1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 ou Suisses, et vous croyez devoir à cause de cela refuser l’union de l’Europe : mais un jour vous découvrirez — ou vos enfants 
2 t la CED : or, c’est en fait la seule qui ait été refusée .) Voici ce qui a été réalisé : La commission politique de La Haye ava
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
3 nce de la nation elle-même, au nom de laquelle on refuse l’union. 2° Si pittoresques et voyants que soient les contrastes entr
4 poser, le xixe , tout ce qui compte pour l’esprit refuse de compter avec aucun d’entre eux. Ce n’est pas le Danemark qui compt
5 il n’y voit qu’une maladie d’esprits fatigués, il refuse de vivre en Allemagne, exalte les moralistes français et la musique d
6 t notre spiritualité. Il exige nos machines, mais refuse notre éthique du travail. Il veut que nous l’aidions à mieux vivre, m
7 ce système de valeurs antinomiques reste ignoré, refusé d’instinct par les masses, ou expressément combattu par leurs guides
8 onsistant dans la seule volonté commune à tous de refuser l’uniformité. 24. Où sont les candidats à la relève ? Aux proph
9 rope depuis plus d’un siècle et demi, et que nous refusons de prendre au tragique, quand elle atteint l’Asie, le monde arabe ou
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
10 ces autonomies seront perdues une à une si elles refusent l’union qui ferait leur seule force ; mais en retour, cette union ne
11 voit invoqué (non sans paradoxe d’ailleurs) pour refuser l’adhésion du pays à des mouvements de convergence européenne et mond
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
12 nomie, aucune diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues
13 e réalité positive, mais bien comme un prétexte à refuser les évidences. Refoulée du domaine des forces réelles et des pouvoirs
14 une tendance psychologique morbide, un prétexte à refuser toute mesure réaliste de coopération et à autoriser les tricheries le
15 plus. J’estime donc que les fédéralistes doivent refuser le faux dilemme : souveraineté ou fédération. Et sur la base d’une ex
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
16 dépendance et leur souveraineté absolue, dont ils refusent de rien déléguer à une autorité supranationale, fédérale et alors ils
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
17 volonté, on vient de le voir, n’est nullement de refuser l’union au nom de « l’indépendance » qui obsède les ministres, mais n
18 par l’État et par les bavards radiodiffusés. Elle refuse la dictature, parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un