1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
1 . Chacune avait dans les mains une corbeille pour recevoir des fleurs ; elles gagnèrent les prairies voisines de la mer, qui éta
2 , pour notre divertissement ; à coup sûr, il nous recevra toutes sur son dos étalé, tant il a l’air paisible et doux, et aimabl
3 ine, sous l’aspect d’un taureau. Mais la Crète te recevra bientôt ; elle m’a nourri moi-même ; c’est là que se célébreront tes
4 bien porter une haute fortune : une part du globe recevra ton nom. » Quatre siècles plus tard, voici le mythe attaqué et dénon
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. III. Le Mythe de Japhet
5 , les trois fils de Noé, Sem, Cham et Japhet, ont reçu en partage les trois parties du monde que sont respectivement l’Asie,
6 ent comment les fils de Noé au sortir de l’Arche, reçurent de leur père l’ordre de remplir toute la terre de leur postérité. Ils
7 nsion de l’Église chrétienne. Le concept d’Europe reçoit ainsi un contenu religieux en même temps qu’un contenu géographique.
3 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
8 e amiral carthaginois, Himilco, qui, selon Pline, reçut un siècle plus tard la mission de remonter les côtes atlantiques de l
9 pour leur propre intérêt, et que ce sont eux qui reçoivent le prix de leur bravoure ou qui portent la peine de leur lâcheté. Enf
10 onnaissions… On ne doit pas s’étonner que l’ester reçoive tant de rivières puisqu’il traverse toute l’Europe. Il prend sa sourc
11 temps d’Homère, ni l’Europe, ni l’Asie n’avaient reçu leurs noms respectifs ; l’œcoumène ou terre habitée n’avait pas encor
12 bre. Eh bien ! à cet égard, là encore, l’Europe a reçu de la nature de grands avantages. Comme elle est, en effet, toute par
13 ’est une grâce singulière, à la vérité, qu’elle a reçue de la Sagesse éternelle ; mais que la gloire en est empruntée pour l’
14 ue la gloire en est empruntée pour l’Asie qui n’a reçu ce bienfait que par préférence ou par bonheur. Mais l’Europe, sans de
15 mains de la nature, notre partie du monde n’avait reçu aucun titre à cette glorieuse prééminence qui la distingue aujourd’hu