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urel et l’homme nouveau, recréé par l’appel qu’il
reçoit
de l’Amour. Cet appel est sa vocation, la vie nouvelle de sa personne
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t Freud), la passion qui est toujours antisociale
reçoit
cependant de la société même — et d’elle seule, par un assez beau par
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propre, et me traîner humblement à vos pieds pour
recevoir
de vos mains Lara, la vie, le moyen de retrouver ma famille, le salut
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ainsi : un jeune homme profondément mélancolique
reçoit
une mission effrayante, devant laquelle il hésite longtemps. Cette mi
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; mais, quoique prisonnier de son tourment, il a
reçu
« la liberté illimitée de pouvoir donner le change ». Voici donc Haml
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dus, pour qui la vie en soi est déjà un problème,
reçoivent
en outre une mission redoutable et qui les condamnera, bien plus enco
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ologique, à devenir des êtres d’exception. Hamlet
reçoit
sa mission de son père, qui lui apparaît sous la forme d’un spectre.
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ret sur cette révélation. Kierkegaard, lui aussi,
reçut
dès sa jeunesse communication d’un secret, auquel il se réfère souven
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te un sens bien différent du terme. Quand Jérémie
reçoit
de l’Éternel l’ordre de parler aux nations, il répond : « Je ne suis
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ons qu’il n’a pas la vocation. Précisément, il la
reçoit
. Elle lui est adressée en dépit de ce qu’il est. « Et l’Éternel me di
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ue, dans ce cas particulier, la nature et l’appel
reçu
semblent pousser et tirer dans le même sens. On pourra donc interprét
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ns du mot, mais à l’existence même d’une vocation
reçue
. L’homme, en effet, qui reçoit vocation, se trouve jeté dans une ince
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même d’une vocation reçue. L’homme, en effet, qui
reçoit
vocation, se trouve jeté dans une incertitude inévitable par l’appel
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u’il n’y a pas de preuve de la réalité de l’appel
reçu
ni de la réalité de son objet. Il s’agit donc ici, selon Kierkegaard,
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s aussi et d’abord celle que l’on « croit » avoir
reçue
soi-même. Ainsi l’incertitude est objective dans la mesure où l’objet
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. Il nous faut reconnaître, enfin, que la mission
reçue
par Hamlet n’est pas une véritable vocation, en ce sens qu’elle ne pr
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ors : ou bien nous serons condamnés, ou bien nous
recevrons
notre grâce. Mais Nietzsche et Don Juan doutent de leur grâce. Les vo
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ences dans une vie. (Je songe par exemple au choc
reçu
par Nietzsche à l’annonce de la mort de Wagner : le motif de Tristan
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du, qui est l’objet naturel, et la vocation qu’il
reçoit
, sujet nouveau, — et tel est l’amour de soi-même. Elle s’établit ensu
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surtout de la question. Huit jours plus tard, il
recevait
le prix Nobel. Chez Richard Heyd, un soir, à Neuchâtel, l’on jouait a
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’essaie de me remémorer l’espèce de choc que j’en
reçus
, à 25 ans, un seul mot me vient à l’esprit : autorité. Avant d’avoir
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mes toutes les paroles qu’ils profèrent ; ils les
reçoivent
des prophètes ; s’il n’y avait pas de prophètes, les bavards seraient
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brage des marronniers de la terrasse. Là, Kassner
recevait
presque chaque jour des visiteurs venus des quatre coins de l’Europe.
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etrouver en moi cette persistance du premier choc
reçu
par mon adolescence prolongée. Transposant vingt-cinq ans en arrière
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elque chose du Seigneur en lui ; or, comme nul ne
reçoit
de la même manière le bien qui procède du Seigneur, il s’ensuit que l
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n’est pas demander mais s’orienter, de manière à
recevoir
et à réaliser.) Le moi posé, quelle est la voie de l’amour en l’homme
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osion et l’épanouissement dépendent de la lumière
reçue
, de l’air et de la rosée.) Tempérament : sensuel-impulsif-curieux ;
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ue nous, parce qu’il est en chacun de ceux qui le
reçoivent
« le Fils de Dieu », la part céleste, le répondant de l’Ange qui sera