1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 es intellectuels que je connais. Pourtant si l’on refuse de poser ce problème dans le détail concret des relations humaines qu
2 lations humaines quelconques, il se peut que l’on refuse aussi le vrai sérieux, la vraie difficulté de la question. Le bénéfic
3 lement, invité à choisir, sommé d’approuver ou de refuser en fait ce que venait de dire le conférencier, alors ! alors il y aur
4 dure, croît et embellit depuis vingt ans —, de se refuser systématiquement à envisager le sort d’environ 30 millions de contemp
5 la mentalité du chômeur, soit que, bourgeois, ils refusent de croire à la nécessité organique et permanente de sa condition dans
6 tils à long manche qui sont dans le chai, et il a refusé . « On n’a pas l’habitude. » Contre-épreuve : un petit propriétaire ve
7 se plaignent du mauvais rendement de la terre, et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défauts sautent au
8 s’agit au fond que de refuges, de facilité. C’est refuser le conflit, non le résoudre. Car la question, la permanente et vraie
9 en question, nous démasquons son arbitraire, nous refusons les règles de son jeu, et la plupart de ses établissements ne sont po
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 x qui ne veulent pas avoir de prochains, ceux qui refusent de connaître par le risque, c’est-à-dire par la souffrance. Les clerc
11 anisme éternel. Mesure de la raison humaine : ils refusent la Trinité au nom de l’arithmétique élémentaire14 puis s’en vont pren
12 nous des actes ou des échanges réels, ou même les refuse . Alors ils ne sont plus pour nous que des « voisins inévitables », se
13 n. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dictature ou éducation, voilà le dilemme du xxe
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
14 ais ! D’ailleurs il a l’air colossalement fort et refuse de me regarder. Voilà ses genoux qui se rapprochent encore et pèsent.
15 us peine de passer pour un feignant et de se voir refuser toute espèce d’aide ou de considération amicale. Bienfait corresponda