1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 n air, Terre qui peut-être un jour assez prochain refusera de nourrir l’humanité qui l’exploite et qui l’empoisonne ; Terre si b
2 quoi ? C’est ce que nous ne savons pas encore, et refusons encore de chercher à savoir, en dépit des objurgations des Pascal, Ki
3 core ignorer la question en la réputant vaine, et refuser de nous avouer d’abord nos buts réels, puis de les déclarer et, enfin
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
4 me qui vous souffle sa fumée en plein visage, qui refuse d’abaisser sa « tonalité » dans la pièce voisine, qui viole par les é
5 e à une technologie mieux informée, sont ceux qui refusent en vérité de changer de plan et de présupposés, et de se tourner vers
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
6 lus se prévaloir d’une souveraineté relative pour refuser toutes mesures supranationales ou infranationales reconnues nécessair
7 ans des régimes de pénitence totalitaire — ou qui refuseront d’y subir plus longtemps la sécurité des troupeaux. Je dis bien qu’il
8 e voulons-nous vraiment ? Que sommes-nous prêts à refuser radicalement ? Au nom de quelles finalités pour la personne et la cit
9 e du siècle dernier. Comment le connaître si nous refusons d’en décider ? nous dit la science de cette fin du xxe siècle. Nous
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
10 cès même de ces efforts. (C’est ce qu’oublient ou refusent d’imaginer beaucoup de nos meneurs politiques : ils voient les condit
11 ue », donc qu’elle est « vraie ». En retour, nous refusons de croire ce que « l’état présent de la science » nie ou condamne, et
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
12 nnonçait les deux guerres mondiales, inévitables, refusées certes par la conscience des peuples, mais inscrites dans les inconsc
13 l’autonomie que l’État temporel avait obstinément refusé de satisfaire. Il était beaucoup trop tard pour que Rome, en reconnai
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
14 nd, comme la responsabilité l’est de la liberté : refuser toute innovation qui entraînerait nécessairement ou favoriserait par
7 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Devenir soi-même
15 ous serez coupable de l’avenir désastreux si vous refusez de vous occuper de ce qui vraiment est politique : l’entretien des re
16 re où il parvient à désigner et formuler ce qu’il refuse , qu’il parvient aussi à comprendre ce qu’il attend de lui-même et vou
8 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
17 l’enjeu politique de ces opérations. Sait-il, ou refuse-t -il de savoir que son vote signifiait au concret : dix ans de confort
18 ces d’État nous rendent leurs comptes — ce qu’ils refusent avec hargne et hauteur : l’État c’est eux, qui signent illisible leur
19 on de l’homme par ses créations, par l’État… Elle refuse la dictature parce que le centre vivant d’un pays n’est pas dans un o
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
20 tre béants ; et que derrière mes anti-slogans, on refuse d’imaginer des solutions qui demanderaient un engagement délibéré. On
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
21 en s’opposant à des décrets qui, non contents de refuser son existence légale en tant que région, se disposent à la sacrifier
22 urs goûts (qu’ils prennent pour les réalités), se refusent à considérer je ne dis pas la possibilité, moins encore la nécessité,
23 et que la vie simplement continuent. Mais si l’on refuse la guerre atomique, il faut défaire et dépasser d’urgence nos États-n
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — L’autogestion politique
24 États royaux naissants de France et d’Angleterre refusaient déjà d’y adhérer au nom d’une souveraineté qu’ils voulaient « sans li
25 tions, dons et charismes, toute mesure légale qui refuse de tenir compte des différences régionales et culturelles dans les mœ
26 xister que d’une manière négative. On peut encore refuser en son nom toute solidarité avec d’autres pays, comme l’illustrent le
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
27 sur la planète) ou « enfin concrète » (celle qui refuse tous ces droits), ni l’union de l’Europe ni la participation civique,
28 neté absolue et s’en autoriser non seulement pour refuser toute mesure concrète d’union, mais pour justifier des conduites crim
29 Européen ! (N.B. — « Les jeunes pensent… disent… refusent … exigent… » Si l’on s’en tient aux nombres, les mouvements fédéralist
30 aturel et du confort des citadins, c’est elle qui refuse encore, parce que trop coûteuses, les normes et régulations qu’il s’a
31 ple et à la suite d’intellectuels bourgeois, mais refuse elle aussi les mesures nécessaires pour arrêter la pollution, parce q
32 ait toute « signifiance », pour peu que la police refuse de jouer le jeu et de tenir son rôle convenu dans les rites des émeut
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
33 fonder l’objection de la personne, au nom de quoi refuser le verdict de la Raison d’État, quand il tombe de l’ordinateur bien p