Ils y recevaient l’enseignement d’un druide, et se trouvaient mis à l’abri des femmes.
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
13 ait : « Lorsqu’on mortifie les passions, l’âme ne reçoit plus d’aliment des créatures ; et de cette façon, elle est remplie d’
14 n de la Croix conseille de ne pas s’inquiéter, de recevoir le sacrement chaque semaine, quoi qu’il advienne, — et le frère se tr
15 ste en toute occasion. « Pour plaire à Dieu, pour recevoir de lui de grandes grâces, il faut, et telle est sa volonté, que ces g
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
16 hrist — (la Pitié) — jusqu’à ce que tous aient pu recevoir la Vie nouvelle120 ? Ce qui doit paraître ici-bas blasphématoire, c’
17 ret du mythe courtois, c’est le signe d’une grâce reçue . Ce qui peut arracher à l’espoir vain, c’est la foi seule dans le par
18 mystérieux ; enfin Racine l’abat, non sans avoir reçu dans cette lutte avec l’ange mauvais la plus douloureuse blessure. Et
19 le mythe de Tristan et celui de Don Juan n’ont pu recevoir leur expression achevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et Wa
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
20 es pays nordiques. Les femmes de la haute société recevaient une éducation aussi complète que celle des hommes, et jouissaient d’u
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
21 ue le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu… Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il ét
22 t se joue. C’est sur la terre qu’il faut aimer et recevoir le pardon. Au-delà, il n’y aura pas la Nuit divinisante, mais le Juge
23 litaire, le secret de son échec humain ? D’autres reçoivent une autre vocation, épousent Régine, et la passion revit dans leur ma
7 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
24 mtes Bertolai et Gervais. Et vous, ma chère sœur, recevez -en la confidence, et vous surtout, Jésus mon rédempteur, je vous pren
25 êtres n’est autre que celui de la mort ; nous les recevons et les nourrissons dans nous tous deux à la fois. » P. Klossowski opp