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ètres au plus, mais c’est assez pour embrasser du
regard
une bonne partie de l’île, notre village, les marais et deux ou trois
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quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un
regard
vague et passionné sur l’infini néant des eaux, je considère à mes pi
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e de ne pas voir ceux qui m’entourent. Je pose un
regard
trop précis, qui me donne une image du monde peu supportable, peu « v
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froid à travers une brume lointaine agrandit les
regards
sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des lan
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rit pur a cessé de nous séduire : nous posons nos
regards
à hauteur d’homme. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait pe
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anisé et autonome. L’admirable objectivité de son
regard
n’est en fin de compte qu’une discipline éducative dont il entend tir
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ases splendides : « J’ai considéré tout cela d’un
regard
tranquille et subtil, et je me suis réjoui de cette grande existence.
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enant est enrichi et agrandi de cette image. » Le
regard
qu’il porte sur le monde est l’un des plus précis qui furent jamais p
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. Donc à la faveur d’une fiction, et non pas d’un
regard
exact. Si jamais je publiais ce cahier, ce ne serait pas pour l’ébahi