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provoquer dans mon esprit l’étonnement du premier
regard
, c’est la similitude de forme, c’est-à-dire la similitude essentielle
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pleine possession de ses forces et l’assurance du
regard
. L’âme, purifiée de sa « vieille dépouille » par l’effort aveuglant d
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ouche et ce front, disent d’un sombre et méditant
regard
le mot suprême de la Saison, ce cri sourd du plus lucide héroïsme : «
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, elle conduit Goethe à être plus qu’allemand. En
regard
du Goethe de la vingt-sixième année, du Goethe qui se détourne du rom
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re. On l’aime, on l’injurie, on se débat sous son
regard
, on argumente contre sa souffrance, on craint sa pitié corrosive. Fin
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é est une ironie sur le temps, une ironie sous le
regard
de laquelle le temps finira bien par succomber : à notre mort, au jug
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Il vit dans le désir et dans la nostalgie, et son
regard
n’est pas une vision du réel, mais une manière de loucher vers les «
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ffit pas d’applaudir à ses thèses pour apaiser ce
regard
qui nous perce ; et si nous sommes sourds à sa voix, comment étouffer
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s qui voudrait se tenir dans l’instant, « sous le
regard
de Dieu », comme disent les chrétiens ? (Est-ce facile ? ou bien même
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campagne serait une solution commode, surtout au
regard
des souffrances qu’il sait trop bien que lui vaudront ses attaques co
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otre existence morale. Une question mal posée. Un
regard
trouble.
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s romans : le Procès, le Château, et Amérique. Le
regard
qu’il y porte sur le monde est d’une précision proprement angoissante
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. Cette vision de l’homme arrêté pourrait être un
regard
en arrière vers l’humanité en révolte et qui a perdu le chemin. Quelq
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ger. Il exigeait une certitude préalable, que son
regard
étrangement précis ne rencontrait nulle part dans la vie quotidienne.
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se y faire un pas sans voir. Mais il se dérobe au
regard
qui veut le vérifier d’avance. Cette conscience au sein de l’angoisse
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s mais en même temps inéluctable. La précision du
regard
le plus sobre, et disons même le plus sceptique, multiplie dans la vi
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able. Mais à trop se regarder, on ne vit plus. Le
regard
, ici, crée ce qu’il cherche… » Or, en écrivant cela, Gide n’a-t-il po
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; et on les voit venir ainsi à la rencontre d’un
regard
qui les invente (invenire), les dénombre, et les connaît dans leur se
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ncement « sont en ressemblance et voisinage ». Ce
regard
rajeuni, ces gestes rudimentaires, cette odeur de bois fraîchement co
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he et le renflement de la paupière supérieure. Le
regard
de Ramuz est direct, mais volontairement limité, rabattu. Ce n’est pa
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r d’homme, et qui résistent à la pénétration d’un
regard
ferme et appuyé : œil de styliste volontaire, qui s’attache à l’archi