1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 t semé comme les autres années… M. Pin promène un regard précis et compétent sur le vallon et les cultures. Médite et redresse
2 et redresse sa casquette. Et tout d’un coup, son regard s’assombrit : — Ha ! mais je vais vous dire : si les Italiens débarqu
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
3 e romantisme est littéraire, et ces hommes ont le regard net, accoutumé à taxer le réel avec une dure exactitude : face au dan
4 essions, et que la photo durcit et fixe comme nul regard vivant n’a jamais rien perçu. ⁂ Mais je m’attarde à ces tableaux, et
5 bsiste de lui nous montre, à la fin de sa vie, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec la véracité
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
6 ace, à son tour, n’est qu’un tout petit nuage, au regard du Règlement des comptes universels que sera notre jugement au dernie
7 de ces hospices. Je le feuilletai et mon premier regard tomba sur cette parole consolante : Ils ne continueront pas toujours,
8 en parler. Il faut le faire. J’ai senti, sous son regard direct, le danger d’avoir une idée et de l’exprimer sans précautions,
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
9 e… J’écris ceci à la frontière espagnole, sous le regard peu rassurant de jeunes soldats qui représentent « l’ordre nouveau »,
10 st cette Espagne amère, ce mutisme du peuple, ces regards méditants, désabusés et sans avenir que j’ai déjà surpris en France…
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
11 ants, pour construire ces routes prodigieuses, au regard desquelles les fameuses « réalisations » du Führer et de son Duce son
12 anhattan c’est la ville pure. Ici, tout ce que le regard touche et mesure dans les trois dimensions de l’espace, sauf un décou
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
13 et dur, ô pureté de l’air nordique, exactitude du regard  ! Dur est ce continent, et la vie qui m’y attend — je l’ai connue tou
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
14 s il y en avait beaucoup d’autres, solitaires, au regard lointain. Et je pensais en les regardant à tous les drames intimes et
15 e front maculé d’encre à copier. Il me cherche du regard par-dessus ses lunettes. Il tient une liasse de documents, les feuill
8 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
16 e — six ou sept secondes. Tout ce qu’embrasse mon regard , tout est fait de main d’homme sauf les mouettes. Qu’on ne me parle p
9 1946, Journal des deux mondes. Virginie
17 t de goût s’y rend presque invisible aux premiers regards . Laissons aux simples millionnaires les plaisirs de la montre, du sho
18 , qu’elle emmenait partout avec elle. Je pense au regard d’acier du jeune homme silencieux de tout à l’heure. Des chiens se gl
19 rel de l’héroïsme populaire. Ce peuple en noir au regard vif s’est révélé face au danger. Il manquait d’armes. Il lutte avec s
20 né par une force étrange et qui l’intimidait : le regard sérieux de l’homme et de la femme du peuple, ce jugement précis et hu
21 se savent battus. Depuis qu’ils ont rencontré ce regard . 16. On peut bien dire que Ford, par exemple, qui est l’homme le p
10 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
22 mais probable, face à la démesure universelle. Le regard intrépide et désillusionné du grand Burckhardt considérant l’Histoire