1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 ètres au plus, mais c’est assez pour embrasser du regard une bonne partie de l’île, notre village, les marais et deux ou trois
2 quelle sublimité stérile. Plutôt que de poser un regard vague et passionné sur l’infini néant des eaux, je considère à mes pi
3 e de ne pas voir ceux qui m’entourent. Je pose un regard trop précis, qui me donne une image du monde peu supportable, peu « v
4 froid à travers une brume lointaine agrandit les regards sans nourrir la vision. Pas de mouches dans la lumière au ras des lan
5 rit pur a cessé de nous séduire : nous posons nos regards à hauteur d’homme. Et nous voyons un monde neuf où la pensée avait pe
6 anisé et autonome. L’admirable objectivité de son regard n’est en fin de compte qu’une discipline éducative dont il entend tir
7 ases splendides : « J’ai considéré tout cela d’un regard tranquille et subtil, et je me suis réjoui de cette grande existence.
8 enant est enrichi et agrandi de cette image. » Le regard qu’il porte sur le monde est l’un des plus précis qui furent jamais p
9 . Donc à la faveur d’une fiction, et non pas d’un regard exact. Si jamais je publiais ce cahier, ce ne serait pas pour l’ébahi
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
10 arbres moirés et allègres. Tout est vu du premier regard , doucement compris, approuvé. Une familiarité, une confiance, une pro
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
11 ui montent du trottoir bleu huileux, ces premiers regards qui se dérobent… Un ouvrier au pantalon trop court traverse sans assu