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re au jour ce que ce culte dissimule, refoule, et
refuse
de nommer pour nous permettre un abandon ardent à ce que nous n’osion
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s dans la forêt ? Les amants ont déjà péché ; ils
refusent
de se repentir, à ce moment-là ; enfin ils ne prévoient nullement que
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u’il est de la nature profonde de cette foi de se
refuser
à toute exposition rationaliste, impersonnelle et « objective ». Elle
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t, d’une hypothèse à tel point scrupuleuse. Je me
refuse
à supposer un seul instant que les troubadours furent des faibles d’e
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’aveu même des romanistes. Or je répète que je me
refuse
, pour ma part, à considérer comme absurde une poétique et une éthique
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ns l’angoisse : c’est que tout ce que le frère me
refuse
, j’entends la sœur me l’octroyer. » D’autre part, Rudel « décrit » ai
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t un sens mystique évident : « Ce que le corps me
refuse
, l’esprit me l’octroie » (par exemple, car il y a d’autres sens encor
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onheur qu’il est contraint d’avoir. Le lui eût-on
refusé
, il se serait lancé à sa recherche, pensant toujours trouver mieux, p
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s ici une passion dont la nature est justement de
refuser
tout ce qui pourrait la satisfaire et la guérir. Nous ne sommes donc
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t — l’autre « foi » — l’autre Église dont il doit
refuser
la communion ! En un seul passage du Roman, l’orthodoxie triomphe pro
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e nous proposions ci-dessus (voir II, 4). Sankara
refuse
le monde et le condamne sans appel : le nirvana ne peut accueillir le
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ublimation » et « refoulement », c’est simplement
refuser
de savoir de quoi l’on parle. Où est le refoulement, où est la censur
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ister… On ne donne point ce qu’on ne saurait nous
refuser
. Voilà qui est bel et bon. Mais nous n’oublions pas que ce refus de
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e d’une « passion d’amour suprême » à laquelle se
refusait
son corps. Mais les poètes ne sont plus les seuls à tenter l’au-delà
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lancements. Le moi n’est jamais transcendé, il se
refuse
à l’illusion dernière d’une libération cosmique. Il retombe, désencha
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re collectif. Tout ce que l’éducation totalitaire
refuse
aux individus isolés, elle le reporte sur la nation personnifiée. C’e
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er. Kierkegaard condamna d’abord les pasteurs qui
refusaient
le célibat ; puis Luther et Calvin, tous deux mariés ; puis les Pères
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aime, justement, et qu’en vertu de cet amour, il
refuse
de s’imposer, il se refuse à une violence qui nie et détruit la perso
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vertu de cet amour, il refuse de s’imposer, il se
refuse
à une violence qui nie et détruit la personne. Il prouve ainsi qu’il
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nne aimée. C’est léser le droit des amants que de
refuser
, sous un prétexte semblable, ses embrassements ou sa tendresse, hormi