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e par les gibelins, à la mort d’Henri IV, mais la
refuse
. Les Savoie lui ont déjà repris une partie de la Romandie, lorsqu’il
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qué dans le pacte de 1291. Ce que les Waldstätten
refusent
, ce sont les juges « étrangers à leurs vallées ». Ce qu’ils défendent
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l’autorité duquel il est soumis. Et si quelqu’un
refusait
obéissance au jugement, au point de faire dommage par sa résistance à
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iscorde entre confédérés, si l’une des parties se
refuse
à recevoir jugement ou composition, les confédérés devront prendre la
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it des différences, des droits laissés aux uns et
refusés
aux autres — comme celui de conclure des alliances étrangères, et de
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Mais six cantons, dont les trois Waldstätten, ont
refusé
le nouveau pacte qui, selon eux, « viole l’ancien principe fondamenta
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onnent d’ailleurs dans le même sophisme quand ils
refusent
l’union immédiate sous prétexte qu’elle impliquerait l’abandon préala
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entre les mains d’un chef d’État, c’est celui de
refuser
l’abandon d’une fiction : la souveraineté absolue de son pays. En rev
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nt unifiées sans difficultés. Mais les cantons se
refusent
longtemps à l’unification du réseau ferroviaire en plein développemen
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rticuliers, se montrent jaloux de leurs droits et
refusent
en principe la moindre intervention des pouvoirs fédéraux dans leurs
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. Mais si les Chambres repoussent ses projets, ou
refusent
d’approuver la gestion d’un Département, l’exécutif n’est pas renvers
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cutif, et la très grande majorité des Suisses s’y
refuse
. Le Conseil fédéral doit rester au-dessus des luttes partisanes, en t
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romands catholiques et à prédominance agricole le
refusent
encore. Tous les cantons alémaniques ont dit non par des majorités pa
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es assimiler, mais comment ? Les 4/5e d’entre eux
refusent
d’adhérer aux syndicats suisses (qui ne sont d’ailleurs pas sans méfi
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uis il fonde des fabriques, et comme les journaux
refusent
sa publicité, il fonde ses propres journaux, et un parti, les Indépen
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pposition de plusieurs communes montagnardes, qui
refusaient
— à la suite de votes populaires — de vendre leurs pâturages et sites
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s organisations professionnelles. Si les Chambres
refusent
la loi, le Conseil fédéral laisse l’affaire en suspens, sauf à la rep
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de l’État suisse à un plus vaste corps fédératif.
Refuser
cela au nom d’une conception mythique de la souveraineté absolue sera
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Suisses tels qu’ils sont et se veulent. Ceux qui
refuseront
de s’y reconnaître ne seront sans doute pas les derniers à y reconnaî
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ication « morale », leur eussent été formellement
refusés
par nos coutumes les plus invétérées. En revanche, les grands noms qu
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ait encore la « drôle de guerre » : la plupart se
refusaient
à croire au pire, qui menaçait à bout portant, et la neutralité nous
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ge, il s’en faut, c’est plutôt une manière de lui
refuser
cette considération bourgeoise qui s’attache aux carrières monotones.
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c’est l’Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y
refuse
, il faut la réformer. Après quoi l’on pourra rebâtir un État… La sage
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aturel dans l’expression de ses sentiments. Ramuz
refuse
la Suisse fédérale, officielle, et choisit de n’être que vaudois ou r
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ectées dans la grande nuit des âges. Autant Barth
refuse
le phénomène religieux, infiniment polyvalent, pour mieux affirmer la
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à l’École des hautes études à Paris. À 34 ans, il
refuse
une chaire au Collège de France, préférant rester Suisse, et rentre à
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core pratiquement, le droit d’établissement était
refusé
par les cantons aux Suisses d’une confession différente de celle de l
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ent prétexte pour nier que Barth ait raison de la
refuser
en tant que vertu générale. Essayons de prendre une vue globale, et o
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e nos autorités, mais pas en Suisse. 93. Ouvrage
refusé
partout en France, publié en allemand en 1899, et dont la première éd
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s laissons cela, pour le moment. Même si l’Europe
refuse
de s’inspirer de la Suisse, il reste que la Suisse dépend de l’Europe
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a Constitution actuelle. Si, dit-il, la Suisse se
refuse
à entrer sans réserve dans le Marché commun, elle ne saurait justifie
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ays, il n’a pas le droit d’en conclure qu’il faut
refuser
de rejoindre le Marché commun, mais il a le devoir de freiner l’expan
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d’hui, mais bien la Suisse réelle du xxe siècle.
Refuser
de coopérer à l’édification de l’Europe unie, sous prétexte de sauveg
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ffacées par d’autres facteurs, c’est probablement
refuser
, au nom d’un mythe passéiste, le seul moyen de sauver la Suisse réell
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ne suis d’accord, pour ma part, ni avec ceux qui
refusent
l’Europe en prétextant notre neutralité, ni avec ceux (beaucoup plus
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est à quoi le gouvernement de notre fédération se
refuse
avec vigilance ; non parce qu’il est mauvais, mais au contraire parce
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historiquement explicables, elle croit devoir s’y
refuser
. Pendant longtemps encore, et sans doute trop longtemps pour qu’un re
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vais donc le faire à sa place. Nos dirigeants se
refusent
expressément à toute espèce de programme politique, autant dire à tou
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, que perdrions-nous ? Les seuls droits dont nous
refusions
obstinément de faire usage ! Et nous y trouverions en revanche les ga
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aît la légende du turbulent arbalétrier d’Uri qui
refuse
de saluer le chapeau emplumé posé sur une perche en guise d’emblème d